Sidérations

Sidérations
Auteur Richard Powers
Pays États-Unis
Genre Roman
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Bewilderment
Éditeur W. W. Norton & Company
Lieu de parution New York
Date de parution
ISBN 978-0-393-88114-1
Version française
Traducteur Serge Chauvin
Éditeur Actes Sud
Lieu de parution Arles
Date de parution
Nombre de pages 400
ISBN 978-2-330-15318-2
Chronologie

Sidérations (titre original : Bewilderment) est un roman de l'écrivain américain Richard Powers publié aux États-Unis le et paru en français le lendemain, le , chez Actes Sud. Il constitue la suite de L'Arbre-monde, paru en 2018, qui a remporté le prix Pulitzer de la fiction l'année suivante.

Historique du roman

Lors de sa parution en français le roman est tiré par Actes Sud à 50 000 exemplaires[1].

Résumé

Le protagoniste,Théo Byrne s’occupe seul de son fils Robin, dont la mère, Alyssa, vient de décéder dans un accident de voiture.Inspiré par l'activisme écologique convaincue de sa mère qui se battait contre la souffrance animale et la disparition des espèces,Théo est astrobiologiste et recherche des traces de vie dans l’univers et crée des mondes où la vie est possible. Il embarque régulièrement Robin dans l’imaginaire astronomique et à bord d’exoplanètes répertoriées dans son guide. Ces voyages virtuels de toute beauté, invitent le lecteur à la contemplation. Ces voyages permettent à Théo et Robin de nouer une vibrante et puissante relation père/fils. Ces voyages permettent à Robin d’oublier pour un temps ce que les hommes font de la Terre et de se protéger.

Robin étant d'une sensibilité particulière, il est sujet à des crises de rages handicapantes à l'encontre des personnes non respectueuses de la planète. Par l’intermédiaire d’un neurologue vers qui Théo se tourne, Robin est traité par une technique expérimentale proche du neurofeedback, une technique d’intelligence artificielle permettant de mieux décrypter le cerveau, de la cartographier, de contrôler les émotions et de le mettre en relation avec le cerveau de sa Maman. Grâce à cette technique Robin arrive à développer son l’empathie pour les animaux, les végétaux, et même les personnes qui n’ont pas encore compris comme elles peuvent être néfastes à l’environnement.

La dénonciation de Richard Powers de ce monde au bord du chaos politique et climatique est susceptible d'interroger la vision globale du lecteur sur le monde qui l'entoure.

Accueil de la critique

À sa parution dans l'espace anglophone, le livre reçoit une critique mitigée du New York Times qui qualifie le roman de « salut écologique » à la « sentimentalité âpre » mais « trop doux, sucré et démesuré dans sa piété envers la nature »[2] et plus positive du Guardian qui y voit une « tendre romance familiale de science-fiction »[3].

Éditions

Notes et références

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