Symphonie no 10 de Villa-Lobos
| Symphonie no 10 Summe pater patrium: Sinfonia ameríndia com coros | |
| Tableau d'Oscar Pereira da Silva, Fondation de São Paulo (1909) | |
| Genre | symphonie oratorio |
|---|---|
| Musique | Heitor Villa-Lobos |
| Effectif | orchestre chœurs |
| Durée approximative | 60 min |
| Dates de composition | |
| Dédicataire | Mindinha |
| Création | Théâtre des Champs-Élysées (Paris) |
| Interprètes | Jean Giraudeau, Camille Maurane, Jacques Chalude avec l'Orchestre radio-symphonique de Paris et le Chœur de la radiodiffusion-télévision française |
La symphonie no 10 (Summe pater patrium: Sinfonia ameríndia com coros, Plus grand père de la patrie : symphonie amérindienne avec chœurs, oratorio) de Heitor Villa-Lobos a été composée en 1952-1953.
Historique
Heitor Villa-Lobos compose sa dixième symphonie pour le quatrième centenaire de la fondation de la ville de São Paulo[1]. Il commence à écrire à Rio de Janeiro en 1952, et il achève la partition le 15 février 1953 à New York.
Cette symphonie se fonde sur le poème Beata vergin du père José de Anchieta[2].
Elle est dédiée à la compagne de Heitor Villa-Lobos, Arminda Neves d'Almeida, surnommée Mindinha.
La dixième symphonie est créée à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, le par Jean Giraudeau, Camille Maurane, Jacques Chalude avec l'Orchestre radio-symphonique de Paris et le Chœur de la radiodiffusion-télévision française sous la direction du compositeur[3]. La revue Mercure de France estime à cette occasion qu'« Il s'agit à la vérité d'une vaste fresque à laquelle conviendrait aussi bien le nom d'oratorio , et qui est un hommage du compositeur brésilien à sa patrie[4] ».
Mouvements
La symphonie se compose de cinq mouvements :
- Allegro: "A terra e os seres" (la terre et les êtres)
- Lento: "Grito de guerra" (cri de guerre)
- Scherzo (Allegretto scherzando): "Iurupichuna"
- Lento: "A voz da terra e a aparição de Anchieta" (la voix de la terre et l'apparition d'Anchieta)
- Poco allegro
Son exécution demande cinquante-sept à soixante-trois minutes.
Discographie
- Jean Giraudeau, Camille Maurane, Jacques Chalude avec l'Orchestre radio-symphonique de Paris et le Chœur de la radiodiffusion-télévision française dirigés par Heitor Villa-Lobos, 1957 (INA).
- L'Orchestre symphonique de Santa Barbara dirigé par Gisèle Ben-Dor, 2000 (cpo).
- Orquesta Sinfonica De Tenerife dirigé par Victor Pablo Pérez, 2004 (Harmonia Mundi)[5].
- L'Orchestre symphonique de l'État de São Paulo dirigé par Isaac Karabtchevsky (pt), 2014 (Naxos)[6].
Références
- ↑ Beaufils 2014.
- ↑ Tarasti 2021.
- ↑ Beaufils 2014
- ↑ Mercure de France, volume 330, 1957, p. 324.
- ↑ (en) Andrew McGregor, « Heitor Villa-Lobos Symphony No. 10" Amerindia' », sur BBC, (consulté le ).
- ↑ (en) Andrew Clements, « Villa-Lobos: Symphony No 10 ‘Amerindia’ CD review », sur The Guardian, (consulté le ).
Bibliographie
- Marcel Beaufils, Villa-Lobos : Musicien et poète du Brésil, Éditions de l'IHEAL, (ISBN 9782371540316), p. 133-139.
- (pt) Eero Tarasti, Heitor Villa-Lobos : vida e obra (1887-1959), Editora Contracorrente, (ISBN 9788569220763).
- (en) Carol A. Hess, « The Symphony in South America », dans Brian Hart, The Symphonic Repertoire, Volume V: The Symphony in the Americas, Indiana University Press, (ISBN 9780253067548), p. 665-734.
Liens externes
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