Rouvroy (Pas-de-Calais)

Rouvroy

L'hôtel de ville.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA d'Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Valérie Cuvillier
2020-2026
Code postal 62320
Code commune 62724
Démographie
Gentilé Rouvroysiens
Population
municipale
8 675 hab. (2022 )
Densité 1 351 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 23′ 39″ nord, 2° 54′ 16″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 57 m
Superficie 6,42 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Harnes
Législatives 11e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rouvroy
Géolocalisation sur la carte : France
Rouvroy
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Rouvroy
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Rouvroy
Liens
Site web ville-rouvroy62.fr

Rouvroy est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Rouvroysiens. La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.

La commune de Rouvroy (nom officiel depuis 1801), située dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, à 7 km, à vol d'oiseau, au sud-est de la commune de Lens, est une commune du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. C’est une commune de type grand centre urbain, appartenant à l’unité urbaine de Douai-Lens, avec une population de 8 675 habitants au dernier recensement de 2022, elle a connu un pic de population en 1931 avec 10 224 habitants. L'histoire de la commune est étroitement liée à l'exploitation du charbon de 1894 à 1955 avec la fosse no 2 des mines de Drocourt.

Depuis 2012, la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, parmi les 353 sites du bassin minier, un site inscrit se trouve dans la commune.

Quatre monuments de la commune font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques : l'église Saint-Louis, le presbytère français de l'église Saint-Louis de la cité Nouméa, le presbytère polonais de l'église Saint-Louis de la cité Nouméa et l'ancienne école de filles de la cité Nouméa.

À la suite de la Première Guerre mondiale, la commune est décorée de la croix de guerre 1914-1918.

Géographie

Localisation

Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, Rouvroy se situe, à vol d'oiseau, à 7 km au sud-est de Lens (aire d'attraction et chef-lieu d'arrondissement), à 12 km à l'ouest de Douai et à 14 km au nord d'Arras[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes. Les communes limitrophes sont Billy-Montigny, Acheville, Bois-Bernard, Drocourt, Hénin-Beaumont et Méricourt.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 6,42 km2 ; son altitude varie de 36 à 57 m[2].

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[3],[4],[Carte 1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] :

  • les terrils 84 et 205 d'Hénin-Beaumont. Ce site, situé au cœur du bassin minier, est situé au carrefour des communes de Billy-Montigny, Rouvroy et Hénin-Beaumont. Il est constitué de deux terrils (84 et 205) reliés par un fossé alimenté par les eaux de ruissellement[11] ;
  • le terril 104 - 10 sud de Courrières. Ce terril, de taille réduite, est constitué de schistes rouges et noirs[12].

Espèces faunistiques et floristiques

L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[13].

Urbanisme

Typologie

Au , Rouvroy est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,3 %), zones urbanisées (42,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Morphologie urbaine

La commune est située en bordure de l'ancien bassin minier et comprend deux parties : la partie sud, chef-lieu de commune, est constituée de l'ancien village : Rouvroy village, et la partie nord créée au XIXe siècle est une ancienne cité minière appelée Rouvroy-Nouméa, classée quartier prioritaire depuis 2015 avec 1 639 habitants en 2020[15]. Ces deux secteurs étaient séparés par une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Lens à Corbehem, qui a été remplacée par une route se branchant sur l'autoroute A1.

Logement

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 3 866, alors qu'il était de 3 696 en 2015 et de 3 604 en 2010[Insee 6] , soit une progression du nombre total de logements de 7,3 % depuis 2010.

Parmi ces 3 866 logements, 94,4 % étaient des résidences principales, (soit 3 650 logements), 0,4 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,2 % des appartements[Insee 7].

Sur les 3 650 résidences principales, 41,1 % sont occupées par des propriétaires, 57,9 % par des locataires et 1,0 % par des personnes logées gratuitement[Insee 8].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rouvroy en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %) ainsi que d'une proportion de logements vacants (5,2 %) inférieure à celle du département (7,3 %) et de la France entière (8,1 %).

Le logement à Rouvroy en 2021
Typologie Rouvroy[Insee 7] Pas-de-Calais[Insee 9] France entière[Insee 10]
Résidences principales (en %) 94,4 86,1 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,4 6,5 9,7
Logements vacants (en %) 5,2 7,3 8,1

Voies de communication et transports

La commune est situé au carrefour des routes départementales RD 40 et RD 46 et à 5 km de la sortie 16.1 de l'autoroute A1.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Roveroit en 1070 ; Rovroi vers 1113 ; Roveroith en 1119 ; Roveroium de 1154 à 1159 ; Roveroi en 1175 ; Roveroy en 1194 ; Rovroy au XIIe siècle ; Rouvroi en 1278 ; Rouveroi au XIIIe siècle ; Ruvroy en 1429 ; Rouveroy en 1640[16] ; Rouvroy en 1793 et depuis 1801[2].

