Stanislas Devaud
| Stanislas Devaud | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (5 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
| Élection | 26 avril 1936 |
| Circonscription | Constantine |
| Législature | XVIe (Troisième République) |
| Groupe politique | RIAS |
| Prédécesseur | Jules Cuttoli |
| Successeur | Circonscription supprimée |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Le Péage-de-Roussillon |
| Date de décès | (à 67 ans) |
| Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine |
| Nationalité | française |
| Parti politique | PSF |
| Conjoint | Marcelle Devaud |
| Profession | Professeur |
| Distinctions | Croix de Guerre Croix du Combattant volontaire Chevalier de la Légion d'honneur (1940) |
Stanislas Devaud, né le à Péage-de-Roussillon (Isère) et mort le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un professeur de philosophie et homme politique français, député d'Algérie de 1936 à 1942.
Biographie
Stanislas Séraphin Augustin Devaud est le fils de Joseph Georges Devaud, employé de soierie, et Marie Joséphine Goubin[1].
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il est engagé volontaire en novembre 1914 au sein du 22e régiment d'infanterie coloniale (22e RIC). Le , il est grièvement blessé à Massiges par shrapnel au genou droit. Il est cité à l'ordre de l'armée, décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec palme[2].
Après la guerre, pensionné pour invalidité depuis le [3], il reprend ses études à Paris. Alors qu'il est surveillant au lycée Janson-de-Sailly, il rencontre Augustin Ibazizen, surveillant comme lui, avec qui il se lie d'amitié et qu'il reverra ensuite aux Croix-de-Feu puis au Parti social français (PSF)[4].
Agrégé de philosophie en 1922, il est nommé l'année suivante au lycée de Constantine, en Algérie.
Membre à la fois des Croix-de-Feu du colonel de la Rocque et des Jeunesses patriotes, il échoue de peu aux élections législatives de 1932[5]. Il est élu en 1936 député de Constantine. Il milite ensuite au Parti social français (PSF), qui a pris la suite des Croix de Feu.
Le , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, et entre en 1941 au Conseil national de Vichy. En 1943, il reprend l'enseignement, à Saint-Maur, puis à Neuilly, jusqu'à sa retraite en 1961.
Il abandonne toute participation à la vie politique. En revanche, c'est son épouse, Marcelle Devaud, qui entreprend une carrière parlementaire, comme sénatrice de la Seine de 1946 à 1958, puis comme députée de la Seine de 1958 à 1962.
Il meurt le à Neuilly-sur-Seine.
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur (1940)[1]
- Médaille militaire (1919)[1]
- Croix de guerre -, palme de bronze (1919)[1]
- Croix du combattant volontaire - (1935)[1]
- Insigne des blessés militaires
Sources
- « Stanislas Devaud », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Notes et références
- Dossier de la Légion d'honneur de Stanislas Devaud, base Léonore en liens externes.
- ↑ Registre matricule no 506 du bureau de Vienne (38), classe 1916, cote 1NUM/1R1576_01.
- ↑ Journal officiel du 29 septembre 1917, p. 7706 (lire en ligne).
- ↑ Augustin Ibazizen, Le Testament d'un Berbère, préface de René Rémond, Albatros, 1984, p. 54.
- ↑ Albert Kéchichian, Les Croix de Feu à l'âge des fascismes, Travail famille patrie, Champ Vallon, 2006
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Portail de la politique française