Sansevieria hyacinthoides

Sansevieria hyacinthoides est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Liliaceae selon la classification classique de Cronquist (1981)[1], des Asparagaceae selon la classification phylogénétique APG III (2009)[2] et du genre Sansevieria.

Synonymes[3]

Basionyme : Aloe hyacinthoides L.

  • Sansevieria angustiflora Lindb. (1871)
  • Sansevieria grandis var. zuluensis N.E. Br.
  • Veltheimia guineensis (L.) Neck.
  • Salmia guineensis (L.) Cav.
  • Acyntha guineensis (L.) Medik.
  • Cordyline guineensis (L.) Britton
  • Aletris guineensis (L.) Jacq.
  • Aloe hyacinthoides var. guineensis L. (1762)
  • Sansevieria guineensis (L.) Willd. (1799)
  • Acyntha thyrsiflora (Thunb.) Kuntze
  • Sansevieria thyrsiflora Thunb. (1794)
  • Sansevieria latifolia Bojer (1837)
  • Sansevieria grandis Hook. f. (1903)
  • Pleomele aloifolia Salisb.
  • Salmia spicata Cav.
  • Sanseverinia thyrsiflora Petagna
  • Sansevieria angustifolia Baker
  • Sansevieria ceylonica Oken
  • Sansevieria fulvocincta Haw.
  • Sansevieria laetevirens Haw.
  • Sansevieria macrophylla Sastrapradja
  • Sansevieria nobilis God. -Leb.
  • Sansevieria polyphylla Haw.
  • Sansevieria rufocincta Baker
  • Sansevieria spicata (Cav.) Haw.
  • Sansevieria stenophylla Link

Description

  • Plante herbacée aux feuilles lancéolées atteignant 70 cm de haut.
  • Les feuilles sont striées vert sombre avec des bandes plus pâles. Elles sont marginées de brun rouge (ce qui le différencie de Sansevieria trifasciata[3].
  • Fleurs en épis hauts de 80 cm, blanches ou jaune pâle. Les fleurs sont groupées par groupe de deux jusqu'à six le long de la hampe florale. Le tube de la fleur est plus long que la corolle (ce dernier critère le différencie aussi de Sansevieria trifasciata)

Répartition

Sansevieria hyacinthoides est originaire de l'Afrique de l'Est, depuis le Kenya jusqu'en Afrique du Sud[3].

Plante invasive

Sansevieria hyacinthoides a été introduit comme plante ornementale en Floride et aux Petites Antilles au XIXe siècle et dans les autres îles des Antilles au début du XXe siècle. La plante se propageant par les graines, fragments de feuilles ou par les rhizomes, peut recouvrir densément des surfaces plus ou moins importantes en éradiquant toute autre végétation. Elle est considérée en Floride et dans les Antilles comme invasive et représente une menace pour la flore locale[4] et particulièrement aux Îles Caïmans[5].

Références

  1. (en) Arthur Cronquist, An Integrated System of Classification of Flowering Plants, New York, CUP, (ISBN 0-231-03880-1, OCLC 1136076363, LCCN 80039556, lire en ligne).
  2. (en) Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG III », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 161, no 2,‎ , p. 105–121 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1111/J.1095-8339.2009.00996.X).
  3. « Sansevieria hyacinthoides (L.) Druce », African Plant Database, Conservatoire et Jardin botaniques de la ville de Genève.
  4. « Sansevieria hyacinthoides (African bowstring hemp) », CABI, Invasive Species Compendium
  5. « Sansevieria hyacinthoides (African bowstring hemp) », Global Invasive Species Database

Liens externes

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