Traité de Constantinople (1913)
Le traité de Constantinople est un accord international signé le entre le royaume de Bulgarie et l'Empire ottoman.
Contexte
La Seconde guerre balkanique se termine par la défaite de la Bulgarie. Celle-ci signe :
- le traité de Bucarest, le , avec ses anciens alliés : la Roumanie, la Serbie, le Monténégro et la Grèce. Celui-ci lui fait perdre une grande partie des territoires conquis en 1912 et 1913 ;
- le traité de Constantinople avec l'Empire ottoman.
Contenu du traité
Le traité est signé, le à Constantinople (aujourd'hui Istanbul), entre l'Empire ottoman et le royaume de Bulgarie. Il fixe les nouvelles limites territoriales entre les deux pays[1]. La ligne Midye-Enos est reculée vers le nord-ouest afin de permettre à l'Empire ottoman de conserver la majeure partie de la Thrace orientale dont les villes de Edirne/Odrin, Kirklaréli/Lozéngrad, Pınarhisar/Bounarhissar et Lülebourgaz/Lulébourgas.
Notes et références
- ↑ (en) Frank Maloy Anderson et Amos Shartle Hershey, « The Treaty of Constantinople, 1913 », dans Handbook for the Diplomatic History of Europe, Asia, and Africa 1870–1914, Washington, National Board for Historical Service, Government Printing Office, (lire en ligne), p. 443.
Articles connexes
Bibliographie
- Léon Lamouche, « La fin des guerres balkaniques », dans Quinze ans d’histoire balkanique (1904-1918), Paris, Payot, , p. 159-176.
- (en) « Treaty of Peace Between Bulgaria and Turkey, Signed at Constantinople September 16/29, 1913 », The American Journal of International Law, vol. VIII, no 1 « Supplement, Official Documents », , p. 27–45 (lire en ligne).
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