Tripuhyite
| Tripuhyite Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1] | |
| Tripuhyite de la mine Tafone, Province de Grosseto, Toscane, Italie | |
| Général | |
|---|---|
| Symbole IMA | Tpy[2] |
| Classe de Strunz | 4.DB.05
|
| Classe de Dana | 44.2.1.3
|
| Formule chimique | FeSbO4 |
| Identification | |
| Masse formulaire[3] | 241,603 ± 0,004 uma Fe 23,11 %, O 26,49 %, Sb 50,4 %, |
| Couleur | Brun jaunâtre, jaune citron, brun-noir, jaune canari en lumière transmise |
| Système cristallin | Tétragonal |
| Réseau de Bravais | a = 4,63 Å, c = 9,14 Å ; Z = 2 |
| Classe cristalline et groupe d'espace | Ditétragonale dipyramidale (4/mmm) symboles H-M : (4/m 2/m 2/m) P41/mnm |
| Habitus | Fibreux à agrégats à grains fins |
| Échelle de Mohs | 6 - 7 |
| Trait | Jaune canari à brun sombre avec une verdâtre tinge |
| Éclat | Terne à terreux |
| Propriétés optiques | |
| Indice de réfraction | nω = 2,190 nε = 2,330 |
| Biréfringence | Uniaxe (+) ; δ = 0,140 |
| Pléochroïsme | Aucun |
| Transparence | Translucide |
| Propriétés chimiques | |
| Densité | 5,82 |
| Solubilité | Insoluble dans les acides |
| Propriétés physiques | |
| Magnétisme | Antiferromagnétique |
| Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
La tripuhyite est un minéral antimoniate de fer de formule FeSbO4[4],[5],[6].
Découverte et origine du nom
Le nom du minéral vient de la localité de Tripuhy, Ouro Preto, Minas Gerais, Brésil, où il a été découvert. Hussak et Prior[7] ont d’abord décrit le minéral tripuhyite comme un oxyde de fer et d’antimoine, et lui ont attribué la composition Fe2Sb2O7. Lorsqu’un minéral de composition FeSbO4 a été découvert plus tard à Squaw Creek, au Nouveau-Mexique (États-Unis), il a été considéré à tort comme un nouveau minéral et on lui a donné le nom de squawcreekite[8]. Cependant, d’autres études avaient montré que la tripuhyite d’origine était également FeSbO4[9]. En 2002, la Commission on New Minerals and Mineral Names (CNMMN) de l’Association internationale de minéralogie (IMA) a approuvé la redéfinition de la tripuhyite en FeSbO4 et le déclassement de la squawcreekite[10].
Structure cristalline
Le minéral présente la structure rutile, avec une maille élémentaire tétragonale. Les cations sont coordonnés octaédriquement aux anions oxygène, les octaèdres partageant les bords le long de la direction c. Les cations Fe(III) et Sb(V) sont répartis de manière désordonnée sur les sites octaédriques.
Références
- ↑ La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- ↑ (en) L.N. Warr, « IMA–CNMNC approved mineral symbols », Mineralogical Magazine, vol. 85, no 3, , p. 291–320 (DOI 10.1180/mgm.2021.43 , Bibcode 2021MinM...85..291W, S2CID 235729616)
- ↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- ↑ (en) « Tripuhyite », sur Mindat.org
- ↑ (en) « Tripuhyite », Handbook of Mineralogy
- ↑ (en) « Tripuhyite », sur Webmineral
- ↑ (en) Hussak, E. et Prior, G. T., « On Tripuhyite, a New Antimonate of Iron, from Tripuhy, Brazil », Mineralogical Magazine, vol. 11, no 53, , p. 302–303 (DOI 10.1180/minmag.1897.011.53.04, Bibcode 1897MinM...11..302H)
- ↑ (en) E. E. Foord, P. F. Hlava, J. J. Fitzpatrick, R. C. Erd et R. W. Hinton, « ? », Neues Jahrbuch für Mineralogie - Monatshefte, vol. 8, , p. 363–384
- ↑ (en) E. Tavora, « X-ray diffraction powder data for some minerals from Brazilian localities », Anais da Academia Brasileira de Ciências, vol. 27, , p. 7–27
- ↑ (en) P. Berlepsch, T. Armbruster, J. Brugger, A. J. Criddle et S. Graeser, « Tripuhyite, FeSbO4, revisited. », Mineralogical Magazine, vol. 67, no 1, , p. 31–46 (DOI 10.1180/0026461036710082, Bibcode 2003MinM...67...31B, S2CID 54551345)
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