Stachytarpheta jamaicensis

Stachytarpheta jamaicensis
Stachytarpheta jamaicensis
Classification GBIF
Règne Plantae
Division Tracheophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Lamiales
Famille Verbenaceae
Genre Stachytarpheta

Espèce

Stachytarpheta jamaicensis
(L.) Vahl, 1804

Stachytarpheta jamaicensis, la Bleuète, Épi bleu, Herbe à chenilles, Herbe bleue, Queue de rat ou encore Véven bleu, est une espèce de plantes herbacées vivaces, ou de sous-arbrisseaux, de la famille des Verbenaceae, originaire d'Amérique.

Description

Aspect général

Il s'agit d'une plante annuelle pouvant atteindre 1 m de haut, érigée ou subprostrée. Les variétés arbustives peuvent dépasser 2 m.

Feuilles

Les feuilles ovales ou oblongues atteignent 5 cm de long et 2 cm de large, elles sont grossièrement dentées, en coin à leur base.

Fleurs

Les fleurs bleues ou violettes atteignent 4 mm de long, elles naissent dans les dépressions de l'axe qui porte des bractées appressées serrées. L'épi atteint 30 cm de long.

Fruits

Répartition et habitat

Stachytarpheta jamaicensis est originaire des Caraïbes[1] et de Floride[2]. On le trouve généralement le long des routes de campagne, et il pousse également bien comme plante rudérale sur un terrain perturbé.

Cette espèce s'est naturalisée dans les zones tropicales d'Afrique et d'Asie. En Afrique de l'Est, c'est une mauvaise herbe des plantations côtières de cocotiers.

Systématique

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Stachytarpheta jamaicensis (L.) Vahl[3]. L'espèce a été initialement classée dans le genre Verbena sous le basionyme Verbena jamaicensis L.[3].

Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants : Bleuète[3],[4], Épi bleu[3],[4], Herbe à chenilles[3],[4], Herbe bleue[3],[4], Queue de rat[3],[4],[5], Véven bleu[5].

Stachytarpheta jamaicensis a pour synonymes[3] :

  • Abena jamaicensis (L.) Hitchc.
  • Cymburus urticifolius Salisb.
  • Stachytarpheta bogoriensis Zoll. & Moritzi
  • Stachytarpheta indica var. jamaicensis (L.) Razi
  • Stachytarpheta jamaicensis f. albiflora S.S.Ying
  • Stachytarpheta jamaicensis f. atrocaerulea Moldenke
  • Stachytarpheta jamaicensis f. atrocoerulea Moldenke
  • Stachytarpheta jamaicensis f. monstrosa Moldenke
  • Stachytarpheta jamaicensis var. longifolia Hiern
  • Stachytarpheta pilosiuscula Kunth
  • Troximon elatum Greene, 1887
  • Valerianodes jamaicense
  • Valerianoides jamaicense f. glabrum Kuntze
  • Valerianoides jamaicense f. strigosum Kuntze
  • Valerianoides jamaicense var. angustifolium Kuntze
  • Valerianoides jamaicense var. linearifolium Kuntze
  • Valerianoides jamaicense var. spathulatum Kuntze
  • Valerianoides jamaicense (L.) Medik.
  • Valerianoides jamaicense (L.) Medik. ex Kuntze
  • Valerianoides jamaicensis f. glabra Kuntze
  • Valerianoides jamaicensis f. strigosa Kuntze
  • Valerianoides jamaicensis var. angustifolia Kuntze
  • Valerianoides jamaicensis var. spathulata Kuntze
  • Valerianoides jamaicensis (L.) Kuntze
  • Valerianoides jamaicensis (L.) Medik.
  • Verbena americana Mill.
  • Verbena jamaicensis L.
  • Verbena pilosiuscula (Kunth) Endl.
  • Vermicularia decurrens Moench
  • Zappania jamaicensis (L.) Lam.

Utilisation

Stachytarpheta jamaicensis est utilisé en tisane à la fois purgative et sédative.

Les feuilles fraîches sont consommées dans le thé de brousse comme tonique « rafraîchissant » et nettoyant pour le sang, pour traiter « l’asthme » et les « estomacs ulcérés »[6].

Il a été démontré que le thé infusé à partir de cette espèce provoque une « chute de la pression artérielle ». Cependant, il a également été observé que le thé provoquait une « toxicité systématique légère non dépendante de la dose » dans divers tissus du corps, « comme la congestion, les changements graisseux et la nécrose du foie, des vaisseaux sanguins, des reins, des poumons et des testicules, mais le cerveau, les yeux, les intestins et le cœur étaient essentiellement normaux »[7].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Michael Blundell, Wild flowers of East Africa, Harper Collins, février 1993, 464 pages (ISBN 978-0002198127).

Liens externes

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