Histoire

D'après l'historien français Auguste de Loisne : « Rouvroy, en 1789, faisait partie du bailliage de Lens et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, diocèse d'Arras, doyenné d'Hénin-Liétard, district de Méricourt, était consacrée à saint Géry ; le chapitre d’Arras présentait à la cure[17]. »

XIXe siècle

La cité de Nouméa a été fondée au XIXe siècle à proximité de la fosse no 2 des mines de Drocourt , dite fosse de Nouméa dont l'exploitation a commencé en 1891.

En premier lieu des corons ont été construits dont certains subsistent encore, puis des cités minières constituées de pavillons. Ces pavillons ont abrité en grande partie des familles polonaises venues travailler dans les mines.

Cette cité de Nouméa comprenait des écoles des mines, une église, des bâtiments sociaux et médicaux. L'église Saint-Louis est partagée entre une communauté de langue française et une communauté de langue polonaise.

Première Guerre mondiale

La commune est décorée de la croix de guerre 1914-1918 par décret du , distinction également attribuée à 276 autres communes du Pas-de-Calais[18].

Années 1920

La ville de Rouvroy a accueilli, comme de nombreux autres communes du reste du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.

Seconde Guerre mondiale

La ville est occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est alors qu'apparait en , l'organisation clandestine Aigle Blanc qui va rejoindre l'Organisation polonaise de lutte pour l'indépendance, mouvement de résistance polonais[19].

C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a démarré, avec Émilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de deux semaines[20]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en trois vagues, la déportation de 270 personnes[21], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la bataille du charbon (1945-1947), suivie de la grève des mineurs de 1947 et de celle de 1948.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais[Insee 11].

Commune et intercommunalités

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. La communauté d'agglomération Hénin-Carvin regroupe 14 communes et totalise 126 840 habitants en 2021[Insee 11].

Circonscriptions administratives

La commune faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Vimy, année où elle intègre le canton d'Avion en 1967. En 1973, elle devient le chef-lieu du canton de Rouvroy[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton d'Harnes[Insee 11].

Circonscriptions électorales

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription du Pas-de-Calais[22].

Élections municipales et communautaires

La tendance politique majoritaire est basée sur le communisme. Cette ville n'a dans le passé jamais connu d'adversaire politique et les élections municipales se déroulaient toujours à un tour.

Aux élections départementales de , le Front national (FN) a réalisé plus de 59% au premier tour. Aux élections anticipées du [23] intervenues à la suite de la démission de Jean Haja, la liste portée par le parti communiste français s'est retrouvée face à une liste du Front national. Valérie Cuvillier et la liste « Continuons ensemble l'essor de Rouvroy », du PCF, ont remporté 78,45% des voix, contre 21,55 % des voix pour Thomas Dubois et la liste « Rouvroy bleu marine », du Front National[24].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PCF menée par la maire sortante Valérie Cuvillier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 965 voix (73,15 %, 25 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), battant la liste RN menée par Thomas Dubois (721 voix, 26,84 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 59,48 % des électeurs se sont abstenus[25],[26].

Liste des maires

Liste de maires d'Ancien Régime
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1560 1569 Franchois de Gavrelle   Lieutenant
1569   Michel Thumerelle    
1761 1789 Jean-François Dubrulle    
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1790 André Viseur   Compteur de dismes
1790 An III Dubrulle    
An III 1820 André Viseur    
1820 1836 De Baillancourt, dit Courcol    
1836 1841 Jean-Baptiste Sebert    
1841 1851 François Tamboise    
1851 1856 Leclecq    
1856 1886 Louis Dubrulle    
1886 1893 Louis Dubrulle    
1893 1895 Louis Macquart    
1895 1929 François Tamboise Droite Agriculteur, brasseur
1929 1941 Léon Cognard[27] SFIO Mineur, délégué mineur
1941 1944 Constant Duquesnoy    
1944 1945 Léon Cognard SFIO  
1945 1945 Antoni Danel    
mai 1945 mars 1959 Auguste Pidoux   Retraité des mines
mars 1959 mars 1965 Omer Bernard PCF Mineur puis employé à la sécurité sociale minière
mars 1965 mars 1977 Auguste Pidoux   Retraité des mines, maire honoraire
mars 1977 mars 2001 Yves Coquelle[28] PCF Ancien ouvrier carreleur
Sénateur du Pas-de-Calais (2001 → 2007)
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais
Conseiller général de Rouvroy (1985 → 2001)
mars 2001 octobre 2016[29] Jean Haja[30],[31] PCF Professeur de faculté
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2015)
Démissionnaire
novembre 2016[32],[24] En cours
(au 22 juin 2023)
Valérie Cuvillier[33] PCF Enseignante
Conseillère départementale d'Harnes (2021[34] → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[35],[36],[37]

Jumelages

La commune est jumelée avec :

Jumelages et partenariats de Rouvroy.
VillePaysPériode
Brand-Erbisdorf[38]Allemagnedepuis
Libiąż[38]Polognedepuis
Myślenice[38]Polognedepuis

Équipements et services publics

Espaces publics

La commune est labellisée « 2 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[39].

