Stanisław Baliński

Stanisław Baliński
Biographie
Naissance
Décès
(à 86 ans)
Londres
Pseudonyme
Stephen Baley
Nationalité
Activité
Famille
House of Baliński (d)
Père
Ignacy Baliński (d)
Mère
Maria Chomętowska (d)
Autres informations
Distinctions
Liste détaillée

Stanisław Baliński, né le à Varsovie et mort le à Londres, était un poète, écrivain et diplomate polonais[1].

Biographie

Fils d'Ignacy h. Jastrzębiec (1862-1951) et de Maria née Chomętowska h. Lis (1868-1934), frère d'Antoni Edward (1907-1990), employé diplomatique[2]. Il étudie les études polonaises à l'Université de Varsovie, la théorie musicale et la composition à l'École supérieure de musique de Varsovie, et étudie également le droit. En 1920, il devient membre du groupe poétique Skamander. À partir du 1er décembre 1922, il commence à travailler au ministère des Affaires étrangères. Il a passé cinq ans en mission en Chine, puis au Brésil et en Perse. Il a beaucoup voyagé en Europe, en Amérique du Sud, en Extrême-Orient et au Moyen-Orient, en Afrique du Nord[3].

Après l'agression du Troisième Reich et de l'URSS contre la Pologne (1939), il se rend à Paris via la Roumanie, puis en Grande-Bretagne. En 1939-1940, il était employé au ministère de l'Information et de la Documentation du gouvernement polonais en exil. De 1940 à 1945, il est employé au ministère polonais des Affaires étrangères à Londres[4]. Après avoir été nommé ministre des Affaires étrangères du 30 novembre 1944 à janvier 1945, Adam Tarnowski fut chargé d'affaires auprès du gouvernement tchécoslovaque en exil. Après la guerre, Baliński, opposant déclaré à Yalta et au gouvernement communiste, décida de rester à Londres[5]. Dans les années 1950, il travailla pour les stations de radio Free Europe et Voice of America. À partir de 1945, il fut membre du PEN Club anglais.

Dans l'entre-deux-guerres, il publie notamment dans les revues « Skamander » et « Literary News ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, il écrit dans les revues « Wiadomości Polskie » (1940-1944), « Nowa Polska » (1942-1944), « Dziennik Polski i Dziennik Żołnierza » (1944). Après la guerre, entre autres, dans « Wiadomosci », il signe une lettre des écrivains polonais à l'étranger, se solidifiant avec les signataires de la protestation contre les changements de la Constitution de la République populaire de Pologne (Lettre 59). Lauréat du Prix de l'Association des écrivains polonais à l'étranger en 1981[6].

Sa tombe symbolique se trouve au cimetière Powązki à Varsovie (section T-2-2). Sa chanson Mój Kapitanie, już wieczór a été popularisée par Sława Przybylska, en l'interprétant sur la musique de Włodzimierz Korcz[7].

Références

  1. « Przeczytaj - Zintegrowana Platforma Edukacyjna », sur zpe.gov.pl (consulté le )
  2. « Stanisław Baliński-Jundziłł z Balina h. Jastrzębiec »
  3. (pl) « O (nie)świadomej twórczości na podstawie "Ty która jesteś poezją…" Stanisława Balińskiego. », sur Przystanek nauka, (consulté le )
  4. (pl) « Stanisław Baliński », sur Lubimyczytać.pl (consulté le )
  5. (pl) « Stanisław Baliński - biografia, wiersze, utwory », sur poezja.org (consulté le )
  6. « Lista laureatów – 1951-2011 – Związek Pisarzy Polskich na Obczyźnie », sur www.zppno.org (consulté le )
  7. « Mój kapitanie, już wieczór - Utwory - Cyfrowa Biblioteka Polskiej Piosenki », sur bibliotekapiosenki.pl (consulté le )

Liens externes

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