Rue Suger
6e arrt Rue Suger
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 6e | ||
| Quartier | Monnaie | ||
| Début | 15, place Saint-André-des-Arts | ||
| Fin | 3, rue de l'Éperon | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 133 m | ||
| Largeur | 10 m | ||
| Historique | |||
| Création | Avant le XIIe siècle | ||
| Dénomination | |||
| Ancien nom | Rue des Sachettes rue des Deux-Portes rue du Cimetière Saint-André-des-Arts |
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| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 8731 | ||
| DGI | 9117 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
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| Images sur Wikimedia Commons | |||
La rue Suger est une voie située dans le quartier de la Monnaie dans le 6e arrondissement de Paris.
Situation et accès
Longue de 153 mètres, elle commence 15, place Saint-André-des-Arts et finit 3, rue de l’Éperon.
La rue Suger est desservie par les lignes 4 et 10 à la station Odéon.
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La rue Suger vue en direction de la place Saint-Michel. -
La rue Suger vue en direction de la rue de l’Éperon.
Origine du nom
Cette rue porte le nom de l'abbé Suger (1081-1151) de l'abbaye de Saint-Denis, ancien ministre de Louis VI et de Louis VII[1].
Historique
Cette très ancienne voie de Paris, qui remonte au moins au XIIe siècle, aurait été ouverte en 1179 sur un vignoble qui s'étendait alors dans le bourg de Saint-Germain.
En 1255, elle se nomme alors « rue des Sachettes »[Note 1],[Note 2], puis « rue des Deux Portes », avant de prendre le nom de « rue du Cimetière Saint-André-des-Arts » en 1306.
En 1358 y est fondé le collège de Boissy.
L'autre partie est citée sous le nom de « rue du Cimetière Saint André » dans un manuscrit de 1636.
Par ordonnance royale en date du , elle est renommée « rue Suger ».
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L'ancien cimetière Saint-André au n°13 rue Suger, en 1851, par Frédéric Houbron. -
La rue Suger en 1900, par Eugène Atget.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 9 : maison natale et d'enfance de l'écrivain Joris-Karl Huysmans (1848-1907), comme le signale une plaque en façade.
- No 13 : annexe du lycée Fénelon.
- No 13 : Pierre Lorilleux, père de Charles Lorilleux (1827-1893), y installa son imprimerie.
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Panneau Histoire de Paris Charles Gounod, au no 2. -
Plaque au no 9. -
Annexe du lycée Fénelon au no 13.
Notes et références
Notes
- ↑ Selon Jacques-Antoine Dulaure, le nom vient du couvent des Sachettes, situé à l’emplacement du cimetière Saint-André-des-Arts[2].
- ↑ Selon Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné dit Jaillot, on a donné ce nom « à cause de certaines femmes dévotes vivant ensemble proche le monastère Saint-André, auxquelles on avait donné ce nom parce qu'elles portaient un vêtement fait en forme de sac : Pauperes Mulieres de Saccis Saccitae »[3].
Références
- ↑ Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Éditions Maisonneuve et Larose, 1855, p. 692.
- ↑ Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, Paris, Furne et Cie, Libraires-éditeurs, , tome 2, page 245.
- ↑ Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné dit Jaillot, Recherches et critiques historiques et topographiques sur la ville de Paris, Paris, , tome 5, page 26.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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