Trafiquants d'esclaves

Trafiquants d'esclaves

Titre original Die Sklavenjäger
Réalisation Jürgen Goslar
Scénario Jürgen Goslar
Chick Morrison
Acteurs principaux
Sociétés de production Lord-Film-Produktion
Grünwald
Pays de production Allemagne de l'Ouest
 Afrique du Sud
Genre drame racial
action-aventures
Durée 98 minutes
Sortie 1977

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Trafiquants d'esclaves (allemand : Die Sklavenjäger ; afrikaans : Slavendrijvers) est un film ouest-germano-sud-africain réalisé par Jürgen Goslar et sorti en 1977.

Le film, présenté en avant-première au Festival de Cannes 1977, aborde sous une forme racoleuse les dérives tardives de l'esclavage en Afrique à la fin du XIXe siècle. Tourné en Rhodésie (actuel Zimbabwe), le film est mal reçu par la critique[1],[2].

Synopsis

L'Afrique de l'Est, au début des années 1880. Le commerce mondial des esclaves est officiellement quasiment aboli, mais juste avant que la région ne passe sous domination coloniale allemande, les marchands d'esclaves arabes et portugais se livrent encore à de graves luttes de possession. Les deux camps font preuve d'une violence extrême, tant contre les Noirs capturés que contre leurs concurrents respectifs. Les deux camps sont dirigés d'une part par Hassan, l'Arabe despotique qui n'hésite pas à abattre l'un ou l'autre esclave pour amuser ses invités dans sa propriété, et d'autre part par le rude DaSilva, son homologue portugais, qui n'a rien à lui envier en termes de brutalité. Lors de la capture d'esclaves noirs, les deux camps se livrent une concurrence acharnée et ne se font aucun cadeau.

C'est dans cette ambiance de chasse à l'homme impitoyable que se retrouve un petit groupe de voyageurs européens autour du diplomate allemand Max von Erken et de sa femme. Le Britannique Steven Hamilton, grand et mince, fait également partie du groupe. Après une indifférence initiale à l'égard des indigènes noirs, ce dernier commence à se rendre compte que la chasse à l'homme est profondément inhumaine et condamnable. Il se retrouve ainsi rapidement en opposition avec son oncle Alec Mackenzie, qui fait certes aussi de bonnes affaires avec les « esclaves nègres », comme on les appelait jusqu'au XXe siècle, mais qui traite sa « marchandise » avec beaucoup plus de soin. Bientôt, la révolte d'Hamilton contre les chasseurs inhumains et les trafiquants d'êtres humains le place entre tous les fronts et l'enchaîne. Certains Noirs commencent finalement à se rebeller contre leurs oppresseurs, et Hamilton sait désormais définitivement où il se situe.

Le film se termine par l'entretuerie de tous les protagonistes, à l'exception de l'Arabe Hassan, qui contrôle désormais seul le marché des esclaves.

Fiche technique

Distribution

Notes et références

  1. (de) Klaus Brüne (Red.): Lexikon des Internationalen Films. Band 7, Reinbek bei Hamburg 1987, S. 3491.
  2. (de) Kay Weniger: Das große Personenlexikon des Films. Die Schauspieler, Regisseure, Kameraleute, Produzenten, Komponisten, Drehbuchautoren, Filmarchitekten, Ausstatter, Kostümbildner, Cutter, Tontechniker, Maskenbildner und Special Effects Designer des 20. Jahrhunderts. Band 3: F – H. Barry Fitzgerald – Ernst Hofbauer. Schwarzkopf & Schwarzkopf, Berlin 2001, (ISBN 3-89602-340-3), S. 331.
  3. « Trafiquants d'esclaves », sur encyclocine.com
  4. (it) « Slavers - Die Sklavenjäger », sur filmportal.de

Liens externes

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