Rue Roquelaine

Rue Roquelaine
Situation
Coordonnées 43° 36′ 41″ nord, 1° 26′ 47″ est
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Quartier(s) Matabiau
Début no 66 boulevard de Strasbourg
Fin no 1 place Roquelaine
Morphologie
Longueur 424 m
Largeur 10 m
Odonymie
Nom actuel 1881
Nom occitan Carrièra Roquelaine
Histoire et patrimoine
Création 1860
Notice
Archives 315556006444
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
Géolocalisation sur la carte : France

La rue Roquelaine est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès

Description

La rue Roquelaine est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Matabiau.

Elle naît perpendiculairement au boulevard de Strasbourg. Elle est rectiligne, d'une largeur régulière de 10 mètres et longue de 424 mètres, orientée au nord-est. Elle rencontre, après 123 mètres, la rue Claire-Pauilhac, puis, successivement la rue Saint-Orens, qu'elle reçoit à droite, et la rue Zacharie, à laquelle elle donne naissance à gauche. Elle se termine au carrefour de la place Roquelaine, délimitée par les rues Alexandre-Falguière et Matabiau. Elle est prolongée au nord par la dernière partie de la rue Matabiau, qui aboutit au pont du même nom et au canal du Midi, et au-delà par l'avenue de Lyon et la rue du Faubourg-Bonnefoy.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la place Roquelaine vers le boulevard de Strasbourg. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il existe une bande cyclable pour les cyclistes circulant à contre-sens.

Voies rencontrées

La rue des Chalets rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Boulevard de Strasbourg
  2. Rue Claire-Pauilhac
  3. Rue Saint-Orens (d)
  4. Rue Zacharie (g)
  5. Place Roquelaine

Transports

La rue Roquelaine n'est pas directement desservie par les transports en commun. Elle débouche cependant sur la place Jeanne-d'Arc, où se trouve une gare de bus pour les lignes de Linéo L9 et de bus 1523394570, ainsi que des navettes AéroportVille. Le long des boulevards Lazare-Carnot et de Strasbourg se trouvent également les arrêts des lignes de Linéo L1L14 et de bus 29, ainsi que la station Jeanne-d'Arc, sur la ligne de métro . Au nord, le boulevard Matabiau est également parcouru par les lignes de bus 1527.

Odonymie

La rue Roquelaine fut tracée à travers des terrains qui appartenaient au XIXe siècle, une famille de pépiniéristes installée au faubourg Bonnefoy, les Roquelaine[1]. Pierre Roquelaine (1811-1860) fut également conseiller municipal sous la monarchie de Juillet après les élections de 1843. En 1848, il défendit des positions républicaines et fut président de la commission municipale entre juin et août 1848, puis conseiller général de la Haute-Garonne pour le canton de Toulouse-Nord entre 1848 et 1852. En décembre 1851, il s'opposa au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte et fut interné à Château-Gontier (Mayenne)[2].

Histoire

La rue est tracée en 1860 sur des terrains appartenant à la famille Roquelaine, mais aussi aux frères Naudin et aux héritiers Raspaud. Elle n'est cependant pas pavée, ni entretenue, car le percement de la rue s'est fait sans autorisation municipale[3]. En 1879, le sol de la rue est donné à la ville par Mme F.-B.-D. Roquelaine[4].

Patrimoine et lieux d'intérêt

Réseau Canopé

  • no  1-3 : Réseau Canopé[5].

Immeubles et maisons

  • no  7 : immeuble (deuxième moitié du XIXe siècle)[6].
  • no  16 : immeuble (deuxième moitié du XIXe siècle)[7].
  • no  17 : immeuble (deuxième moitié du XIXe siècle, Étienne Gazagne)[8].
  • no  20 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[9].
  • no  23 bis-25 : immeuble (deuxième moitié du XIXe siècle)[10].
  • no  26 : maison (premier quart du XXe siècle)[11].
  • no  38 bis-38 ter : immeuble Mortera (1940, René Kieger)[12].
  • no  40 bis : immeuble Bourbon (1939)[13].
  • no  43 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[14].
  • no  56 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[15].

Personnalité

  • Charles Lefebvre (1888-1968) : doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de l'université de Toulouse, il fut aussi le fondateur du centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de Purpan. Il meurt à son domicile, au no 28 rue Roquelaine[16].

Références

  1. Salies 1989, vol. 2, p. 376.
  2. « Pierre, Jean ROQUELAINE », sur le site des archives municipales (consulté le 25 décembre 2024).
  3. Salies 1989, vol. 2, p. 376-377.
  4. Salies 1989, vol. 2, p. 377.
  5. Notice no IA31170068, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  6. Notice no IA31120655, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  7. Notice no IA31112113, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  8. Notice no IA31112112, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  9. Notice no IA31120650, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  10. Notice no IA31112101, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  11. Notice no IA31120647, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  12. Notice no IA31112809, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  13. Notice no IA31120641, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  14. Notice no IA31112094, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  15. Notice no IA31111752, sur le site de l'inventaire général du patrimoine, région Occitanie/ville de Toulouse.
  16. Salies 1989, vol. 2, p. 99-100.
  17. Salies 1989, vol. 2, p. 524.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse : voies publiques, quartiers, lieux-dits, enseignes, organisation urbaine, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de Toulouse
  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme