La surprotection parentale est définie par le contrôle[1], l'intrusion[1], le contact social ou physique excessif[1] (par exemple, dormir avec l'enfant[2]), l'infantilisation[1],[2] et le rejet du comportement indépendant, entravant l'autonomie[1].
Au jeu d'échecs, la surprotection consiste à défendre des pièces ou des cases au-delà de la nécessité actuelle, afin de prévenir la création de faiblesses et d'empêcher les attaques ennemies ainsi que la surcharge de ses pièces. Pour prendre un exemple, si trois pièces blanches « surprotègent » une pièce attaquée deux fois par les Noirs, toutes les pièces blanches gagnent un degré de liberté. La surprotection est une application concrète du principe plus général de prophylaxie de l'école hypermoderne. Cette notion a été développée par Aaron Nimzowitsch[3].
Références
N. Ben Mabrouk, M. Hamza, H. Saber Abouda et I. Jraidi, « Lien prénatal et effet du vécu de la surprotection maternelle sur son développement », L'Encéphale, vol. 47, no 5, , p. 435–440 (ISSN0013-7006, DOI10.1016/j.encep.2020.10.005, lire en ligne, consulté le )
G. Venard, V. Pina Brito, P. Eeckhout et G. Zimmermann, « Quand le parent veut trop bien faire : état de la littérature sur le phénomène de surprotection parentale », Psychologie Française, vol. 68, no 2, , p. 247–260 (ISSN0033-2984, DOI10.1016/j.psfr.2021.11.001, lire en ligne, consulté le )