Roparz Hemon
| Naissance | |
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| Décès |
(à 77 ans) Dublin |
| Sépulture |
Brest () |
| Nom de naissance |
Louis Paul Nemo |
| Pseudonyme |
Pendaran |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités | |
| Mère |
Julie Foricher (d) |
| A travaillé pour |
Institut d'études avancées de Dublin (à partir de ) Radio Rennes Bretagne (- Lycée de Brest (- |
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| Condamné pour |
Louis Paul Nemo, dit Roparz Hemon, né le à Brest et mort le à Dublin, est un linguiste, romancier, journaliste et poète français de langue bretonne.
Il est actif dans le mouvement breton et impliqué dans la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
Enfance et formation
Il est né à Brest le .
Il grandit dans une famille qui ne pratique pas le breton : son père, premier-maître mécanicien dans la Marine nationale, est un enfant né « de père et de mère inconnus » à qui l'officier de l'état civil à Brest avait donné le nom de Nemo ; sa mère, Julie Foricher, est institutrice[1].
Après des études à Paris, il obtient l'agrégation d'anglais en 1924[1].
Carrière
Dès 1923, sous le pseudonyme de Roparz Hemon, il travaille pour Breiz Atao[1].
En 1925, il est affecté au lycée de Brest où il enseigne jusqu'en 1939. La même année, il fonde la revue bretonnante Gwalarn[1], aux positions nationalistes affirmées[2]. Ce n’est d'abord que le supplément littéraire de Breiz Atao, journal qui compte alors moins de 200 abonnés. La revue devient indépendante dès 1926[n 1]. Dans ses études ou comptes rendus des langues de moindre diffusion ou minorisées, il donne comme exemple à suivre le combat mené par les Danois et les Tchèques pour contrer la germanisation de ces pays[3].
Après l'invasion de la France, il prône la collaboration, y voyant l'opportunité pour les Bretons de « se libérer du joug français »[2].
En , à la demande du censeur des programmes de Rennes-Bretagne, l'officier de la Wehrmarcht Leo Weisgerber, Roparz Hemon accepte la fonction de directeur des programmes en breton de ce poste de radio[1].
Il dirige l'hebdomadaire Arvor, qui paraît à partir de 1941. Dans ce journal, il est l'auteur de plusieurs déclarations antisémites[4].
En octobre 1941, il est associé avec d'autres intellectuels par le celtisant allemand Leo Weisgerber à la création à Rennes de l'Institut celtique de Bretagne. Hemon en devient le directeur[5]. Cet institut semble être inspiré du Deutsche Forschungsgemeinschaft[6].
En , il est élu directeur de l'Institut Celtique de Bretagne[1],[7].
Il collabore aussi politiquement avec l'occupant, participant à la constitution d'un dossier à charge contre le préfet François Ripert[8], provoquant sa démission avant le début de la rafle des juifs en Ille-et-Vilaine en [9]. Dans un roman d'anticipation écrit en langue bretonne et publié en 1942, An aotrou Bimbochet e Breiz, (Monsieur Bimbochet en Bretagne), il imagine une Bretagne devenue totalement indépendante, totalement bretonnante, racialement pure, disciplinée[10]. La même année, il traduit Le Poisson d'or de Paul Féval[11].
Roparz Hemon assure la direction de Gwalarn jusqu'au dernier numéro, en 1944[1].
En , il fuit en Allemagne où il trouve refuge à Marburg auprès de Weisgerber[1].
Selon Olier Mordrel et Yann Fouéré, il aurait également été membre du « Kuzul Meur », comité secret qui regroupait divers partis ou associations nationalistes, dont le Parti national breton. Lors de la débâcle des troupes allemandes, il fuit dans un de leurs camions, ainsi que d'autres nationalistes, en [12]. Kristian Hamon cite le témoignage inédit de l'épouse d'un membre du Bezen Perrot présente dans le convoi avec Roparz Hemon lors de sa fuite en Allemagne et le rôle moins passif qu'on ne le pensait de cet intellectuel aux côtés de nazis[13].
