Rue Claude-Terrasse
16e arrt Rue Claude-Terrasse
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 16e | ||
| Quartier | Auteuil | ||
| Début | 185-191, avenue de Versailles | ||
| Fin | 129 bis, boulevard Murat | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 330 m | ||
| Largeur | 15 m | ||
| Historique | |||
| Dénomination | 1927 | ||
| Ancien nom | Chemin de Billancourt Rue de Billancourt |
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| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 2090 | ||
| DGI | 2084 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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| Images sur Wikimedia Commons | |||
La rue Claude-Terrasse est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
La rue Claude-Terrasse est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 185-191, avenue de Versailles et se termine au 129 bis, boulevard Murat[1].
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Depuis la rue Daumier.
Le quartier est desservi par la ligne 9, à la station Exelmans.
Au bout de cette rue, à l'intersection avec le boulevard Murat, se trouve la porte du Point-du-Jour.
Origine du nom
La rue rend hommage au compositeur français Claude Antoine Terrasse (1867-1923)[1].
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Le compositeur Claude Terrasse.
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Ancienne (en haut) et nouvelle (en bas) plaques.
Historique
Cette ancienne voie est classée par un arrêté du comme chemin vicinal de l'ancienne commune d'Auteuil sous le nom de « chemin de Billancourt »[1].
Après le rattachement de cette commune à Paris par la loi du , la rue est officiellement rattachée à la voirie parisienne en vertu d'un décret du sous le nom de « rue de Billancourt ».
Cette voie prend sa dénomination actuelle par un arrêté du [1].
Le 3 septembre 1943, sous l'Occupation, le sud-ouest de la capitale est la cible de bombardements de l’aviation anglo-américaine. Plusieurs maisons de la rue sont détruites, dont une boulangerie[2].
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La porte du Point-du-Jour qui se situait au bout de la rue (dessin de Jules-Adolphe Chauvet, 1893).
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No 39 : maison habitée par le bourreau Anatole Deibler (photographie de Emmanuel Pottier, 1905).
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La porte du Point-du-Jour en 1919 (photographe Huré).
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au nord, la rue est bordée par le lycée René-Cassin, dont l'entrée est 185 avenue de Versailles.
- Trois voies privées donnent sur la rue : la villa Murat (no 37-37 bis), la villa Dufresne (no 39) et la villa Sommeiller (no 43).
- No 12 : villa Trigano, immeuble de l'architecte Charles Pâquet. Une horloge se trouve au sommet de l'édifice, ainsi que deux bustes sur le toit représentant Honoré de Balzac et Victor Hugo.
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No 12.
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Détails des bustes.
- No 27 : ici se trouvait la villa du Baigneur, également accessible par le 163 boulevard Murat[1].
- No 32 : ancienne ferme témoignant du passé rural de l’ancien village d’Auteuil[3].
- No 39 : villa Dufresne. En 1902 s'y trouve la villa du bourreau Anatole Deibler[1].
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No 32.
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Maison de ville au No 37 bis.
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No 39-39 bis
- No 47-47 bis : immeuble de 1909 (architecte Léon Briclot)[4].
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No 41 bis.
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Entrée du no 44.
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No 47-47 bis.
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No 49.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Claude-Terrasse », p. 352-353.
- ↑ « Quand les avions anglo-américains bombardent lâchement la capitale », Aujourd’hui, 4 septembre 1943, sur RetroNews.
- ↑ Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
- ↑ PSS : [1]
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Rue Claude-Terrasse (mairie de Paris)
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