Velella velella
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Cnidaria |
| Classe | Hydrozoa |
| Sous-classe | Hydroidolina |
| Ordre | Anthoathecatae |
| Sous-ordre | Capitata |
| Famille | Porpitidae |
| Genre | Velella |
La vélelle (Velella velella) est une espèce de cnidaire (hydrozoaire) pélagique.
Contrairement à une idée répandue, il ne s'agit pas d'une méduse et elle ne provoque pas d'urticaire chez l'humain[2].
Elle est plus proche des siphonophores : colonies de polypes spécialisés issus d'un seul polype initial, de la classe des hydrozoaires. Les Vélelles font partie du neuston, catégorie d'organismes aquatiques liés à la surface, et de ce que le biologiste marin Alister Hardy a décrit sous le nom de Blue Fleet (« flotte bleue »)[3], aux côtés de deux autres cnidaires : la porpite (Porpita porpita) et la physalie (Physalia physalis).
Description
Une Vélelle se présente sous la forme d'un anneau cartilagineux bleu de forme ovale, de 6 cm de longueur maximale. La partie centrale, translucide, est parcourue par des motifs ovoïdes de taille décroissante, et l'ensemble est surmonté d'une voile triangulaire translucide, haute de 3 cm maximum, perpendiculaire au flotteur (pneumatophore) le long de sa diagonale, en biais par rapport à l'axe longitudinal de l'animal, et présentant des motifs sinueux[2].
Le flotteur porte des polypes (zoïdes) sur sa face intérieure submerse[2].
Aire de répartition
Velella velella se rencontre sur les latitudes tropicales à subtropicales de tous les océans du globe (y compris en Méditerranée). Elle se trouve occasionnellement le long de la côte ouest des Îles Britanniques et de l’Irlande[4]. Ces colonies ne peuvent se mouvoir par elles-mêmes : ce sont les vents et les courants qui décident de leur déplacement. Après une tempête, elles peuvent s'échouer en masse sur les plages, au printemps et au début de l'été [2],[5] : elles se désagrègent dans le sable en dégageant une senteur marine désagréable.
Onomastique
Sa voile est à l'origine de son nom scientifique latin : velella signifie « voilette ». Son nom vernaculaire diffère selon les régions et les pays : « barquette de la Saint-Jean » (région de Biarritz), « barquette de la Saint-Pierre », « méduse-voilette », ruzunu (Corse), Jack-sail-by-the-wind (anglais), Segelqualle (allemand), velero (espagnol), barchetta di San Pietro (italien) ou barqueta de San Pere (catalan)[2].
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Vélelles…
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…échouées sur…
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…la plage.
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Vue du dessus.
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Vue du dessous.
Liens externes
- (en) WoRMS : espèce Velella velella (Linnaeus, 1758)
- (fr) SeaLifeBase :
- (fr + en) ITIS : Velella velella (Linnaeus, 1758)
- (en) Catalogue of Life : Velella velella (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Animal Diversity Web : Velella velella
- (fr) DORIS : espèce Velella velella
- (en) NCBI : Velella velella (taxons inclus)
Notes et références
- ↑ Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 22 septembre 2015.
- DORIS, consulté le 12 avril.
- ↑ Bernhard Grzimek et Maurice Fontaine, Le Monde animal en 13 volumes, t. III : Mollusques, Échinodermes, , p. 134.
- ↑ D'après « Velella velella en Grande-Bretagne et en Irlande », sur MarLIN - The Marine Life Information Network.
- ↑ Polge Auriane, « Calanques de Marseille : d’étranges créatures bleues prennent d’assaut les plages », sur Sciences et Vie, (consulté le )
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