Devant l'avance des Américains en mars 1945, il décide de rentrer en France ; il est arrêté le 31 mars. Confié à la justice française pour être jugé, il est incarcéré à Rennes[1]. I lui est reproché ses prises de position écrites nationalistes, anti-françaises et antisémites publiées pendant la guerre, et avant-guerre, même s'il avait dès 1931 renié quelques-uns de ses écrits publiés entre 1923 et 1929[14]. Il axe sa défense sur l'idée qu'il est un savant qui n'a eu aucune activité politique sérieuse, donc de réelle influence, sous l'Occupation[15]. Il bénéficie de la mobilisation de « milliers de Celtes d'outre-Manche » en sa faveur[16],[n 2]. Le réquisitoire définitif précise que Roparz Hemon a déclaré : « Je me déclare, me tenant sur le terrain strictement culturel qui est le nôtre, partisan d'une collaboration loyale avec les peuples qui façonnent sous mes yeux l'Europe Nouvelle » lors d'une réunion publique de l'Institut celtique au théâtre municipal de Rennes[17].
Le , le commissaire du gouvernement près la cour de justice rapporte au procureur général près la cour d'appel de Rennes[18].
Accusé d'atteinte à la sûreté de l'État, il est acquitté de ce chef le , et déclaré en état d'indignité nationale pour une durée de dix ans[19],[20], ce qui l'empêche de reprendre sa carrière d'enseignant[1].
En juillet 1947, il part en exil à Dublin et enseigne le breton à l'Institut d'études avancées de Dublin[21],[22],[1].
En 1950, il écrit : « (…) il se produisit un miracle : pendant quatre ans, de 1940 à 1944, un vent de liberté passa sur la Bretagne ; chaque vrai Breton put travailler presque sans tracas, et la vie de l'esprit fleurit. Pendant ces quatre années-là les Bretons conscients apprirent qu'ils étaient capables de s’occuper de leur pays seuls, une leçon qu'ils ne sont pas près d'oublier. »[23]. La même année, il publie avec Ronan Huon un dictionnaire de breton[24].
Dans les années 1950, il publie des romans policiers[25] et les contes[26] en breton.
Dans les années 1960, il continue ses travaux sur la langue bretonne[27]. Il publie en 1962 Trois Poèmes en moyen-breton aux éditions The Dublin Institute for Advanced Studies[28].
Roparz Hemon est présenté comme un fervent partisan de l’espéranto[29], seul moyen selon lui de se passer des « langues impériales » ; et l’espéranto ayant toujours été, selon lui, combattu par les régimes totalitaires[30].
Décès
Il meurt le . Son corps est rapatrié à Brest où il est enterré, le 10 juillet[1].
Prises de position
Hemon et le peuple breton
Roparz Hemon refuse vigoureusement de faire du breton tel qu'il est parlé par le peuple la base d'une littérature savante. Il écrit en 1943 : « Al levrioù-skol, al levrioù gouiziegezh, al lezennoù ha kement skrid uhel a zo ret e buhez ur bobl ne vezont savet e bro ebet e yezh ar gwrac'hed kozh »[31][citation nécessaire] (« Les manuels scolaires, les livres d'érudition, les lois et tous les écrits d'importance qui sont nécessaires à la vie d'un peuple ne sont dans aucun pays écrits dans la langue des vieilles mégères »).
Hommages et controverses
Pierrette Kermoal, professeur agrégé de lettres modernes, réalise en 2003 une étude globale de l’œuvre romanesque de Roparz Hemon[32].
En 2007, il existe un prix prix Roparz Hémon[33].
Les institutions culturelles bretonnantes lui ont rendu plusieurs hommages, reconnaissant son énorme travail en faveur de la langue bretonne. Le journal Bretagne des livres, organe de l'institut culturel de Bretagne (ICB), a publié plusieurs articles laudateurs à son sujet. Le premier Dictionnaire breton de An Here, subventionné par l'ICB, lui était dédié.
Son attitude pendant la guerre a longtemps été minimisée, voire oubliée (comme cela a été le cas pour beaucoup de collaborationnistes français) jusqu'aux révélations du Canard enchaîné en [34].
Depuis :
- le premier collège Diwan, créé en 1988 au Relecq-Kerhuon, avait reçu son nom : il est débaptisé douze ans après[35].
- l'enseigne « Roparz Hemon » avec sa photographie, qui était fixée sur la façade du Centre culturel breton, place de Verdun à Guingamp, est enlevée en 2005[réf. nécessaire].
Œuvres de Roparz Hemon
Publications scientifiques
Il a publié un précis de grammaire en langue[2].
- Précis de Grammaire bretonne, Brest, Moulerez Stread ar C'hastell, 1928.
