Rue des Puits-Creusés

Rue des Puits-Creusés

La rue des Puits-Creusés vue de la place Anatole-France.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 27″ nord, 1° 26′ 16″ est
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Quartier(s) Arnaud-Bernard
Début no 2 place Anatole-France et no 2 rue Albert-Lautman
Fin Rue de la Cité-Administrative et no 2 place Saint-Julien
Morphologie
Longueur 252 m
Largeur entre 12 et 19 m
Odonymie
Anciens noms Rue du Puits-Grué (XIVe – XVIe siècle)
Rue Sainte-Radegonde (XIVe – XVIIe siècle)
Rue Saint-Julien (XVe siècle)
Rue la Reconnaissance (1794)
Nom actuel XVIIe siècle
Nom occitan Carrièra del Potz Gruat
Histoire et patrimoine
Création avant le XIVe siècle
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315555641658
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
Géolocalisation sur la carte : France

La rue des Puits-Creusés (en occitan : carrièra del Potz Gruat) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès

Description

La rue des Puits-Creusés est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Arnaud-Bernard.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la place Saint-Julien vers la place Anatole-France. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

La rue des Puits-Creusés rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place Anatole-France (g)
  2. Rue Albert-Lautman (d)
  3. Rue du Doyen-Gabriel-Marty (g)
  4. Rue de la Cité-Administrative (g)
  5. Place Saint-Julien (d)

Odonymie

La rue des Puits-Creusés tient son nom d'un puits public, utilisé pour l'alimentation en eau du quartier[1]. Il semble qu'il n'y en ait eu qu'un seul, car les premières mentions de ce nom au XIVe siècle parlent de la rue du Puits-Grué (carriera del Pouts Gruat en occitan médiéval)[2]. On lui connaissait aussi le nom de rue de Sainte-Radegonde, à cause de la proximité de la chapelle et du prieuré Sainte-Radegonde, qui se trouvait dans l'enclos du couvent des Chartreux (emplacement face à l'actuel no 16)[3], ou encore de Saint-Julien, à cause du petit prieuré Saint-Julien qui se trouvait au nord de la rue (emplacement de l'actuel no 22)[2]. C'est au XVIIe siècle seulement que le nom prit la marque du pluriel, peut-être par mauvaise transcription de l'occitan en français. En 1794, pendant la Révolution française, elle devint la rue la Reconnaissance, mais ce nom ne subsista pas[2].

Histoire

Moyen Âge et période moderne

Époque contemporaine

Patrimoine et lieux d'intérêt

Université Toulouse-Capitole

  • no  11 : bibliothèque universitaire de l'Arsenal.
    Construite en 1972 par l'architecte Paul de Noyers, dans un style moderne influencé par le brutalisme, la bibliothèque est un bâtiment en brique et béton brut. Elle est la principale bibliothèque de l'université Toulouse-I. Les fonds concernent principalement le droit, les sciences économiques, la gestion et les sciences politiques.

Immeuble

  • no  4 : immeuble Sengès.
    L'immeuble, de style Art déco, est construit en 1933 par Charles Orsini, pour le compte de M. Sengès. Il possède une ossature en béton. La façade sur la rue est symétrique. Au rez-de-chaussée, la porte cochère ouvre sur un passage couvert qui mène aux garages, situés en fond de parcelle. Aux étages, la travée centrale est mise en valeur par un oriel où chaque niveau, encadré par des pilastres, est percé de fenêtres triples. Les travées latérales sont ouvertes par des fenêtres doubles ornées de jardinières. Le 3e étage, aménagé en 1936, est couvert par une pergola[5].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, (978-2-86726-354-5).
  • Quitterie Cazes, « Toulouse au Moyen Âge : les pouvoirs dans la ville », Marquer la ville. Signes, traces, empreintes du pouvoir (XIIIe – XVIe siècles), éd. de la Sorbonne, Paris-Rome, 2013, p. 341-366 (lire en ligne).

Article connexe

Liens externes

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