Enseignement

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Elle administre trois écoles maternelles : l'école Danièle-Casanova, l'école Elsa-Triolet et l'école Saint-Rochet ainsi que trois écoles élémentaires : l'école Ferry-Brossolette, l'école Raoul-Briquet et l'école Vaillant-Couturier. Le département gère le collège Paul-Langevin[40].

Population et société

Démographie

Les habitants sont appelés les Rouvroysiens[41].

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2022, la commune comptait 8 675 habitants[Note 7], en évolution de −0,26 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
430481551576570548576587589
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5735645666126086236607692 717
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8814 3524 6791 9316 12410 2248 7099 4589 630
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
9 6539 7809 2629 6089 2089 0778 9258 9058 617
2017 2022 - - - - - - -
8 7388 675-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 166 hommes pour 4 746 femmes, soit un taux de 53,25 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,4 
4,8 
75-89 ans
8,6 
13,5 
60-74 ans
15,4 
20,3 
45-59 ans
18,5 
20,5 
30-44 ans
19,1 
18,2 
15-29 ans
16,6 
22,5 
0-14 ans
20,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

La commune est traversée par le sentier de grande randonnée de pays (GRP) du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Culte

Rouvroy dispose de deux églises catholiques dépendant du diocèse d'Arras et de la paroisse Saint-Joseph-en-Haute-Deûle (doyenné d'Hénin-Carvin), l'église Saint-Géry[46] dans le centre-ville, et l'église Saint-Louis pour l'ancienne cité minière (inscrite aux monuments historiques), ainsi que d'un petit oratoire, la chapelle Saint-Roch-Sainte-Anne.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2021, la commune compte 3 457 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 8 198 personnes[Insee 13].

Le revenu fiscal médian par ménage, le taux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :

  • le revenu fiscal médian par ménage de la commune est de 18 100 , inférieur à celui du département du Pas-de-Calais (20 720 ) et inférieur à celui de la France métropolitaine (23 080 )[Insee 13],[Insee 14],[Insee 15] ;
  • le taux de pauvreté des ménages de la commune est de 27 %, de 18,4 % au niveau du département et de 14,9 % au niveau de la métropole[Insee 16],[Insee 17],[Insee 18] ;
  • la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de 33 %, de 44,1 % au niveau du département et de 53,4 % au niveau de la métropole[Insee 13],[Insee 14],[Insee 15].

Emploi

Taux de chômage
2010 2015 2021
Commune[Insee 19] 23,6 % 22,2 % 17,2 %
Département[Insee 20] 11,3 % 13,7 % 11,2 %
France métropolitaine[Insee 21] 11,6 % 13,7 % 11,7 %

En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 481 personnes, parmi lesquelles on compte 67,6 % d'actifs (56,0 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 32,4 % d'inactifs[Note 9],[Insee 19]. En 2021, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et supérieur à celui de la France métropolitaine.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Lens - Liévin[Carte 3],[Insee 22]. Elle compte 2 199 emplois en 2021, contre 1 962 en 2015 et 1 428 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 098, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,0 et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,4 %[Insee 23].

Sur ces 3 098 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 526 travaillent dans la commune, soit 17,0 % des habitants[Insee 24]. Pour se rendre au travail, 85,8 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 5,2 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues motorisé, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 25].

Entreprises et commerces

Activités hors agriculture

358 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Rouvroy[Note 10],[Insee 26],[Insee 27].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 358 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
18 5,0 % (5,3 %)
Construction 53 14,8 % (11,7 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
86 24,0 % (22,5 %)
Information et communication 11 3,1 % (3,6 %)
Activités financières et d'assurance 11 3,1 % (5,3 %)
Activités immobilières 6 1,7 % (5,7 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
47 13,1 % (20,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
83 23,2 % (15,8 %)
Autres activités de services 43 12,0 % (9,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,0 % du nombre total d'établissements de la commune (86 sur les 358 entreprises implantées à Rouvroy), contre 22,5 % au niveau départemental, à l'inverse le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien avec 13,1% du nombre total d'établissements de la commune est inférieur à celui du département (20,2%)[Insee 27].

