Sigismond-Frédéric de Berckheim
| Sigismond-Frédéric de Berckheim | ||
| Sigismond-Frédéric de Berckheim, miniature de Jean-Urbain Guérin, vers 1815. | ||
| Naissance | Ribeauvillé, Alsace |
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|---|---|---|
| Décès | (à 47 ans) Paris |
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| Origine | France | |
| Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France |
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| Arme | Infanterie Cavalerie |
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| Grade | Général de division | |
| Années de service | 1786 | |
| Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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| Faits d'armes | Première bataille de Polotsk | |
| Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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| Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile (12e colonne) | |
Sigismond-Frederic de Berckeim, né le à Ribeauvillé en Alsace et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l'Empire.
Biographie
D'une vieille famille de noblesse d'Alsace, il entre à 14 ans comme sous-lieutenant dans le régiment de La Marck, parcourt rapidement les grades inférieurs et devient, à peine âgé de 30 ans, colonel du 1er régiment de cuirassiers le .
Sous l'Empire, il assiste aux combats de Heilsberg, Friedland, Eckmühl, Essling, Wagram et Znaïm. Promu général de brigade le , il est créé baron de l'Empire le . Pendant la campagne de Russie, il se distingue encore à Polotsk, où il dégage une grande partie de l'artillerie du 2e corps enveloppée dans une charge de cavalerie russe, et enfin à la Bérézina. Il est élevé au grade de général de division le .
Écuyer de Napoléon Ier, il reçoit le commandement de la division de cavalerie formée des quatre régiments de gardes d'honneur.
La Restauration française, à laquelle il se rallie en 1814 ― ce qui ne l'empêche pas de revenir à l'Empereur pendant les Cent-Jours ― lui confère d'autres titres : deux fois désigné par le collège de département du Haut-Rhin, les et , il est nommé député, et devient inspecteur-général de la cavalerie, par la protection du duc d'Angoulême. Il vote à la Chambre des députés avec les royalistes constitutionnels, sans jamais monter à la tribune.
Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
Son neveu, Sigismond Guillaume de Berckheim (1819-1884), est un général français du Second Empire et des débuts de la IIIe République.
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur le ;
- Officier de la Légion d'honneur le ;
- Commandeur de la Légion d'honneur le .
Armoiries
| Figure | Blasonnement |
| Armes du baron Berckheim et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris))
D'or à la croix de gueules ; franc quartier des barons tirés de l'armée.[1],[2] |
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Céline Borello, « Sigismond-Frédéric de Berckheim », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 243-244 (ISBN 978-2846211901)
- « Sigismond-Frédéric de Berckheim », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Hélène Georger-Vogt, « Frédéric Sigismond de Berckheim », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 3, p. 173
Articles connexes
- 1er régiment de cuirassiers ;
- Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile ;
- 4e corps d'armée (France) ;
- Armorial des barons de l'Empire ;
- Ordre de bataille de la Grande Armée pendant la campagne de Russie
Liens externes
- Service Historique de l'Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Cote : 7 Yd 595.
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
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