Sibir (brise-glace, 1977)
| Sibir (Сибирь) | |
|   Le Sibir en 2012  | |
| Type | Brise-glace | 
|---|---|
| Classe | Classe Arktika[1] | 
| Histoire | |
| Constructeur | Chantier naval de la Baltique, Saint-Pétersbourg | 
| Fabrication | acier | 
| Quille posée | 26 juin 1974 | 
| Lancement | 23 février 1976 | 
| Commission | 28 décembre 1977 | 
| Statut | Mis hors service en 1992, en cours de démolition[2] | 
| Équipage | |
| Équipage | 189 | 
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 148 m | 
| Maître-bau | 30 m | 
| Tirant d'eau | 11 m | 
| Déplacement | 23000 tonnes | 
| Port en lourd | 4096[3] | 
| Tonnage | 20665[3] | 
| Propulsion | 
  | 
| Vitesse | 20,6 nœuds (38,2 km/h) | 
| Caractéristiques militaires | |
| Aéronefs | Hélisurface et hangar pour un hélicoptère Mil Mi-2, Mil Mi-8 ou Kamov Ka-27 | 
| Carrière | |
| Propriétaire | FSUE Atomflot | 
| Pavillon | Russie | 
| Port d'attache | Mourmansk, Union soviétique de 1977 à 1992 et Russie depuis 1992 | 
| Indicatif | UWDS | 
| MMSI | 273138200 | 
| IMO | 7604491[4],[5] | 
| ENI | 273138200 | 
Le Sibir (en russe : Сибирь ; littéralement : Sibérie) est un brise-glace à propulsion nucléaire russe de Classe Arktika construit en 1977. Il est le seul brise-glace de sa classe qui ne possède pas une superstructure rouge.
Son tonnage brut est de 20655 tonnes et son port en lourd de 4096 tonnes[3].
Le navire a été retiré du service en 1992. En 2012 il était amarré à Mourmansk, dans l’attente de sa mise à la ferraille[6]. Rosatomflot a annoncé en octobre 2016 son prochain remorquage vers le chantier naval de Nerpa, à une vingtaine de kilomètres au nord de Mourmansk dans la baie de Kola. Ce chantier possède des décennies d’expérience dans le démantèlement de sous-marins militaires à propulsion nucléaire, vestiges de la guerre froide. La plupart des sous-marins avaient été proprement découpés et les compartiments de leurs réacteurs sécurisés, ce qui a permis au chantier naval de Nerpa de commencer le démantèlement des navires les plus anciens de la flotte de brise-glaces nucléaires. En plus du Sibir, ses navires jumeaux Rossiya, Arktika et Sovyetskiy Soyuz étient alor tous en attente de démantèlement. Le compartiment du réacteur du Sibir et les autres parties contaminées radioactives doivent être transportées dans la baie de Saida, sur la côte de la péninsule de Kola, où la Russie dispose d’un site de stockage géant, construit en mer avec l’aide de l’Allemagne, pour assurer la sécurité nucléaire[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sibir (1977 icebreaker) » (voir la liste des auteurs).
 
- ↑ (ru) « Атомный ледокол "Сибирь" », sur Росатомфлот (consulté le ).
 - ↑ (en-GB) Thomas Nilsen, « Reactors removed from «Sibir» », sur thebarentsobserver.com, (consulté le ).
 - (en) « Ship SIBIR (Icebreaker) Registered in - Vessel details, Current position and Voyage information - IMO 7604491, MMSI -7604491, Call sign », sur MarineTraffic (consulté le ).
 - ↑ « SIBIR, Icebreaker - Détails du bateau et situation actuelle - IMO 7604491 », sur VesselFinder (consulté le ).
 - ↑ « SIBIR Current Position IMO 7604491, Icebreaker », sur Marine Vessel Traffic (consulté le ).
 - ↑ (en) Trude Pettersen, « Russia scraps three nuclear icebreakers », sur Barents Observer, (consulté le ).
 - ↑ (en-GB) Thomas Nilsen, « Last voyage for «Sibir» », sur The Barents Observer, (consulté le ).
 
- Portail du monde maritime
 - Portail de la Russie