Agriculture

La commune est dans l'« Artois », une petite région agricole dans le département du Pas-de-Calais[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléo-protéagineux)[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 12 5 2 2
SAU[Note 12] (ha) 321 326 114 113

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 12 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 5 en 2000 puis à 2 en 2010[49] et enfin à 2 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 83 %. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 321 ha en 1988 à 113 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 57 ha[49],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine mondial de l'UNESCO

Monuments historiques

  • L'église Saint-Louis est inscrite aux monuments historiques par arrêté du [51].
  • Le presbytère français de l'église Saint-Louis de la cité Nouméa des Mines de Drocourt est inscrit par arrêté du [52].
  • Le presbytère polonais de l'église Saint-Louis de la cité Nouméa des Mines de Drocourt est inscrit par arrêté du [53].
  • L'ancienne école de filles de la cité Nouméa des mines de Drocourt est inscrite par arrêté du [54].

Autres lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • François Ludo (1930-1992, footballeur, né dans la commune.
  • Éric Sikora (1968-), footballeur professionnel, est joueur de l'US Rouvroy de 1976 à 1980.
  • David Caude (1974-), grimpeur qui a obtenu la 3e place au niveau mondial (2003) et deux titres de champion de France d'escalade (1998, 2000) a débuté à l'ACCES Escalade Rouvroy, dès la création de l'association[réf. nécessaire].

Héraldique

Blason
D'azur à l'épi de blé d'or mouvant de la pointe; mantelé de gueules, à deux pics de mineur d'or passés en sautoir mouvant de la pointe et brochant sur la partition ; au chef d'azur soutenu d'or et chargé de l'inscription « ROUVROY » d'argent[56].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

Bibliographie

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[57] :

  • A. Cardon et E. Monchy, Monographie de Rouvroy, 1966.
  • C. Pronnier, La communauté rurale de Rouvroy au XVIIIe siècle, 1995-1996.
  • Une mémoire rouvroysienne 1900-2000, Rouvroy, 2000.

Articles connexes

  • Liste des communes du Pas-de-Calais
  • Projet:Communes de France, dont le but est de permettre d'avoir un ensemble d'articles homogènes et possédant les informations minimales pour chaque commune de France

Liens externes

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

Notes et références

Notes

  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  14. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  15. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes

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  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Insee

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Références

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  31. Pascal Wallart, « L'ancien maire Jean Haja s'en est allé : En octobre dernier, sa démission avait été une énorme surprise. Depuis lors, l'ancien maire de Rouvroy se battait avec la pugnacité qui était depuis toujours sa marque de fabrique contre une maladie pernicieuse. Qui a eu le dernier mot la nuit dernière et ne laisse derrière elle que des yeux rougis », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Pascal Wallart, « Municipales : rencontre avec Valérie Cuvillier, nouveau maire de Rouvroy : Les Rouvraisiens ont plébiscité la liste qu'elle menait, prolongeant l'aventure de l'équipe élue en 2014. Une continuité... dans la rupture de style, la bienveillance de Valérie Cuvillier ayant peu à voir avec la fougue de Jean Haja », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  34. Hugo Dupriez, « Canton de Harnes : la liste d'union de la gauche l'emporte face aux sortants RN : L'union de la gauche a permis à Philippe Duquesnoy et Valérie Cuvillier de reprendre le canton de Harnes, propriété du Rassemblement national depuis 2015 », L'Avenir de l'Artois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Auriane Stanesco, « Rouvroy : comment la maire Valérie Cuvillier a poursuivi le programme entamé par Jean Haja : Après Bois-Bernard, nous poursuivons notre série sur le bilan des maires dans la ville voisine de Rouvroy. Aux commandes, la communiste Valérie Cuvillier, élue en 2016 à l'issue d'une élection partielle provoquée par la démission de Jean Haja, décédé peu de temps après. Elle qui était sa première adjointe a voulu inscrire son action dans la continuit », La Voix du Nord,‎ 31/0/2019 (lire en ligne, consulté le ).
  36. Céline Debette, « À Rouvroy, Valérie Cuvillier veut poursuivre le travail engagé avec une équipe de fidèles : Quatre ans après son élection, Valérie Cuvillier brigue un nouveau mandat. Avec une liste majoritairement constituée d'élus sortants, la maire communiste veut inscrire cette campagne électorale dans la continuité de l'exercice précédent », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Réélue pour le mandat 2020-2026 : Thibault Caron, « Rouvroy : masques et écharpes pour Valérie Cuvillier et ses adjoints : Dans un contexte moins anxiogène mais toujours prudent, le conseil municipal d'installation a pu se tenir ce mercredi, salle Dumoulin. Deux mois après la victoire de sa liste avec 73,16 % des voix, Valérie Cuvillier a retrouvé le fauteuil de maire. Plusieurs adjoints de l'ancien mandat sont aussi de retour aux affaires », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  54. « Ancienne école de filles de la cité Nouméa », notice no PA62000120, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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