Saïd Sayoud

Said Sayoud
Fonction
Ministre des Transports
Gouvernement Larbaoui II
depuis le
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Saïd Sayoud est un homme politique algérien, ministre des Transports depuis novembre 2024.

Biographie

Saïd Sayoud est un haut fonctionnaire algérien qui a occupé plusieurs postes. Il a été cadre central au sein du Ministère de l'Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, directeur général de plusieurs offices de promotion et de gestion immobilière, dans les wilayas d'Alger et de Blida. Il a occupé le poste de wali délégué de la circonscription administrative d'Hussein Dey[1].

Saïd Sayoud est wali de la wilaya de Saïda puis wali de la wilaya d'Oran à partir de 2021[1]. En 2022, il fait l'objet d'une polémique à la suite d'une visite de terrain à Oran, après la diffusion d'une séquence où son comportement jugé hautain et ses propos, assimilés à de la hogra, envers le tenancier d'une modeste gargote provoquent l'indignation d'une partie de l'opinion publique[2].

En novembre 2024, Saïd Sayoud est nommé ministre des Transports dans le Gouvernement Larbaoui II, en remplacement de Mohamed El Habib Zahana[3].

Traitement de la vétusté des autobus

En mai 2025, Saïd Sayoud préconise devant le Conseil de la nation de supprimer l'interdiction d'importer des autobus en Algérie [N 1]en autorisant l'importation des bus âgés de moins de cinq ans[6].

En août 2025, à la suite de l'accident d’un autobus de passagers tombé dans l’Oued El Harrach à Alger et ayant provoqué près d'une vingtaine de morts, le président de la République Abdelmadjid Tebboune ordonne l'interdiction de circulation des bus en fonction depuis plus de 30 ans et ce dans un délai de six mois. Selon Saïd Sayoud, plus de 84 000 autobus doivent être changés[7]. Le 25 août, il précise qu'il s'agit de 5 400 véhicules d’ici février 2026. Les bus de plus de vingt ans sont estimés à 28 000 unités le renouvellement doit s'effectuer progressivement[8]. À cette fin, Saïd Sayoud indique que les transporteurs vont bénéficier d'incitations fiscales et douanières pour l'acquisition de bus neufs ou de moins de cinq ans. Il avance aussi l'importance de la fabrication locale d'autobus pour soutenir l'économie algérienne[9].

Notes et références

Notes

  1. En janvier 2019, les autorités algériennes décident d'interdire l'importation des autobus (« véhicules automobiles pour le transport de dix personnes ou plus ») par un décret signé par Ahmed Ouyahia. Par ailleurs, il existe une pénurie de pièces de rechange pour ces véhicules[4],[5].

Références

  1. « M. Sayoud prend ses fonctions à la tête du ministère des Transports », sur Radio algérienne, (consulté le ).
  2. « Algérie : ces walis par qui la polémique arrive », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  3. « Remaniement ministériel : nouveaux portefeuilles et nouvelles compétences nationales », sur Radio algérienne, (consulté le ).
  4. Emmanuel Atcha, « Algérie : une large gamme de véhicules interdits à l'import, et autant d'exceptions », sur La Tribune, (consulté le ).
  5. Akli Ouali, « Algérie : la population en colère contre « les bus de la mort » », sur La Croix, (consulté le ).
  6. « Algérie : l'importation des bus de moins de 5 ans autorisée en Algérie, un nouvel avantage attendu », sur ObservAlgérie, (consulté le ).
  7. Rafik Tadjer, « Le drame de Oued El Harrach ravive le débat sur les bus en Algérie », sur TSA, (consulté le ).
  8. Hamid Nasri, « L’Algérie, endeuillée par plusieurs accidents de bus, s’inquiète de la vétusté de ses transports en commun », sur Le Monde, (consulté le )
  9. « Transport public : retrait des bus vétustes et renouvellement du parc national en deux étapes », sur Algérie Presse Service, (consulté le ).

Articles connexes

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