Verbiage

Un verbiage est un discours avec une abondance de paroles qui disent peu de chose.

Historiquement du moyen français (1671), de verbier, « gazouiller ».

Le terme est à rapprocher de : discours creux, bavardage, phraséologie (littérature), verbosité.

L'utilisation du verbiage est relativement courante en politique.^{[réf. nécessaire]} Il permet de discourir tout en engageant peu la personne qui le tient.

L'accusation de verbiage chez l'autre peut être pratiquée aussi, dans une situation de polémique (entre politique et média notamment), pour dévaloriser le discours de la partie adverse^[1]

Il est utile pour :

• répondre à une question que l'on maîtrise mal ;
• pratiquer l'évitement à la suite d'une polémique ;
• occuper le temps de parole.

On le rapproche ainsi des termes langue de bois, ou langue de coton^[2].

Peu utilisé en publicité du fait de sa longueur^{[réf. nécessaire]} (par définition), il l'est plus souvent en communication. Il va être utilisé principalement comme procédure d'évitement.^{[réf. nécessaire]} Il est particulièrement présent dans les périodes de crise en entreprise.^{[réf. nécessaire]}

Sur les stations de radio à dominante musicale, la critique de verbiage^[3] peut concerner la proportion respective de discours d'une part, de chansons ou musique d'autre part (sans parler du temps de publicités).

Très en vogue parmi les vendeurs de produits peu efficaces ou sans utilité^{[réf. nécessaire]} (ex: charlatan), pour les valoriser et convaincre le chaland. Ex. appareils de sport d'appartement, produits de régime.

Ce verbiage emprunte généralement des termes scientifiques ou médicaux (du moins une forme de jargon) et les combine dans un discours souvent complexe, mais creux et sans fondement.^{[réf. nécessaire]} (voir pseudo-science).

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