Tilsitt (navire, 1810)
| Tilsitt | |
| Le Robuste navire-jumeau du Tilsitt | |
| Autres noms | Neptunus lorsque les Néerlandais le reprennent en 1814. Il garde ce nom jusqu'à sa destruction en 1818. |
|---|---|
| Type | Vaisseau de ligne de classe Bucentaure de 80 canons |
| Classe | Classe Bucentaure |
| Histoire | |
| A servi dans | Marine française Marine royale néerlandaise |
| Commandé | en juin 1807 (un mois avant la signature des traités de paix de Tilsit. |
| Lancement | à Anvers, le 15 août 1810 |
| Statut | Détruit le 19 novembre 1818 |
| Équipage | |
| Équipage | 866 hommes[1] |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur |
|
| Maître-bau | 15,27 m |
| Tirant d'eau | 7,63 m |
| Tonnage | 2000 tonnes |
| Propulsion | Voile (2 683 m2) |
| Caractéristiques militaires | |
| Blindage | Bois |
| Armement | 80 canons
|
| Carrière | |
| Pavillon | France |
| Port d'attache | Anvers |
Le Tilsitt est un navire de ligne de 80 canons de la classe Bucentaure de la marine impériale française puis dans la marine royale néerlandaise du Royaume des Pays-Bas. Il est conçu par l'ingénieur naval Jacques-Noël Sané, surnommé le « Vauban de la marine ».
Origine du nom
Le Tilsitt doit son nom aux traités de paix du même nom de l'Empereur Napoléon avec le Tsar de Russie Alexandre I et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III. Ces traités de paix mettent fin à la victoire décisive française lors de la guerre de la Quatrième Coalition. Ils consacrent la position dominante de la France en Europe et affaiblissent considérablement la Prusse[2],[3],[4], permettent la création du duché de Varsovie[5] et forment un axe franco-russe destiné à résoudre les conflits entre les nations européennes[6].
Les victoires françaises éclatantes de Napoléon à Iéna (1806), Friedland (1807), celle de Davout à Auerstaedt (1806) et la victoire difficile de Napoléon à Eylau (1807) donneront leurs noms à de nombreux vaisseaux de classe Bucentaure.
Carrière
Il reste à Anvers dans l'escadre de l'Escault sous le commandement du vice-amiral MissiessyIl. défend la rade d'Anvers jusqu'en 1814.
Il est donné au Royaume des Pays-Bas à la suite du traité de Fontainebleau de 1814. Il est mis en service dans la marine royale néerlandaise sous le nom de Neptunus. Il est démoli en 1818.
Notes et références
- ↑ Registre des rôles d'équipage - Archives de la Marine.
- ↑ « Namen- und Sachverzeichnis », dans Von der Französischen Revolution bis zum Wiener Kongreß, Oldenbourg Wissenschaftsverlag, (lire en ligne), p. 143–144
- ↑ D'après The Annual Register, or General repository of history, politics, and literature : To which is Prefixed, the History of Knowledge..., Londres, Pater-noster-Row, G.G.J. & J. Robinson, (lire en ligne), p. 276, note.
- ↑ (pl) Jarosław Czubaty, Księstwo Warszawskie (1807-1815), Warszawa, Wydawnictwa Uniwersytetu Warszawskiego, , 600 p. (ISBN 978-83-235-2964-4), p. 132
- ↑ (pl) Małe państwo wielkich nadziei, seria "Dzieje narodu i państwa polskiego", zeszyt III-43, KAW, s. 1-8, 19-22., « Małe państwo wielkich nadziei », Dzieje Narodu i Państwa Polskiego, Warszawa, seria "Dzieje narodu i państwa polskiego", vol. 3,
- ↑ (pl) Jarosław Czubaty, Księstwo Warszawskie (1807-1815), Warszawa, Wydawnictwa Uniwersytetu Warszawskiego, , 600 p. (ISBN 978-83-235-2964-4), p. 133
Bibliographie
- L. V. P. Mounier, La création de l'arsenal d'Anvers et l'escadre de l'Escaut (1803-1814), École supérieure de guerre navale, 1936-1937, 65p.
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des Bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome I[réf. incomplète]
Articles connexes
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