Sarah Trouche
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Prix de la ville de Paris Résidente "Hors les Murs" de la Villa Médicis Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres | 
Sarah Trouche, née le à Bordeaux, est une artiste plasticienne française utilisant la performance, la photographie, la vidéo et la sculpture.
Biographie
Carrière
En janvier 2018, elle participe à l'exposition White Blood Blue Night[1]. En septembre, elle participe à Performance Affair. Elle prend aussi part à Astana Art Show[2].
Œuvres
La galerie Vanessa Quang accueille en mars 2017 l'exposition personnelle de l'artiste, Faccia a faccia, veni, vidi, vissi[3],[4],[5], autour des défaillances du corps social et politique.
Elle participe en janvier 2018 à l'exposition collective White blood blue night[1] sous le commissariat de Julie Crenn au CAC La Traverse, centre d'art contemporain d’Alfortville, auprès de plusieurs artistes tels que Martine Aballéa, Giulia Andreani, Raymonde Arcier, Béatrice Cussol, Vidya Gastaldon, Pascal Lièvre, Myriam Mechita, Myriam Mihindou, Jean-Luc Verna.
En mai 2018, elle met en scène et invite des artistes, avec la participation de Vanessa Morisset, à venir participer à la première édition de Corps et Artivisme, un projet des Beaux-Arts de Paris, et comme invités la fondation Sakura, la fondation d’entreprise Ricard Château D’Esquelbecq, Thalie Art Fondation l’Institut français, Le Silencio et la Laurentine. Le but est de prendre la parole, aussi bien vocalement que corporellement, durant 10min. Ensemble, les intervenants ont pu participer à la construction et l’écriture du manifeste « activiste » dont le sujet était « Comment écrite collectivement un manifeste engagé et radical ? ». Par la suite, un article sera publié à l’occasion des Beaux Arts Magazine sur Mai 68[6],[7],[8].
Elle collabore avec la chorégraphe, Wynn Holmes, et la production Compagnie Winter story in the wild jungle, dans Vertical Strike « Je ne peux pas rester silencieuse » à la résidence Le Générateur. Elles créent ensemble une manifestation féministe, avec la rencontre de 3 pole-danseuses et 4 danseuses, où elles arpentent les pavés, militantes. Un discours s’élève le long de mâts dressés qui augurent une réinterprétation moderne de la femme guerrière et émancipée. Par la suite, elle fait l'objet d'une publication dans La presse+ ARTS par Émilie Côté, intitulé « Sarah Trouche : art coup de poing »[9].
En septembre 2018, pour A Performance Affair l’édition Panopticon à Brussels Gallery Weekend avec pour comité de sélection Ellen De Bruijne, galeriste, Josée & Marc Gensollen, collectionneurs, Frédéric De Goldschmidt, collectionneur, Michel Rein, galeriste, Eva Wittocx, conservateur du musée M, Catherine Wood, conservateur Tate. Sarah Trouche présente You should wear your révolution, une nouvelle performance et installation féministe. En référence à la vidéo Semiotics Kitchen de Martha Rosler en association avec la fondation Thalie, l’artiste joue de la parallèle entre la tâche quotidienne qui est de laver ses sous-vêtements, et accrocher une série de culottes tel un drapeau comme un outil d’émancipation féministe. Collectées auprès des femmes de son entourage, ces culottes sont le symbole de l’écriture d’un nouveau manifeste collectif, engagé et radical, « Let us work together, with courage and patience to make the world more gender-equal »[9],[10],[11].
Elle prend part également à l’exposition ,Astana Art Show, avec pour curatrice Dina Baitassova. Sur le thème « Métamorphose », le premier événement a rassemblé de jeunes artistes du Kazakhstan qui ont connu du succès à l’étranger. Dans le cadre de l'exposition, plus de 20 participants présenteront leurs œuvres à la galerie TSE Art Destination. Les œuvres du photographe japonais Ikuru Kuwajima, de la Kazakhs Aza Shadenova et d'Adil Aubekerov seront exposées dans le cadre de l'exposition Metamorphosis. Seize jeunes artistes d’Asie centrale et du Kazakhstan exposeront leurs œuvres dans le cadre de « Reboot. Optimisation de l’exposition de l’espace ». L’Union européenne va organiser une exposition intitulée The Ghost Expedition réunissant des artistes d’Europe et du Kazakhstan qui ont exploré des sites sacrés dans la région de Mangistau[12],[2].
Notes et références
- « [Exposition] White Blood Blue Night /// CAC La Traverse – Alfortville », Julie Crenn, (lire en ligne, consulté le )
- « Astana »
- ↑ « [En direct] Sarah Trouche, Faccia a Faccia, venni, vidi, vissi, Galerie Vanessa Quang Paris - Point contemporain », sur pointcontemporain.com (consulté le ).
- ↑ « L'Exposition ultra sensorielle de Sarah Trouche // Galerie Vanessa Quang », Balthazare Magazine, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « La résilience en actes d’images de Sarah Trouche - revue art contemporain - revue art contemporain », sur www.lacritique.org (consulté le ).
- ↑ « Jeune Creation | Jeune Création », sur Jeune Création (consulté le ).
- ↑ sarah trouche, « Corps et Artivisme - Comment écrire collectivement un manifeste engagé et radical ? », (consulté le ).
- ↑ « Aux Beaux-Arts de Paris l’imagination reste au pouvoir », Beaux Arts, (lire en ligne, consulté le ).
- « Sarah Trouche: art coup de poing | Émilie Côté | Arts visuels », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « You should wear your revolution par Sarah Trouche | | Thalielab », ThalieLab, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « A Performance Affair se lance à Bruxelles », sur daily.artnewspaper.fr (consulté le ).
- ↑ « Astana Art Show 2018 – Metamorphosis kicks off in Astana for 1st time », sur media.inform.kz (consulté le ).
Liens externes
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