Students for Liberty
| Fondation |
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| Sigle |
SFL |
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| Type | |
| Forme juridique | |
| Objectif |
Soutien aux associations étudiantes libérales[3] |
| Méthode |
Formation et programmes de leadership[3] |
| Idéologie | |
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| Site web |
Students for Liberty (SFL, littéralement « Étudiants pour la liberté ») est une organisation internationale à but non lucratif aidant les étudiants libéraux à militer pour leurs idées, notamment aux abords de leurs établissements d'enseignement (universités, etc.).
Elle organise des sessions de formation en ligne (en leadership et en philosophie politique) et des conférences. En outre, certaines branches locales sont remarquées dans la presse pour leurs campagnes de propagande, leurs manifestations ou encore leurs tribunes.
Liée financièrement à diverses fondations de la famille Koch, SFL fait partie du réseau libertarien international Atlas Network.
Objectif
SFL aide les étudiants à développer le militantisme libéral dans les établissements d'enseignement supérieur[3].
Ce soutien se traduit par des initiatives d'éducation et de formation, dont l'objectif est d'enseigner les grands principes du libéralisme aux étudiants désireux de travailler pour l'organisation ; en outre, le think tank cherche à développer des compétences en matière de leadership et de management afin de former des leaders étudiants[3].
Outre l'éducation politique et la formation au leadership, SFL offre des ressources financières et organisationnelles, des plateformes en ligne et des connexions au sein des réseaux de think tanks néolibéraux[3]. De nombreux événements organisés par SFL et le réseau Atlas visent également à mettre en relation des think tanks néolibéraux et conservateurs ou des groupes d'étudiants avec des entrepreneurs désireux de les financer[3].
Création
Students for Liberty est créé en 2008 par un bénéficiaire d'une bourse d'études de l'Institute for Humane Studies, une des fondations de la famille Koch[1], dans un contexte d'engouement libertarien chez les jeunes pour la candidature de Ron Paul à l'élection présidentielle américaine de 2008[3].
Actions
En , l'organisation lance une campagne pour mettre fin à la guerre contre la drogue dans le monde. Elle publie des vidéos, des infographies et d'autres documents en dix-huit langues en Amérique du Nord, en Europe, en Amérique latine et en Afrique, expliquant que la prohibition des drogues entraîne une série de conséquences inattendues[4].
Au Brésil, la branche locale de SFL, créée en [3], contribue activement à la destitution de la présidente Dilma Rousseff en [5]. Certains manifestants anti-Rousseff sont formés par Students for Liberty[2].
En , la branche canadienne de SFL milite contre le projet du gouvernement Justin Trudeau d'obliger les fabricants de tabac à utiliser des emballages neutres pour leurs produits[6].
En , la branche de l'université de León (Espagne) remet un « prix Alexis de Tocqueville[7] ».
Dans les années 2010, la branche française investit des think tanks comme l'institut Sapiens ou GenerationLibre et publie des tribunes dans la presse, notamment Le Figaro et Le Point[5]. En , son coordinateur et son secrétaire général s'opposent aux propositions de la Convention citoyenne pour le climat[5].
Financement
Students for Liberty fait partie du réseau libertarien international Atlas Network[1],[2].
En 2016, l'organisation affiche un budget de 4 millions de dollars[5]. En 2024, son revenu s'élève à 5,11 millions de dollars[8].
De 2009 à 2023, SFL reçoit plus d'un million de dollars de la part de diverses fondations de la famille Koch[1],[9],[10]. Entre 2017 et 2019, elle reçoit également des dons de plus de 100 000 dollars de la part de l'Atlas Network[9]. Elle reçoit enfin un don unique de 10 000 dollars du Cato Institute[5],[9].
SFL est lié au Consumer Choice Center (CCC), une organisation de lobbying en faveur du libre choix des consommateurs, qui s'oppose notamment aux restrictions sur la vente de tabac et de cigarette électronique en raison des motivations libérales de l'organisation[1],[9].
Notes et références
- « Vaping: The real dollars behind fake consumer organisations », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) Dom Phillips, « Brazil's right on the rise as anger grows over scandal and corruption », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (en) Evandro Coggo Cristofoletti et Milena Pavan Serafim, « Neoliberal student activism in Brazilian higher education: The case of ‘Students For Liberty Brasil’ », Learning and Teaching, vol. 15, no 1, , p. 67–91 (ISSN 1755-2273 et 1755-2281, DOI 10.3167/latiss.2022.150105, lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en-GB) « Student movement launches global campaign to end the war on drugs », sur City A.M. (en), (consulté le )
- Olivier Petitjean, « La mouvance libertarienne s'installe en France pour dénigrer toute transition écologique », sur Basta !,
- ↑ (en) Yaël Ossowski, « No Nanny: Students For Liberty Take To Parliament Hill On World No Tobacco Day », sur HuffPost, (consulté le ).
- ↑ (es) 20minutos, « 'Students for liberty' distingue al catedrático José Luis Placer con el premio 'Alexis de Tocqueville' », sur www.20minutos.es, (consulté le )
- ↑ (en) Andrea Suozzo, Alec Glassford, Ash Ngu, Brandon Roberts, « Students For Liberty Incorporated - Nonprofit Explorer », sur ProPublica, (consulté le )
- (en-US) Clare Carlile, « US Oil-Linked Pressure Group Attacks EU Green Policies, Breaks Lobbying Rules », sur DeSmog (en), (consulté le )
- ↑ (en) Pam Vogel, « The Conservative Dark-Money Groups Infiltrating Campus Politics », sur Media Matters for America, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- Portail des associations
- Portail du libéralisme