Siège de coffre

Un siège de coffre, rumble seat (anglais américain), siège dicky, dickie ou dickey (anglais britannique), également appelé siège de belle-mère,[1] est un siège extérieur, repliable en général, à l'arrière d'un autocar, d'une voiture hippomobile ou des premières automobiles. Selon sa configuration et les options, il fournit des sièges rembourrés, plus ou moins exposés ou protégés, pour un ou deux passagers.

Histoire

Des sièges supplémentaires occasionnels apparaissent dans les derniers siècles de l'évolution des coches, calèches et voitures hippomobiles. L'édition de 1865 du Webster (dictionnaire américain de référence de la langue anglaise) définit un rumble seat comme un « coffre[note 1] surmonté d'un siège pour les servants, à l'arrière d'un chariot »[2]. Semblable au rumble seat, sur les phaetons européens, il y avait l'araignée, un petit siège ou une banquette sur de grêles supports pour asseoir un palefrenier ou un homme de pied.[3]

Avant la Première Guerre mondiale, les sièges de coffre ne se repliaient pas toujours dans la carrosserie.[4] Une telle option passager était généralement intégrée dans le pont arrière.[1][5][1] Lorsqu'il était inoccupé, l'espace restant sous le siège pouvait être utilisé pour les bagages.[1]

Des styles de carrosserie roadster, coupé et cabriolet ont été proposés avec le choix entre coffre à bagages et siège de coffre. Les modèles équipés d'un siège de coffre furent souvent nommés coupé sport ou sport roadster.

Les passagers sont exposés aux éléments, et n'ont que peu ou pas de protection par rapport aux voyageurs du compartiment avant. Ces passagers sont généralement les premières victimes en cas d'accident, les plus graves. Des toits pliants et des rideaux de côté pour sièges de coffre étaient parfois disponibles en option sur certaines voitures[1] (comme la Ford Modèle A), mais n'ont jamais eu beaucoup de succès.

Parmi les dernières voitures américaines produites avec un siège de coffre, on trouve les Chevrolet 1938[6], les Ford [7] et Dodge 1939[8], les Plymouth[9]. La dernière voiture britannique fut la Triumph 2000 Roadster, produite jusqu'en 1949[10]'[11].

Voir aussi

Notes de bas de page

  1. Boot, n. ...3.

Bibliographie

Références

  1. Haajanen 2003, p. 115.
  2. Webster, Goodrich et Porter 1865, p. 1156.
  3. Haajanen 2003.
  4. Clough 1913, p. 258.
  5. Georgano 1971, p. 216.
  6. conceptcarz.com
  7. Roush Automotive Collection.
  8. (en) Chrysler Corporation, « allpar.com », allpar.com (consulté le )
  9. (en) Jim Benjaminson, « allpar.com », allpar.com, (consulté le )
  10. Lawrence 1997, p. 302.
  11. Hingston 2007, p. 164.
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