Theódoros Deligiánnis

Theódoros Deligiánnis
Θεόδωρος Δηλιγιάννης
Fonctions
Ministre de l'Intérieur
-
Premier ministre de Grèce
Gouvernement grec de 1904 à 1905 (d)
-
Ministre des Finances
-
Premier ministre de Grèce
Gouvernement grec de 1902 à 1903 (d)
-
Ministre des Finances
-
Premier ministre de Grèce
Gouvernement grec de 1895 à 1897 (d)
-
Ministre de l'Intérieur
-
Premier ministre de Grèce
Gouvernement grec de 1890 à 1892 (d)
-
Ministre des Finances
-
Premier ministre de Grèce
Gouvernement grec de 1885 à 1886 (d)
-
Ambassadeur de Grèce en France
à partir de
Député
-
Ministre des Affaires étrangères
Ministre des Affaires religieuses
Ministre grec de l'Éducation
Biographie
Naissance
Décès
(à 85 ans)
Athènes
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Θεόδωρος Δηλιγάννης
Nationalité
Formation
Activités
Père
Panágos Deligiánnis (en)
Fratrie
Nikolaos P. Deligiannis (d)
Konstantínos Diligiánnis (d)
Autres informations
Parti politique
Membre de
Société philologique hellénique de Constantinople (d) ()
Signature

Theódoros Deligiánnis (en grec moderne : Θεόδωρος Δηλιγιάννης) (1820 - ) est un homme politique grec.

Biographie

Theódoros Deligiánnis descend d'une famille de grands propriétaires du Péloponnèse, les Deligiánnis, et nait à Langádia, berceau de la famille. Il étudie le droit à Athènes, et en 1843 il entre au ministère de l'Intérieur. Il en devient le secrétaire permanent en 1859. En 1862, il devient ministre des Affaires étrangères. En 1867, il est ambassadeur à Paris.

Il est le grand adversaire politique de Charílaos Trikoúpis. Il est le représentant de la Grèce au congrès de Berlin en 1878. Il est 5 fois premier ministre de Grèce.

Durant son dernier mandat, il est assassiné le en représailles contre les mesures rigoureuses prises par lui contre les maisons de jeu.

Le défaut principal de Deligiánnis comme homme d'État était qu'il ne pouvait pas prendre conscience que la prospérité d'un État dépendait de sa capacité à adapter ses ambitions à ses moyens. Il a représenté les vrais souhaits et aspirations de ses compatriotes, parfois avec démagogie. Sa mort fut l'occasion pour une démonstration extraordinaire de peine populaire. Il est mort dans un état d’extrême pauvreté, et une pension fut votée pour ses deux nièces qui vivaient avec lui.

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