Rubis (Q43)
| Rubis | |
| Le sous-marin Rubis dans le bassin de Granville | |
| Type | Sous-marin de classe Émeraude | 
|---|---|
| Classe | Classe Émeraude | 
| Histoire | |
| A servi dans | Marine nationale | 
| Chantier naval | Cherbourg | 
| Lancement | |
| Armé | |
| Statut | Retiré le | 
| Équipage | |
| Équipage | 25 | 
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 44,90 m | 
| Maître-bau | 3,90 m | 
| Tirant d'eau | 3,76 m | 
| Déplacement | 392 tonnes en surface 425 tonnes en plongée | 
| Propulsion | 
 | 
| Puissance | 600 ch (thermique) 180 ch(électrique) | 
| Vitesse | 11,5 nœuds en surface 9,2 nœuds en plongée | 
| Profondeur | 
 | 
| Caractéristiques militaires | |
| Armement | 
 | 
| Rayon d'action | 
 | 
| Carrière | |
| Port d'attache | Brest | 
| Indicatif | Q43 | 
Le Rubis est un sous-marin de la marine française construit à Cherbourg à partir de 1903. Il fait partie de la classe Émeraude.
Historique
Dès sa mise en service, le sous-marin Rubis est affecté à la 1re Flottille de sous-marins de la Manche basée à Cherbourg[1].
En avril et , il effectue des essais de systèmes anti-mines au large de Brest.
À la déclaration de la Première Guerre mondiale, le Rubis est détaché à l'escadrille de Brest avec l’Émeraude et l'Opale, pour la défense fixe du port[2].
En , il est affecté à la Division navale du Maroc basée à Gibraltar pour la défense du port de Casablanca[3].
Le , il est envoyé à l'encontre d'un sous-marin ennemi dans la baie d'Aguilas. Bien qu'il se trouve à 300 m de ce dernier, le commandant ne donne pas l'ordre d'attaquer. Ce geste lui coûte un blâme du chef de division et le commandement du Rubis[4].
En , il fait partie de la 2e Escadrille de sous-marins de Toulon.
En , il part pour Corfou où il intègre la 4e Escadrille de sous-marins puis va à Moudros en  pour rejoindre la 3e Escadrille[1].
Sur les 32 mois qu'auront duré ses affections sur les théâtres d'opération, le Rubis aura passé[5] :
- 3 % de son temps en croisière de guerre,
- 58 % de son temps en disponibilité au mouillage,
- 1 % de son temps en exercice,
- 38 % de son temps en réparation ou modification.
En , le Rubis est affecté à l'école d'écoute de Toulon. Il est radié des listes de la Flotte le pour être vendu pour démolition à Toulon le . De son dépeçage sont récupérées près de 270 tonnes de matériaux divers (dont 185 tonnes de fer, 27 tonnes de fonte et 15 tonnes de plomb)[6].
Notes et références
- Yves Dufeil, Franck Le Bel et Marc Terraillon, Navire de la Grande Guerre - ÉMERAUDE, (lire en ligne), p. 1
- ↑ Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN 978-2909675817), p. 38
- ↑ Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 38 & 55
- ↑ Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 51
- ↑ Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 166
- ↑ Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : Des Émeraudes (1905-1906) au Charles Brun (1908-1933), t. 2, Marines édition (ISBN 978-2909675343), p. 33
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Fiche - Q43 Le Rubis 1 »
- « Forum - RUBIS sous-marin » (consulté le )
Documents numérisés
- Journaux de bord du 28/12/1914 au 12/11/1916.
- ➞ Ministère de la Défense, Mémoire des hommes - Journaux des unités (1914-1918) : Sous-marin Rubis, vol. SS Y 445, 1914-1916 (présentation en ligne, lire en ligne)
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