Thomas Awah
| Thomas Awah | |
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | Camerounaise | 
| Autres activités | Militant | 
| Historique | |
| Radio | Afrik 2 Radio | 
| Télévision | Équinoxe Télévision | 
Thomas Awah, aussi appelé Thomas Awah Jr., né en 1969, est un militant et journaliste camerounais. En 2017, il est arrêté et condamné à 11 ans d'emprisonnement pour « terrorisme », « diffusion de fausses nouvelles », « hostilité à la patrie », « sécession », « insurrection » et « révolution »[1].
Biographie
Carrière
Thomas Awah est un journaliste et ancien correspondant d'Équinoxe Télévision et d'Afrik 2 Radio[2]. Il est ouvertement affilié au Cameroon Anglophone Movement (CAM), qui prône l'autodétermination des Camerounais anglophones, et participe aux manifestations de 2016-2017 et en fait des reportages en tant que journaliste[3].
Arrestation et condamnation
Thomas Awah est arrêté lors d'une ville morte, au cours de laquelle les populations locales ferment leurs commerces en guise de protestation[4]. Il espérait interviewer des habitants de Bamenda pour Afrik 2 Radio, lorsqu'il est arrêté par des officiers en possession de documents du Conseil national du Cameroun méridional (CNCM), un mouvement séparatiste[5]. Le CNCM est interdit par le gouverment quelques semaines plus tard, sous prétexte qu'il met en péril la sécurité de l'État[6]. Après son arrestation, Thomas Awah est interrogé sur le mouvement anglophone et incarcéré à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé en détention provisoire[7].
Il est jugé avec huit autres co-prévenus liés au mouvement anglophone. Depuis sa condamnation, Thomas Awah est renvoyé à la prison centrale de Kondengui. Il souffre de tuberculose, de toxoplasmose et de pneumonie, qui sont aggravées par ses conditions d'incarcération[2].
Réactions internationales
En octobre 2020, l'Organisation internationale de défense des droits de l'homme Freedom Now et le cabinet d'avocats Dechert LPP déposent une pétition auprès du Groupe de travail sur la détention arbitraire au nom de Thomas Awah[8].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Thomas Awah » (voir la liste des auteurs).
 
- ↑ (en) « Military Court Finds Macho Bibixy, Six Others Guilty of Secession », sur Journal du Cameroun (consulté le )
 - (en-US) « Thomas Awah Junior », sur Committee to Protect Journalists (consulté le )
 - ↑ (en) « Cameroon: The Cameroun Anglophone Movement (CAM) including membership, and treatment by authorities », sur Refworld (consulté le )
 - ↑ (en) AfricaNews, « Cameroon town observes ghost town despite mayor's directive », sur Africanews, 2018-07-23cest15:27:26+02:00 (consulté le )
 - ↑ « «Ces meurtres peuvent être stoppés» », Human Rights Watch, (lire en ligne, consulté le )
 - ↑ (en) « Pro-independence Anglophone group defies Cameroon government ban », sur RFI, (consulté le )
 - ↑ (en-US) « CPJ requests information on jailed Cameroonian journalists », sur Committee to Protect Journalists, (consulté le )
 - ↑ https://www.freedom-now.org/wp-content/uploads/WGAD-Petition-Thomas-Awah-Final-Draft-10.08.2020.pdf
 
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