Sidi Bouabid Cherki

Bouabid Al-Charki
Biographie
Naissance
1522
Grotte de Douh, Tadla
Décès
Nom dans la langue maternelle
أبو عبيد محمد بن بلقاسم بن محمد الزعري الشرقي السمري العمري العدوي القرشي
Activité
Appartenance ethno-culturelle
Père
Sidi Ben Belkacem
Enfant
Cheikh Sidi Abu al‑Nasr Abdelkader
Cheikh Sidi al‑Ghazwani Bushaqur
Cheikh Sidi Abdel Salam
Cheikh Sidi al‑Hajj al‑Meknassi
Cheikh Sidi al‑Morsli
Cheikh Sidi al‑Harithi
Cheikh Sidi al‑Maliki
Cheikh Sidi al‑Daqqaq
Cheikh Sidi al‑Tanji
Cheikh Sidi al‑Tunsi
Lalla Amira (Lalla Mira)
Autres informations
Religion
Ordre religieux
Charqāwiyya

Abū ʿUbayd Muḥammad ibn Bilqāsim ibn Muḥammad al-Zaʿrī ibn ʿUmar al-Sharqī al-Samrī al-ʿUmarī al-ʿAdawī al-Qurashī (en arabe : أبو عبيد محمد بن بلقاسم بن محمد الزعري الشرقي السمري العمري العدوي القرشي) ou appelé autrement Sidi Bouabid Al-Charki (en arabe : سيدي بوعبيد الشرقي), né entre 1520 et 1522 et mort la première nuit de Muharram 1010 (4 Juillet 1601), est un théologien soufi et le fondateur de la confrérie Charqāwiyya au Maroc[1].

Biographie

C’est un éminent soufi qui est le 24e descendant du Calife Omar ibn al-Khattâb. Il existe d'autres affirmations, le rattachant à la tribu Ouardigha[2]. Le fondateur de la ville Bejaâd, Sidi Bouabid Cherki est né dans un petit village qui se trouve à 3 km de la ville de Tadla à côté du fleuve Oum Errabiâ en 926 de l'hégire. Il a appris le Coran et la science entre les mains de son père Sidi Ben Belkacem.

Il a passé une grande partie de sa vie dans la ville de Marrakech. Puis, il est retourné dans sa ville natale pour s’installer après au Moyen Atlas dans un lieu appelé « Ighrām al-ʿAlam » où il a consacré tout son temps à se rapprocher de Dieu.

En 966 de l'hégire, Sidi Bouabid Cherki est allé à Kasbat Tadla et, à 23 km de cette ville, a installé sa tente puis a commencé à construire une mosquée et à creuser un puits. C’est là qu'il va fonder la ville de Bejaâd et la Zaouia Cherkaouia[1].

Depuis lors, la ville et la Zaouïa deviennent un rayonnement exceptionnel culturel, religieux, économique, social et politique aussi bien au niveau régional que national. Rappelons que la zaouïa constituait une étape d’escale et de transit par excellence pour les caravanes commerciales reliant les centres de Fès et de Marrakech à travers Tadla, Zaër et Meknès[3]. Et, à travers ces événements, la zaouia devient l’intermédiaire principal dans la diffusion des préceptes de la religion et de la culture musulmanes puisqu’elle appartient à la Tariqa Jazouliya-Shadiliya du temps de la dynastie Saâdienne.

Postérité

Notes et références

  1. Mounir Siraj, « Sidi Bouabid Cherki, le protecteur de Boujaâd », sur Aujourd'hui le Maroc, (consulté le )
  2. Bnews, « تاريخ أصول خريبكة », sur برشيد نيوز berrechid news (consulté le )
  3. (ar) mouhcine, « زاوية أسّست مدينة .. "كتاب بديع" يحكي قصة بوعبيد الشرقي وأبي الجعد », sur Hespress - هسبريس جريدة إلكترونية مغربية,‎ (consulté le )
  4. LE MATIN, « Moussem de Sidi Bouabid Charki et développement de Ouardigha : sous le signe du renouveau historique », sur Le Matin.ma, (consulté le )
  5. « Tombée de rideau sur le Moussem religieux annuel Sidi Bouaâbid Cherki à Bejaâd », sur Médias24 numéro un de l'information économique marocaine (consulté le )
  6. « Le Moussem de Sidi Bouabid Charqui du 24 au 26 septembre courant », sur Maghress (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

Articles connexes

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