Société des amis du peuple

Société des amis du peuple
Histoire
Dissolution
Cadre
Type

La Société des amis du peuple est une association républicaine fondée pendant les Trois Glorieuses, révolution qui donna naissance à la monarchie de Juillet.

Le Manifeste qui fonde la Société des amis du peuple est publié en . Il mentionne une première réunion de républicains, le , décidée en réaction à la proclamation du duc d'Orléans. Les premiers jours d', la Société tente, sans succès, d'empêcher l'accession au trône de Louis-Philippe.

L'association regroupe des avocats, marchands, médecins, étudiants mais peu d'ouvriers[1].

Existence éphémère

Accusée par le ministre de l'intérieur Guizot d'être responsable du désordre, la Société des amis du peuple est dissoute le sur la base de l'article 291 du Code pénal sur le droit d'association, non aboli. Elle ne disparaît pas pour autant.

Elle se désagrège petit à petit ; de nouvelles associations prennent le relais, telle la Société des droits de l'homme.

Influence

Jusqu'à , la Société des amis du peuple prend position vis-à-vis de nombreux événements politiques. Elle est soupçonnée d'avoir guidé la participation française à la révolution belge de 1830 depuis Bruxelles, particulièrement lors de l'insurrection d’août 1830 en Belgique qui mena à la révolution belge. Charles-Victor De Bavay dans son ouvrage Histoire de la Révolution Belge de 1830 paru en 1873, prétend que « Ce sont les colporteurs de la révolution de Juillet, envoyés par la société des amis du peuple qui ont déclenché le mouvement. ».

En , 19 républicains sont accusés de complot lors des émeutes de , parmi lesquels une dizaine sont membres de la Société.

Membres notables

Bibliographie

Articles connexes

Références

  1. Caron, p. 173.
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