Russell Marshall
| Russell Marshall | |
| Russell Marshall en 1987. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande | |
| – (2 ans, 5 mois et 16 jours) |
|
| Premier ministre | David Lange, Geoffrey Palmer |
| Prédécesseur | David Lange |
| Successeur | Mike Moore |
| Haut-commissaire de Nouvelle-Zélande au Royaume-Uni | |
| – (3 ans) |
|
| Premier ministre | Helen Clark |
| Prédécesseur | Paul East (en) |
| Successeur | Jonathan Hunt |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Nelson |
| Date de décès | (à 88 ans) |
| Nationalité | néo-zélandaise |
| Parti politique | Parti travailliste |
Cedric Russell Marshall, dit Russell Marshall, né le à Nelson[1] et mort le [2],[3], est un homme politique puis diplomate néo-zélandais.
Biographie
Après une formation en théologie, il est ministre méthodiste de 1960 à 1971, successivement à Spreydon, Christchurch puis Masterton[2],[4]. Tenant d'un humanisme chrétien, il prend position pour les droits des homosexuels, et se joint aux condamnations de l'apartheid en Afrique du Sud[2]. Il organise une manifestation contre la guerre du Viêt Nam, et dénonce régulièrement la participation de la Nouvelle-Zélande à cette guerre, ce qui lui vaut le surnom de « révérend rouge »[5],[4].
Ayant perdu sa foi, Russell Marshall devient athée et quitte son ministère[2]. Membre depuis peu du Parti travailliste néo-zélandais, il est choisi comme candidat du parti dans la circonscription de Wanganui pour les élections législatives de 1972, remportées par les travaillistes. Député d'arrière-ban, il continue à défendre des positions progressistes[2]. En 1984, le nouveau Premier ministre travailliste David Lange le nomme ministre de l'Éducation ainsi que ministre de l'Environnement. À ces postes, il gère la création du ministère de l'Environnement, crée le ministère de la Conservation du Patrimoine[6], et lance une campagne de recrutement d'enseignants pour réduire le nombre d'élèves par classe[7].
Après les élections de 1987, il est promu ministre des Affaires étrangères. À cette fonction, il est confronté aux coups d'État de 1987 aux Fidji qui instaurent une dictature militaire et des politiques de discrimination raciale contre les Indo-Fidjiens ; en concertation avec le gouvernement australien, il met en place un ensemble de sanctions contre le gouvernement fidjien[4]. Il se retire de la vie politique en 1990[4], et devient cette même année président de la branche néo-zélandaise de l'UNESCO[5]. Dans le même temps, il s'inscrit comme étudiant à l'université Victoria de Wellington, dont il sort diplômé d'une licence Bachelor of Arts en 1993[2]. En 1994 il co-fonde et préside la branche néo-zélandaise d'un trust international pour venir en aide aux victimes de mines antipersonnel au Cambodge[5]. Durant les années 1990, il prend part à des missions d'observation des élections au Lesotho, aux Seychelles et en Afrique du Sud organisées par le Commonwealth des Nations[2].
En 2001 il est fait compagnon de l'ordre du mérite de Nouvelle-Zélande[2]. En janvier 2002 il devient haut-commissaire (ambassadeur) de Nouvelle-Zélande au Royaume-Uni, fonction qu'il occupe jusqu'en 2005[2],[5].
Russell Marshall meurt en janvier 2025 à l'âge de 88 ans[2].
Références
- ↑ (en) James Edward Traue (dir.), Who's Who in New Zealand, 11e édition, Wellington : Reed, 1978, p.190
- (en) « Former minister Russell Marshall dies aged 88 », sur NZ Herald, (consulté le )
- ↑ (en) "Cedric Russell Marshall CZNM", Conseil régional du Canterbury
- (en) "Former Minister of Pacific Island Affairs dies", Pacific Media Network, 20 janvier 2025
- (en) "Marshall polishing up Kiwi face", The New Zealand Herald, 9 avril 2001
- ↑ (en) Marcia Russell, Revolution:New Zealand from Fortress to Free Market, Hodder Moa Beckett, (ISBN 1869584287), 1996, p.120
- ↑ (en) "Size of Classes First Priority For Education", The New Zealand Herald, 30 juillet 1984, p.5
Liens externes
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