Rue de Pontoise
5e arrt Rue de Pontoise
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 5e | ||
| Quartier | Saint-Victor | ||
| Début | 39, quai de la Tournelle | ||
| Fin | 18, rue Saint-Victor | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 270 m | ||
| Largeur | 12 m | ||
| Historique | |||
| Création | 1773 | ||
| Dénomination | 1806 | ||
| Ancien nom | Rue Sartine | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 7580 | ||
| DGI | 7621 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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| Images sur Wikimedia Commons | |||
La rue de Pontoise est une voie située dans le quartier Saint-Victor du 5e arrondissement de Paris.
Situation et accès
La rue de Pontoise est desservie par la ligne 10 à la station Maubert - Mutualité.
Origine du nom
Elle porte ce nom en raison de la proximité de la halle aux Veaux voisine, Pontoise étant alors un grand centre d'élevage de veaux de qualité[1].
Historique
Cette rue est ouverte en 1773 sur l'emplacement du jardin des Bernardins dépendant du collège des Bernardins et prend le nom de « rue Sartine » et de « rue de Monsieur de Sartine », du nom du lieutenant de police Antoine de Sartine.
En 1806, elle prend la dénomination de « rue de Pontoise ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au XIXe siècle, à l’angle avec le boulevard Saint-Germain, se tenait la fourrière de la préfecture de police. C’était, à la fois, une écurie, un chenil et une remise. Les cochers pris en faute pouvaient y être retenus de douze heures et trois jours[2]. Dans la fourrière, à la fin du XIXe siècle, des milliers de chiens sont abattus tous les ans, dans le cadre d'une politique de canicide[3].
- La maison de la Mutualité.
- La rue longe le musée de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris.
- Au no 17, la piscine Pontoise qui a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [4].
- Dans l’allée située à gauche de la piscine subsiste un vestige du mur sud de la chapelle du Collège des Bernardins construite au XIVe siècle[5].
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Vestige (sous les bâches de protection) de la chapelle du Collège des Bernardins.
- No 24 : Anne Hébert, écrivaine québécoise, y vécut de 1980 à 1997.
Notes et références
- ↑ Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 563-564.
- ↑ Auguste Vitu, Paris - 430 dessins de l’époque, Genève, Éditions RVG, , page 173.
- ↑ (en) Chris Pearson, « Stray Dogs and the Making of Modern Paris », Past & Present, vol. 234, no 1, , p. 137–172 (ISSN 0031-2746, DOI 10.1093/pastj/gtw050, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Notice no PA75050001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Michel Huard, Paris empreinte secrète, Paris, Parigramme (ISBN 978-2-37395-095-3), p. 79.
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