Sandbostel
| Nom officiel | 
(de) Sandbostel  | 
|---|---|
| Nom local | 
(de) Sandbostel  | 
| Pays | |
|---|---|
| Land | |
| Arrondissement | |
| Samtgemeinde | |
| Baigné par | |
| Superficie | 
31,58 km2 ()  | 
| Altitude | 
8  m, 9  m  | 
| Coordonnées | 
53° 24′ 34″ N, 9° 07′ 50″ E  | 
| Population | 
799 hab. ()  | 
|---|---|
| Densité | 
25,3 hab./km2 ()  | 
| Statut | 
|---|
| Code postal | 
27446  | 
|---|---|
| Indicatif téléphonique | 
04284, 04764  | 
| Immatriculation | 
ROW  | 
| Site web | 
Sandbostel est une municipalité de l'arrondissement de Rotenburg (Wümme) en Basse-Saxe.
Sandbostel est situé à 9 km au sud de Bremervörde, à 17 km au nord de Zeven, à 43 kilomètres au nord-est de Brême et à 60 km à l'ouest de Hambourg. Ses districts sont Sandbostel, Mintenburg, Haute Ochtenhausen et Heinrichsdorf.
Histoire
De 1939 à 1945, Sandbostel est un camp de prisonniers de guerre et camp de concentration, le stalag XB. Des milliers de prisonniers y moururent de faim, d’épidémies, de fatigue. Les prisonniers de guerre soviétiques furent particulièrement touchés pendant l’hiver 1941-1942. Les cas de cannibalisme y étaient fréquents[1], bien que punis de la peine de mort[2]. Devenu "mouroir" de Neuengamme à partir du , le camp est libéré le [3].
Le , les prisonniers du camp sont libérés par les troupes britanniques. La libération a été précédée par de violents combats contre les soldats de la 15e Panzer Grenadier Division.
15 000 prisonniers de guerre et 8 000 prisonniers des camps de concentration se trouvaient dans ce camp ce jour-là. Le commandant suprême des forces britanniques en Allemagne du Nord-Ouest, le général Brian Horrocks ordonne des secours immédiats et réquisitionne les civils allemands pour enterrer les centaines de morts de faim et de typhus[4].
En , la « Fondation Sandbostel » a été créée avec la mission « de construire sur le site de l'ancien camp de prisonniers de guerre Stalag X-B à Sandbostel un centre de documentation et un mémorial[5]. »
De 1952 à 1960, l'ancien camp de prisonniers de guerre a été utilisé comme un camp de réfugiés (camp de transit) pour les réfugiés est-allemands (à l'exception des jeunes hommes). Le camp de réfugiés pour les femmes était à Westertimke[6].
- 
			Prisonniers de guerre soviétiques
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			Libération du camp en
 - 
			Libération du camp en
 - 
			Baraques du camp de Sandbostel
 
Notes et références
- ↑ Témoignage rédigé par Pierre Fertil, le 18 mars 2007 extrait de « Cauchemars d'un déporté de Neuengamme », Cahier des Archives départementales du Calvados - n° 34 – 2007.
 - ↑ « Enseigner la mémoire ? - Histoire et mémoire de la déportation - Témoignage de Raymond Gourlin mis en ligne par Jean-Pierre Husson », sur www.cndp.fr (consulté le )
 - ↑ Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945") Tome 1 page 219
 - ↑ « stiftung-lager-sandbostel.de/s… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
 - ↑ http://www.stiftung-lager-sandbostel.de/pdf-dateien/flyer/sandbostel_infoflyer_x_franz_zoll.pdf
 - ↑ (de) « Veranstaltungshinweise », sur Gedenkstätte Lager Sandbostel (consulté le ).
 
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