Steenkerke
| Steenkerke | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | Belgique | ||||
| Région | Région flamande | ||||
| Communauté | Communauté flamande | ||||
| Province | Province de Flandre-Occidentale | ||||
| Arrondissement | Furnes | ||||
| Commune | Furnes | ||||
| Code postal | 8630 | ||||
| Zone téléphonique | 058 | ||||
| Démographie | |||||
| Population | 434 hab. (1/1/2020[1]) | ||||
| Densité | 36 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 51° 03′ nord, 2° 41′ est | ||||
| Superficie | 1 204 ha = 12,04 km2 | ||||
| Localisation | |||||
| Localisation de Steenkerke au sein de Furnes | |||||
| Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
| |||||
Steenkerke est une section de la ville belge de Furnes située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1971.
Démographie
Évolution démographique
- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements[2].
Histoire
Monastère de Steneland
Steenkerke aurait été le lieu d'implantation du « monastère » de Saint-Sauveur de Stenenland fondé au IXe siècle[3]. il dépendait de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer. L'emplacement de ce « monastère », qui ne fut sans doute qu'une église, n'est pas connue, les érudits ont proposé plusieurs implantations possible, Steenkerke parait plausible[4].
Une dame nommée Ébertrude, peut-être originaire de Steenkerke aurait fondé l'église[5]. Elle meurt à Rome lors d'un voyage fait avec son fils Goibert, riche propriétaire de la région de Saint-Omer et son petit-fils Guntbert (Guntbert de Saint-Bertin)[6]. Au retour de Rome, Goibert établit une fondation le , dotant le dit monastère de nombreux biens[7].
Cette dotation initiale fut suivie de compléments faisant que 30 ans plus tard en 857, le couvent possédait des biens, estimés à deux cents hectares, dans de nombreuses localités. Ces possessions permettaient d'assurer l'entretien de 300 pauvres[7].
Le monastère de Steneland était davantage une église rurale qu'un monastère, habitée par un prêtre assisté de quelques clercs non religieux. Il est resté modeste[8].
Un inventaire dressé en 868 donne une liste limitée d'objets sacrés utilisés pour le service divin et quelques livres (missel, bibles,...)[9]
En revanche au XIVe siècle, le monastère n'existe plus, il ne figure plus dans la Chronique de Saint-Bertin établie à cette époque[10]. Il est possible qu'il ait disparu dès le courant du Xe siècle[11].
Références
- ↑ https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
- ↑ https://bib.kuleuven.be/ebib/project-belgische-historische-tellingen
- ↑ Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, « Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts », sur Gallica, 1869-1870 (consulté le ), p. 277-286.
- ↑ Chantal Zoller-Devroey, « Le domaine de l'abbaye Saint-Pierre de Corbie en Basse-Lotharingie et en Flandre au Moyen- Âge (2e partie) », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 54, no 4, , p. 1081. (DOI 10.3406/rbph.1976.3119, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Georges Coolen, « Guntbert de Saint-Bertin », Revue du Nord, vol. 40, no 158, , p. 214. (DOI 10.3406/rnord.1958.2279, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Georges Coolen, « Guntbert de Saint-Bertin », Revue du Nord, vol. 40, no 158, , p. 213–214. (DOI 10.3406/rnord.1958.2279, lire en ligne, consulté le )
- Georges Coolen, « Guntbert de Saint-Bertin », Revue du Nord, vol. 40, no 158, , p. 215. (DOI 10.3406/rnord.1958.2279, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Georges Coolen, « Guntbert de Saint-Bertin », Revue du Nord, vol. 40, no 158, , p. 216. (DOI 10.3406/rnord.1958.2279, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Georges Coolen, « Guntbert de Saint-Bertin », Revue du Nord, vol. 40, no 158, , p. 216-217. (DOI 10.3406/rnord.1958.2279, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Georges Coolen, « Guntbert de Saint-Bertin », Revue du Nord, vol. 40, no 158, , p. 214. (DOI 10.3406/rnord.1958.2279, lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en) « Gallia irradiata: Saints et sanctuaires dans le nord de la Gaule du haut Moyen Âge 3515083537, 9783515083539 », sur dokumen.pub (consulté le ), p. 112.
Voir aussi
- Portail de la Flandre-Occidentale