- L'Orthographe bretonne, Brest, Moulerez Stread ar C'hastell, 1929.
- Cours élémentaire de breton, Rennes, 1932.
- Geriadurig gallek-brezhonek an troioù-lavar poblel (dictionnaire des expressions du parler populaire) (1935, 1962, 1990, Hor Yezh).
- Grammaire bretonne, suivie de La Prononciation bretonne (réédition corrigée & augmentée du Précis de grammaire bretonne de 1928), Brest, Gwalarn, 1940.
- rééditions : Brest, Al Liamm, 1948, 1958, 1963.
- Les Mots du breton usuel classés d'après le sens ; Brest, éd. de Bretagne, 1942.
- Méthode rapide de breton, 1942.
- La Langue bretonne et ses combats, La Baule, éd. de Bretagne, 1947 (la bibliographie en annexe -1001 titres- demeure indispensable).
- Christmas Hymns in the Vannes dialect of breton, Dublin, Institute for advanced studies, 1956, LXXII+118 p.
- Geriadur istorel ar brezhoneg (dictionnaire historique du Breton) - 31 fascicules, n° 1 à no 31, 1959 à 1978.
- Geriadur istorel (dictionnaire historique), Preder, (ISBN 2-901383-01-7).
- Trois poèmes en moyen-breton, traduits et annotés par R. Hémon (Tremenuan an ytron Maria - Pemzec leuenez Maria - Buhez mab den), Dublin, Institute for Advanced Studies, School of Celtic Studies, 1962, XXIV+172 p (ISBN 1-85500-063-6).
- Les fragments de la Destruction de Jérusalem et des Amours du Vieillard (textes en moyen-breton), traduits et annotés - supplément avec la collaboration de Gwennole Le Menn), Dublin, Dublin Institute for Advanced Studies, 1969, XXXII+448 p.
- Cours élémentaire de breton, 1975.
- A historical morphology and syntax of breton, Dublin, Institut d'études avancées de Dublin, 1975, XVI+328pp.
- Doctrin an Christenien (texte de 1622 en moyen-breton accompagné de la version française et du texte en breton moderne de 1677, avec préface et notes), Dublin, Institut d'études avancées de Dublin, School of Celtic Studies, 1977, XII+84 p.
- Testennoù evit ar studi (An Mirouer a confession (1621), An Dialog etre Arzur Roe d'an Bretounet ha Guynglaff, La Résurrection de Jesus Christ en forme de tragedy en air bretton, La Création), Hor Yezh, no 200, 1994.
- Ar Varn diwezhañ (pezh-c'hoari eus an XVIIIvet kantved), Saint-Brieuc, Skol, 1998.
- Yezhadur istorel ar brezhoneg, Hor Yezh, (ISBN 2-910699-36-6).
Travaux littéraires
Il a écrit une trentaine de romans, dont l'essentiel a Brest pour décor[2].
Revue
- Gwalarn, 1925-1944 (en assure la direction du premier au dernier numéro)
Poésie
- Barzhonegoù (poèmes), Skridou Breizh, 1943
- Pirc'hirin ar Mor (Le Pèlerin de la Mer) est un poème élégiaque. Le Pèlerin, le principal personnage du poème, arrive à la mer et s'adresse à elle pour tirer les leçons d'une vie de lutte. Il a renoncé aux tentations et aux ambitions de sa jeunesse, son inadaptation à une existence médiocre l'a conduit à la solitude. Il se tourne donc vers la mer, une Déesse-Mère qui symbolise la Mère et la Bretagne. Le Pèlerin sait que son destin est de poursuivre son errance et, après sa mort physique, de survivre grâce aux livres[36].
