Inabune Tazawa
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom dans la langue maternelle |
田澤稲舟 |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Conjoint |
Inabune Tazawa (田澤 稲舟), née Kin Tazawa (田澤 錦), née le - morte le , est une femme de lettres japonaise.
Biographie
Inabune Tanawa naît à Tsuruoka dans la préfecture de Yamagata, d'un père, médecin militaire, qui n'approuve pas ses ambitions littéraires[1] et d'une mère une femme d'affaires ; elle a une sœur cadette[2].
Inabune Tanawa envoie ses premiers manuscrits à des revues littéraires auxquelles elle est abonnée. Pendant son séjour à Tsuruoka, elle entre en contact épistolaire avec Yamada Bimyō et adopte le nom de plume Inabune. Elle déménage à Tokyo avec l'objectif déclaré de fréquenter l'école professionnelle pour femmes de Kyōritsu[1] où elle pourra s'initier à la peinture[2]. Melek Ortabasi, auteur de « Tazawa Inabune (1874-1896) », écrit qu'« on peut deviner » que le « véritable objectif » de la jeune femme est de s'installer à Tokyo pour échapper à un père sévère[1] qui souhaite pour elle un mariage arrangé[3].
Elle rencontre Bimyō dès son arrivée et s'inscrit à l'école[3] dont elle n'est pas diplômée[1], puis épouse l'écrivain[3]. Selon Ortabasi, du vivant d'Inabune « sa renommée avait au moins autant à voir avec les rumeurs autour de sa liaison avec Bimyō qu'avec son talent »[4].
Bimyō a des liaisons extra-conjugales, tandis qu’Inabune vit chez la mère et la grand-mère paternelle de son mari. Peu douée pour les tâches ménagères, elle participe peu à l'activité du foyer des parents de Bimyō[3]. Cependant le couple attise la curiosité de la presse. Trois mois après, ils divorcent et Inafune retourne vivre chez ses propres parents. Le Yomiuri Shimbun publie Inabune monogatari (« L'histoire d'Inabune »), inspirée du couple[5]
Inabune continue d'écrire bien que souffrant de tuberculose[5] et cela a peut-être accéléré sa fin, comme l’écrit Ortabasi[6]. Inabune meurt à l'âge de 22 ans[1] au mois de [7]. De nombreux journaux[évasif] rapportent qu'elle s'est suicidée[4] et un autre[évasif] indique qu'elle était folle[7]. Ortabasi écrit que la mort d'Inafune a mis fin ou presque à la carrière de Bimyō, suite aux critiques qu'il a reçues sur la façon dont il a traité Inafune[4].
Shigure Hasegawa a écrit une biographie romancée d'Inabune dans le cadre de Shuntaiki—Meiji Taishō josei shō (A springtime account—Portraits of women of Meiji and Taishō), série en sept parties publiées dans le Tokyo Asahi. Ortabasi écrit qu'en comparaison de la série du Yomiuri Shimbun, celle-ci est « plus sympathique ». Inabune est mentionnée dans Dawn to the West de Donald Keene. Ce dernier écrit que la mort d'Inabune est une des raisons pour lesquelles la carrière de Bimyō a pris fin et rapporte à tort qu'Inabune s'est suicidée[4].
Style
Les premiers travaux d'Inabune montrent l'influence de l'écriture de Bimyō tandis que ses œuvres ultérieures commencent à diverger dans le style. Tanaka a déclaré que les caractéristiques de Bimyō observées dans les premiers travaux comprennent des « descriptions macabres » et des « accessoires de scène non conventionnels »[7].
Ouvrages
Publié du vivant d'Inabune[7] :
- Shinobine (A Faint Tune, 1896) - vers libres[5]
- Tsuki ni Utau Zange no Hitofushi (Repentance Uttered to the Moon, 1896) - vers libres[5]
Publiés après la mort d'Inabune :
- The Temple of Godai (Godai-dō en japonais, 1896)[4]
- Traduit en anglais par Melek Ortabasi et paru dans The Modern Murasaki: Writing by Women of Meiji Japan. À partir de la page 160.
- Yuiga-Dokuson (Self-Conceit, 1897)[5] - Son dernier ouvrage[7].
Bibliographie
- Ortabasi, Melek. Tazawa Inabune (1874-1896). In: Copeland, Rebecca L. and Melek Ortabasi (editors). The Modern Murasaki: Writing by Women of Meiji Japan (Asia Perspectives: History, Society, and Culture). Columbia University Press, . (ISBN 0231510667), (ISBN 9780231510660). Commence page 151.
- Tanaka, Yukiko. Women Writers of Meiji and Taisho Japan: Their Lives, Works and Critical Reception, 1868-1926. McFarland & Company, . (ISBN 0786481978), (ISBN 9780786481972).
Notes et références
Liens externes
- (ja) Tazawa Inabune sur Aozora Bunko
Source de la traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tazawa Inabune » (voir la liste des auteurs).
- Portail de la littérature
- Portail du Japon