Rue Sherbrooke

Rue Sherbrooke
Rue Sherbrooke devant le musée des beaux-arts de Montréal
Orientation Est-ouest[1]
Débutant Avenue Westminster
Finissant Rue Notre-Dame
Longueur 31,3 km
Désignation 1817
Autrefois rue Sainte-Marie
Attrait Stade olympique de Montréal
Musée des beaux-arts de Montréal
Musée McCord
Parc Westmount
Géolocalisation sur la carte : Montréal

La rue Sherbrooke est une voie de Montréal, de Montréal-Est, de Montréal-Ouest et de Westmount.

Situation et accès

Cette rue qui traverse la moitié de l'île de Montréal sur un axe orienté nord-est / sud-ouest, de l'avenue Westminster, dans la ville de banlieue de Montréal-Ouest, jusqu'à l'extrême est de l'île, où elle rejoint la rue Notre-Dame en un carrefour giratoire. Elle a une longueur d'une trentaine de kilomètres et est une des rues les plus longues de la ville de Montréal. Elle possède également de courtes sections dans les villes de Westmount et de Montréal-Est. Au centre-ville de Montréal, la rue Sherbrooke se situe au sud de la pente la plus sévère du Mont Royal.

Elle constitue une section de la route 138 à partir du boulevard Cavendish jusqu'à la rue Notre-Dame.

Il existe sur l'île de Montréal une autre rue Sherbrooke, dans l'arrondissement Lachine ainsi qu'une autre dans la ville de banlieue de Beaconsfield, dans l'Ouest-de-l'Île.

Origine du nom

La rue est nommée d'après Sir John Coape Sherbrooke (17641830), un militaire britannique qui fut lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse (18121816), puis gouverneur en chef de l'Amérique du Nord britannique (18161818).

Historique

La rue Sherbrooke, en 1817, consiste en deux tronçons dans un premier temps, de la rue de Bleury à la rue Sanguinet. Son éloignement relatif du centre pour l'époque rend difficile l'établissement d'industries ou de manufactures. De nombreuses maisons de santé et d'enseignement s'y établissent au XIXe siècle, comme l'université McGill, l'école normale Jacques-Cartier, le collège Mont-Saint-Louis et le couvent du Bon-Pasteur.

Du début du XXe siècle jusqu'aux années 1930, la rue Sherbrooke, encore résidentielle, est l'artère la plus prestigieuse de Montréal. À la même époque, le Musée des beaux-arts de Montréal viendra s'établir sur la rue Sherbrooke ouest en 1912.

Plus tard, avec l’expansion du centre-ville, les nouvelles maisons luxueuses se construisent un peu plus à l’ouest dans la nouvelle ville-jardin de Westmount.

La rue Sherbrooke se prolonge vers l'est à partir du début du XXe siècle, suivant ainsi le développement urbain de Montréal. Elle sera au centre de la création de plusieurs institutions et parcs montréalais tels le parc La Fontaine, l'hôpital Notre-Dame, le parc Maisonneuve, le Jardin botanique, le Stade Olympique etc.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

D'est en ouest :

Territoires traversés

La rue Sherbrooke traverse les arrondissements de la ville de Montréal et les villes suivantes (d'ouest en est) :

Références

  1. Au Québec, par convention, on entend par orientation est/ouest ce qui est parallèle au fleuve Saint-Laurent, même si, en réalité, le fleuve coule du sud-ouest vers le nord-est.
  2. Michel Laentz, Jacques Mesrine : l'histoire vraie de l'ennemi public no 1, Marseille, I.S. Édition, , 251 p. (ISBN 978-2-36845-002-4 et 2-36845-002-5, OCLC 864388357, lire en ligne), p. 45

Source

  • Ville de Montréal. Les Rues de Montréal. Répertoire historique. Montréal, Ed. Méridien, 1995.
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