Romans
- An Den a netra (Un homme de rien, pièce de théâtre), 1927
- Plac'hig vihan ar Mor (traduction d'Hans Christian Andersen), Brest, Kenta Mouladour Moulerez, 1928
- Ur Breizhad oc'h adkavout Breizh, 1931 (antérieurement paru par épisodes dans Gwalarn)
- Réédition : Al Liamm, 1972
- Traduction française : Un Breton redécouvrant la Bretagne, présenté et traduit par Michel Tréguer, Fouesnant, Yoran embanner, 2005
- Kleier Eured Brest, Gwalarn, 1934, recueil de nouvelles sur la vie des gens du peuple à Brest (ISBN 2-9511721-8-4)
- Santez Dahud, 1935
- Réédition : Hor Yezh, 1998 (ISBN 2-910699-29-3)
- An Aotrou Bimbochet e Breiz, Brest, Skridou Breizh, 1942
- An Aotrou Bimbochet e Breizh, réédition Hor Yezh, 1990
- Kleier Eured (nouvelles), Skridou Breizh, 1943
- Ar c'horf dindan dreid va zad-kozh, éd. Al Liamm, 1949
- Gaovan hag an den gwer (Gauvain et le Chevalier vert), Brest, Al Liamm, 1949
- Réédition : éd. An Here, 1988 (ISBN 2-86843-052-X)
- Alanig an tri roue ; Brest, éd. Al Liamm, 1950 (couv. de Xavier de Langlais)
- Ur prenestr a oa digor, éd. Skridou Nevez, 1952
- Meurlarjez, 1952
- An ti a drizek siminal, 1956
- An tri boulomig kalon aour, Al Liamm, 1961
- Mari Vorgan, Al Liamm, 1962
- Réédition : Al Liamm, 1975
- traduit en français : La Marie-Morgane, Presses d'aujourd'hui, 1981
- traduit en gallois : Morforwyn, University of Wales, Aberystwyth, Centre for Educational Studies
- Diamantoù Keroulaz, Al Liamm, 1964 ; réédition Al Lanv, 2006
- Ho kervel a rin en noz ha marvailhoù all (nouvelles), Brest, Al Liamm, 1970
- War ribl an hent (nouvelles), Al Liamm, 1970
- Tangi Kerviler, Al Liamm, 1971, 169 p.
- Nenn Jani, Al Liamm, 1974
- traduction française : Spezet, Coop Breizh, 1998 (ISBN 2-84346-037-9).
- Troioù-kaer ar baron pouf, An Here, 1986 (ISBN 2-86843-036-8)
- C'hoariva troet, Hor Yezh, 1991, 204 p.
- Danevelloù iwerzhonek, Hor Yezh, 1994, 110 p.
- Danevelloù kozh danvez Breizh, Hor Yezh, 1992, 164 p.
- Ar Bed dre ar brezhoneg, Hor Yezh, 1994, 200 p.
- Barzhaz dianav ha barzhaz troet, Hor Yezh, 1997 (ISBN 2-910699-21-8)
- Furnez ha faltazi, Hor Yezh, 1998 (ISBN 2-910699-26-9)
- An ti a drizek siminal, Hor Yezh, 1998 (ISBN 2-910699-27-7)
- Eñvorennoù, Al Liamm, 1998 (ISBN 2-7368-0053-2)
- Alc'hwez ar brezhoneg eeun (ISBN 2-86863-126-6)
Traductions
Des œuvres de Roparz Hemon ont été traduites en anglais, cornique, espéranto, français, frison, galicien, gallois, irlandais et néerlandais.
Notes et références
Notes
- ↑ Dès juillet 1926 (numéro 7), mentionné en introduction du numéro 9 (printemps 1927, p. 3).
- ↑ Il parvient environ trois mille dépositions en sa faveur, émanant des milieux culturels européens, des autres pays celtiques, aussi d'hommes politiques comme le ministre britannique Ernest Bevin.
Références
- Ronan Calvez, « Intellectuel breton et exil intérieur : Roparz Hemon d'une île l'autre ou l'exil du réel », Matériaux pour l'histoire de notre temps, vol. 67, no 1, , p. 90–95 (DOI 10.3406/mat.2002.402397, lire en ligne, consulté le )
- « Saint-Martin. Ces Brestois éternels », sur Le Télégramme, (consulté le )
- ↑ Gwalarn no 14 p. 30-62, et Gwalarn no 16, p. 93-94
- ↑ « L'histoire de Bretagne, croyons-nous, est au programme des écoles, et obligatoirement les petits Bretons doivent apprendre que les celtes ont subi plusieurs siècles de honte et d'esclavage, depuis le temps où les légions romaines débarquaient dans l'île de Bretagne jusqu'au temps où feue Marianne livrait notre pays à ses juifs », sous la plume de Pendaran paru dans « Me a lenno » dans les écoles, Arvor, no 81, .
