Sune Bergström
| Naissance | Kungsholm (d) | 
|---|---|
| Décès | 
 (à 88 ans) Stockholm | 
| Sépulture | |
| Nom dans la langue maternelle | 
Karl Sune Detlof Bergström | 
| Nom de naissance | 
Sune Karl Bergström | 
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités | |
| Père | 
Sverker Petrus Bergström (d) | 
| Mère | 
Wera Carolina Bergström (d) | 
| Conjoint | 
Maj Nelly Nelly Bergström (d) | 
| Enfant | 
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Membre de | 
Académie américaine des sciences () Académie américaine des arts et des sciences Académie royale suédoise des sciences de l'ingénieur Académie des sciences de Russie Académie nationale des sciences Académie des sciences Académie pontificale des sciences Académie des sciences de l'URSS (en) Académie royale des sciences de Suède Académie Léopoldine | 
| Distinctions | 
Sune Karl Bergström, né le à Stockholm et mort le dans la même ville, est un biochimiste suédois. Il a obtenu en 1977, un prix Lasker et en 1982 le prix Nobel de physiologie ou médecine, qu'il partage avec Bengt Samuelsson et John Vane, pour des travaux sur la prostaglandine.
Il est le père de Svante Pääbo (né en 1955), lui-meme prix Nobel de physiologie et de médecine en 2022.
Biographie
Sune Bergström nait le à Stockholm. En 1943, Bergström épouse Maj Gernandt, morte en 2007[1]. Il a deux fils : le homme d'affaires Rurik Reenstierna, avec Maj Gernandt, et le généticien évolutionniste Svante Pääbo (lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 2022), issu d'une liaison extraconjugale avec Karin Pääbo, une chimiste estonienne[2]. Les deux fils naissent en 1955 et Rurik apprend l'existence de son demi-frère Svante seulement autour de 2004[3].
Bergström est élu membre de l'Académie royale des sciences de Suède en 1965, puis président en 1983. En 1965, il est également élu membre de l'Académie royale des sciences de l'ingénieur de Suède. En 1966, il est élu membre honoraire étranger de l'Académie américaine des arts et des sciences[4]. Il est également membre de la Académie nationale des sciences des États-Unis et de la Société américaine de philosophie[5],[6].
En 1975, il est nommé membre du conseil d'administration de la Fondation Nobel en Suède[7] et reçoit le prix Louisa Gross Horwitz de l'Université Columbia, conjointement avec Bengt I. Samuelsson.
Bergström reçoit le prix Cameron de thérapeutique de l'Université d'Édimbourg en 1977[8]. En 1985, il est nommé membre de l'Académie pontificale des sciences et reçoit la médaille Illis quorum[9].
En 1982, il partage le prix Nobel de physiologie ou médecine avec Bengt I. Samuelsson et John R. Vane pour leurs découvertes concernant les prostaglandines et les substances apparentées.
Il meurt le à Stockholm.
Apports scientifiques
Notes et références
- ↑ Pearce Wright, « Sune Bergstrom », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en-US) « Paleogeneticist Svante Pääbo Picks Up Nobel Prize for Human Origins Research », sur Gizmodo, (consulté le )
- ↑ (en) Elizabeth Kolbert, « Sleeping with the Enemy », The New Yorker, (lire en ligne)
- ↑ (en) « Book of Members, 1780–2010: Chapter B », American Academy of Arts and Sciences (consulté le )
- ↑ (en) « Sune Bergstrom », sur www.nasonline.org (consulté le )
- ↑ (en) « APS Member History », sur search.amphilsoc.org (consulté le )
- ↑ « Sune K. Bergström – Biographical », sur nobelprize.org (consulté le )
- ↑ (en) « Sune Bergstrom », sur www.casinapioiv.va (consulté le )
- ↑ (sv) « Regeringens belöningsmedaljer och regeringens utmärkelse: Professors namn » [archive du ], sur Regeringskansliet, (consulté le )
Liens externes
- (en) Curriculum vitae sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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