Sami Rama
| Naissance | Abidjan, Côte d’Ivoire |
|---|---|
| Nom de naissance |
Ramatou Goumbané |
| Pseudonyme |
Sami Rama |
| Nationalité | |
| Activité |
Chanteuse, guitariste, compositrice |
| Genre artistique |
World music |
|---|
Sami Rama, de son vrai nom Ramatou Goumbané, née le à Abidjan en Côte d’Ivoire, est une chanteuse, guitariste et compositrice burkinabè de world music. Elle est l’une des figures féminines emblématiques de la scène musicale burkinabè des années 1990 et 2000.
Biographie
Débuts et formation
Sami Rama fait ses premiers pas dans la musique au sein de l’orchestre Les Petits Chanteurs aux poings levés, un ensemble créé sous la révolution de Thomas Sankara avec les pionniers de la révolution. Elle rejoint ensuite le groupe Les Colombes de la révolution, où elle est repérée par le musicien Abdoulaye Cissé, qui devient son manager et directeur artistique[1].
Carrière musicale
Elle entame sa carrière solo en 1989 avec l’album Dounia, suivi de N’nan en 1992, tous deux produits par le label Bazar Music. Elle se fait rapidement connaître au Burkina Faso et à l’international, enchaînant les tournées et les festivals. En 2001, elle sort Afriki Bii, un album salué par la critique. En 2002, elle remporte le Kundé du meilleur artiste féminin[2].
Son dernier album, Y croire, paru en 2005, est un hymne à la résilience et à la foi en l’avenir[3].
Fin de carrière
Le , à l’âge de 50 ans, Sami Rama annonce officiellement sa retraite musicale lors d’un direct sur Facebook. Elle évoque des raisons personnelles et spirituelles, affirmant vouloir se consacrer à une vie plus pieuse et introspective[4],[5].
Engagement social
Tout au long de sa carrière, Sami Rama s’est engagée dans des causes sociales, notamment la lutte contre le VIH/Sida, la promotion de la paix et l’éducation des jeunes filles. Elle a participé à plusieurs campagnes de sensibilisation et projets humanitaires au Burkina Faso[6].
Discographie
Albums
- 1989 : Dounia
- 1992 : N’nan
- 2001 : Afriki Bii
- 2005 : Y croire
Singles
- 2006 : La Vie
- 2006 : Yilè
- 2008 : Loubouryala
- 2009 : Ziba ziba
- 2010 : Indépendance
Filmographie
- 1993 : L’école au cœur de la vie (avec Djata Ilébou)
- 1996 : Le Joueur de cora de Cilia Sawadogo
- 2000 : Une histoire d’amour de Fanta Régina Nacro
- 2001 : Excision, si je savais d’Adjaratou Lompo
- 2004 : La Nuit de la vérité de Fanta Régina Nacro
- 2013 : Trompe-moi si tu peux d’Ibrahim Olunkunga[7]
- 2015 : L’Assassin de ma maîtresse d’Emmanuel Rotoubam Mbaïdé et Boubacar Sangaré
- 2016 : Haut et fort (série sur le VIH/Sida)
Distinctions
- 1989 : Artiste de l’année – Festival Couture
- 1989 : 1er prix musique – 50e anniversaire de l’ONU
- 1996 : 1er prix – Semaine nationale de la culture (SNC)
- 1997 : Lauréate nationale – Jeux de la Francophonie (Madagascar)
- 2000 : 1er prix – Concours national de musique francophone
- 2002 : Kundé du meilleur artiste féminin
- 2007 : Kundé de l’artiste le plus joué en discothèque
Notes et références
- ↑ Nago Seck, « Sami Rama », sur Afrisson, (consulté le )
- ↑ « Kundé du meilleur artiste féminin » (consulté le )
- ↑ « Sami Rama - Y croire », sur YouTube (consulté le )
- ↑ « Sami Rama annonce la fin de sa carrière musicale », sur AIB, (consulté le )
- ↑ « Retraite de Sami Rama : les raisons profondes de l’adieu », sur Actualité.bf, (consulté le )
- ↑ Yaya Diomande, « A 50 ans la musicienne burkinabè Sami Rama annonce la fin de sa carrière », sur Omega Médias, (consulté le )
- ↑ « Trompe-moi si tu peux (2013) » (consulté le )
Liens externes
- [vidéo] « Sami Rama – Y croire », sur YouTube
- Biographie sur Afrisson
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