Rue des Feuillantines

5e arrt
Rue Feuillantines

Vue de la rue.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Val-de-Grâce
Début Place Pierre-Lampué
Fin 7, rue Pierre-Nicole
Morphologie
Longueur 220 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 3643
DGI 3630
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
Images sur Wikimedia Commons

La rue des Feuillantines est une voie située dans le quartier du Val-de-Grâce du 5e arrondissement de Paris.

Situation et accès

La rue des Feuillantines est accessible par la ligne B du RER à la gare du Luxembourg.

Origine du nom

Elle porte ce nom car les religieuses feuillantines y avaient leur couvent, fondé en 1622.

Historique

Anciennement « cul-de-sac des Feuillantines » et « impasse des Feuillantines » cette voie débouchait alors rue Saint-Jacques. Le 30 frimaire an XIV (), le ministre Champagny décida que cette impasse serait convertie en une rue de 10 mètres de largeur, qui déboucherait dans la rue à ouvrir en prolongement du petit axe du Panthéon.

Cette voie fut finalement créée en tant que rue par un décret du entre la place Pierre-Lampué et la rue Saint-Jacques en prenant sa dénomination actuelle par un arrêté du .

Elle est prolongée en 1904 entre les rues Saint-Jacques et Pierre-Nicole prolongée[1].


Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Sur le site de l'ancienne école primaire (nos 4-8), depuis 2018 lycée Lucas-de-Nehou, lycée des métiers des arts du verre et des structures verrières, et de l'immeuble voisin du no 10, se trouvait le couvent des Feuillantines, qui fut supprimé à la Révolution. Ses dépendances furent ensuite transformées en logements. Mme Hugo y habita avec son fils, Victor Hugo, de 1808 à 1813[1]. Une école, l'institution Barbet s'y était établie. Louis Pasteur en fut élève, en 1838, puis répétiteur. Des plaques commémoratives rendent hommage à ces deux personnalités.
  • Une cage d'escalier au no 10, vestige du bâtiment, est inscrite depuis 1989 aux monuments historiques[2]. Y a vécu la compositrice Hedwige Chrétien dans les années 1920-1930.
  • Nathalie Sarraute y a séjourné[réf. nécessaire].
  • Pierre Laval s'y est fait construire un abri de défense passive en partie sous les batiments des nos 4, 6 et 8 dans le cadre du Grand réseau sud de Paris.
  • Le sculpteur bourguignon Paul Cabet est mort le dans son domicile parisien situé dans cette rue[3].
  • Gustave-Joseph Witkowski, médecin, historien, anthropologue et vulgarisateur français, y décède le . Au 18, rue des Feuillantines, ont habité les poètes Philippe Chabaneix et Eugène Guillevic. Au 25, avant 1930, y logea le poète André Verdet. Au 17, l'acteur Maurice Baquet y a séjourné. Au 11, y vivaient la compositrice Jeanne Leleu, prix de Rome, et le pianiste musicologue Michel Briguet. Au 25 a habité l'avocat écrivain Noël Felici.
  • William Baranès dit Guillaume Dustan meurt au 18 rue des Feuillantines en 2005[4].

Dans la culture

Littérature

  • Victor Hugo a composé un poème sur le couvent des Feuillantines :
  • André Verdet a écrit un poème « Rue des Feuillantines à Paris ».

Musique

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 522.
  2. Notice no PA00088410, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Numéro de la voie inconnu.
  4. Raffaël Enault, Dustan Superstar. Biographie, éditions Robert Laffont, 2018, pp. 284-300.

Articles connexes

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