Sérénade (Fauré)

Sérénade
op. 98
Genre musique de chambre
Musique Gabriel Fauré
Effectif violoncelle et piano
Durée approximative min
Dates de composition 1908
Dédicataire Pablo Casals
Publication 1908
Heugel

Sérénade, op. 98, est une œuvre pour violoncelle et piano de Gabriel Fauré composée en 1908.

Présentation

Sérénade est composé en 1908. L'œuvre, qui porte le numéro d'opus 98, est écrite pour violoncelle et piano[1]. Chronologiquement, il s'agit de la dernière page du compositeur consacrée au violoncelle soliste[2]. Elle est dédiée à Pablo Casals[3],[4]. À son sujet, le violoncelliste a écrit au compositeur : « Elle est délicieuse, chaque fois que je la joue elle me paraît nouvelle tellement elle est jolie[5] ».

La partition est publiée par Heugel en 1908[1].

Commentaires

Pour François-René Tranchefort, l'œuvre, « exquise [...], brill[e] de ses traits vifs et spirituels, finement ironiques, — partitions [avec la Sicilienne] sans doute un peu trop oubliées aujourd'hui[4] ».

Pour le musicologue Nicolas Southon, c'est « l'une des pièces de genre les plus consistantes de Fauré. Sans manquer de la séduction de ses cadettes, cette miniature montre une plus grande invention : le développement mélodique est construit, et l'accompagnement élaboré évite la répétition de formules, dans une atmosphère de retour stylisé au baroque[5] ».

Jean-Pascal Vachon relève que la partition est de « forme tripartite dans laquelle les sections extérieures rappellent la mélodie Mandoline alors que la section centrale semble suggérer un rigaudon[2] ».

La Sérénade, en si mineur[1], est d'une durée moyenne d'exécution de trois minutes environ[6],[7].

Discographie sélective

Références

  1. Nectoux 2008, p. 728.
  2. Vachon 2016, p. 23.
  3. Nectoux 2008, p. 363.
  4. Tranchefort 1989, p. 332.
  5. Southon 2011, p. 16.
  6. « Sérénade, op. 98 », sur pad.philharmoniedeparis.fr
  7. (en) Adrian Corleonis, « Sérénade, for cello & piano in B minor, Op. ... », sur AllMusic (consulté le )
  8. Bertrand Saint-Etienne, « Une intégrale Fauré qui commence bien », sur ResMusica,
  9. (en) Richard Bratby, « FAURÉ Music for Cello and Piano », sur Gramophone,

Bibliographie

  • Walter Willson Cobbett (complété sous la direction de Colin Mason, traduit de l'anglais par Marie-Stella Pâris, édition française revue et augmentée par Alain Pâris), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre : A-J [« Cobbett's Cyclopedic Survey of Chamber Music »], t. 1, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 803 p. (ISBN 2-221-07847-0).
  • Jean-Michel Nectoux, Gabriel Fauré : Les voix du clair-obscur, Paris, Fayard, , 2e éd., 847 p. (ISBN 978-2-213-63547-7).
  • (fr + en) Nicolas Southon, « Fauré à son âme », p. 10-18, Alpha (600), 2011 .
  • François-René Tranchefort, « Gabriel Fauré », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 317–332.
  • (en + de + fr) Jean-Pascal Vachon, « Fauré: The Music for Cello & Piano », p. 20-25, BIS (2220), 2016-2017 .

Liens externes

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