Thar (fleuve)

le Thar

Le Thar à Jullouville.

Le cours du Thar.
Caractéristiques
Longueur 24,8 km [1]
Bassin 85 km2 [1]
Bassin collecteur le Thar
Débit moyen 0,997 m3/s (exutoire dans la baie du Mont-Saint-Michel) [2]
Nombre de Strahler 3
Organisme gestionnaire SMBCG ou syndicat mixte des bassins versants côtiers Granvillais[3]
Régime pluvial océanique
Cours
Source le Fougeray
· Localisation la Mouche
· Altitude 125 m
· Coordonnées 48° 47′ 40″ N, 1° 20′ 06″ O
Embouchure la Manche
· Localisation Saint-Pair-sur-Mer
· Altitude m
· Coordonnées 48° 48′ 12″ N, 1° 34′ 08″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche l'Allemagne
· Rive droite ruisseaux Nelet et Laune
Pays traversés France
Département Manche
Arrondissement Avranches
Cantons Villedieu-les-Poêles, Bréhal, Avranches, Granville
Régions traversées Normandie
Principales localités La Haye-Pesnel, Jullouville, Saint-Pair-sur-Mer

Sources : SANDRE:« I77-0400 », Géoportail, Banque Hydro

Le Thar est un fleuve côtier français, dans le département de la Manche, en Normandie , qui se jette dans la Manche.

Géographie

Le Thar est un fleuve côtier français de 24,8 km de long[1] qui nait à l'est de La Haye-Pesnel, sur la limite des communes de La Mouche et du Tanu[4], arrose la mare de Bouillon[4] et se jette à Saint-Pair-sur-Mer dans la baie du Mont-Saint-Michel[4].

Communes et cantons traversés

Dans le seul département de la Manche, le Thar traverse, dans le sens de l'amont vers l'aval, les onze communes[1] du Tanu, de La Mouche, La Haye-Pesnel, Hocquigny, Folligny, La Lucerne-d'Outremer, Saint-Jean-des-Champs, Saint-Aubin-des-Préaux, Saint-Pierre-Langers, Jullouville et Saint-Pair-sur-Mer, où se trouve l'embouchure. Ces communes correspondent à trois anciens cantons et à quatre nouveaux.

Toujours en matière de cantons, le Thar prend source dans l'ancien canton de La Haye-Pesnel, actuellement canton de Villedieu-les-Poêles, traverse le nouveau canton de Bréhal, l'ancien canton de Sartilly, le nouveau canton d'Avranches, et a son embouchure dans le canton de Granville, le tout dans l'arrondissement d'Avranches.

Bassin versant

Le Thar traverse trois zone hydrographiques I770, I771 et I772, pour une superficie totale de 85 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 87,31 % de « territoires agricoles », à 6,53 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 6,23 % de « territoires artificialisés », à 0,38 % de « surfaces ene eau »[1].

Le bassin du Thar s'étale d'est en ouest entre les proches bassins de deux courts fleuves côtiers au nord, la Saigne et le Boscq, de la Sienne (par son affluent l'Airou) à l'est, de la Sée (Braize) au sud-est et de la Lerre et quelques plus courts fleuves côtiers au sud. L'embouchure est à l'ouest du bassin.

Organisme gestionnaire

L'organisme gestionnaire est le SMBCG ou syndicat mixte des bassins versants côtiers Granvillais[3]

Affluents

Le Thar a trois affluents référencés[1] :

Son rang de Strahler est donc de trois.

Hydrologie

Le Thar a trois stations hydrologiques implantées à Jullouville, dont deux depuis 2005, I7913649 Lézeaux[5], et I7913659 à la Mare de Bouillon[6], mais pour l'instant, sans statistiques publiées.

Le Thar à Jullouville

Une station hydrologique est en service depuis à Jullouville, la station I7913610 à 9 m d'altitude pour 73,1 km2 de superficie[2].

Le module ou moyenne annuelle de son débit y est de 0,997 m3/s[2]

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : I7913610 - Le Thar à Jullouville pour un bassin versant de 73,1 km2 et à 9 m d'altitude[2]
(le 08-03-2016 - données calculées sur 47 ans de 1970 à 2016)
Source : Banque Hydro - Ministère de l'Écologie et du Développement durable

Étiage ou basses eaux

À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche s'établit à 0,110 m3/s, ce qui représente un peu plus du dixième du module[2].

Crues

Sur cette période d'observation, le débit journalier maximal a été observé le pour 12,70 m3/s. Le débit instantané maximal a été observé le [note 1] avec 17,00 m3/s et la hauteur maximale instantanée de 164 cm soit 1,64 m, le [2].

Le QIX 2 est de 7,8 m3/s, et le QIX 5 est de 11 m3/s[2]. Tandis que le QIX 10 est de 14 m3/s, le QIX 20 est de 16 m3/s et le QIX 50 est de 19 m3/s[2].

Lame d'eau et débit spécifique

La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 432 millimètres annuellement, ce qui est supérieur à la moyenne en France, à 300 mm/an. Le débit spécifique (Qsp) atteint 13,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].

Aménagements et écologie

Le Thar fait l'objet d'un PRCE ou programme de rétablissement de la continuité écologique[7].

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. à 5h23.

Références

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