- ↑ « Les Ondes : l'hebdomadaire de la radio », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ Lionel Boissou, « L'Allemagne et le nationalisme breton (1939-1945) », in Bretagne et identités régionales durant la Seconde Guerre mondiale, sous la direction de Christian Bougeard, Brest, Centre de recherches bretonnes et celtiques, 2002, p. 332. Cet organisme existe toujours.
- ↑ Union républicaine (France) Auteur du texte, « La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]... », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ Henri Fréville, Archives secrètes de la Bretagne. Ouest-France Éditions, 2005 (réédition, édition originale 198), p. 178.
- ↑ Repères chronologiques, Ouest France, .
- ↑ Cadiou 2001.
- ↑ « Exposition. Les gravures de Robert Micheau-Vernez », sur Le Télégramme, (consulté le )
- ↑ « Dans les tout premiers jours d'août » 1944, « lorsque les forces allemandes évacuèrent Rennes, elles emmenèrent dans leur retraite C. Lainé, Marcel Guieysse, sa femme et sa fille, son adjoint Ange Péresse avec sa famille, Roparz Hémon et des activistes du séparatisme breton, en même temps que les soldats du Bezen Perrot, revêtus de leur tenue militaire allemande. » Yann Fouéré, La Patrie interdite, Histoire d'un Breton, France Empire, 1987, p. 323.
- ↑ Kristian Hamon, « Le Monde en Guerre », 'www.39-45.org, mai 2008.
- ↑ Voir la première préface (1931) de Eur Breizhad oc'h adkavout Breizh, réserves confirmées et renforcées dans la seconde préface (1972) du même ouvrage.
- ↑ Georges Cadiou, op. cit., 2001, p. 139
- ↑ Vermès 1988, p. 120.
- ↑ Ronan Calvez, La Radio en Langue bretonne. Roparz Hemon et Pierre-Jakez Hélias : deux rêves de la Bretagne, Presses Universitaires de Rennes, 2000, p. 68.
- ↑ Cité par Ronan Calvez, op. cit., p. 101.
- ↑ Michel Denis, Mouvement breton et fascisme. Signification de l'échec du second Emsav, actes du colloque Régions et régionalisme en France du XVIIIe siècle à nos jours, PUF, 1977, qui mentionne un article paru dans la revue Preder en 1961.
- ↑ L'année politique 1944-1945, Éditions Le Grand siècle, 1946, p. 104.
- ↑ School of Celtic Studies en ligne.
- ↑ Un enseignement équivalent est dispensé à Paris par l'école pratique des hautes études programme en ligne.
- ↑ "Er palevarzh-kantved tremenet e c'hoarvezas ur burzhud : e-pad pevar bloaz, eus 1940 da 1944, e tremenas un avel a frankiz war Vreizh ; pep gwir Vreizhad a c'hellas labourat hogos didregas, hag e vleunias buhez ar spered. E-doug ar pevar bloavezh-se e teskas ar Vretoned emskiantek e oant gouest da blediñ gant o bro o-unan, ur gentel ha n'int ket tost da ankounac'haat", Al Liamm, no 20, 1950, p. 31.
- ↑ (br) « Des livres pour apprendre le breton », sur Le Télégramme, (consulté le )
- ↑ Jean Cormerais, « Roparz Hemon. An ti a drizek siminal », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 64, no 4, , p. 517–517 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Jean Cormerais, « Roparz Hemon. Alanig an tri roue », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 64, no 4, , p. 522–522 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Hervé Le Bihan, « Notes de moyen-breton », Études celtiques, vol. 44, no 1, , p. 169–187 (DOI 10.3406/ecelt.2018.2187, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Léon Fleuriot, « Roparz Hemon. Trois poèmes en moyen-breton. The Dublin Institute for Advanced Studies, 1962 », Études celtiques, vol. 11, no 1, , p. 200–203 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Voir la bibliographie de Roparz Hemon donnée dans Al Liamm no 192 à 194 (1979), et no 252 à 256 (1989).
- ↑ Ar Bed Keltiek, septembre 1966.
- ↑ cité dans : Minority Literatures and Modernism: Scots, Breton, and Occitan, 1920-1990, Wiliam Calin, p. 101
- ↑ « Pierrette Kermoal : une étude sur Roparz Hemon », sur Le Télégramme, (consulté le )
- ↑ « Littérature bretonne. », sur Le Télégramme, (consulté le )
- ↑ Anti-français à l'excès : un dictionnaire breton épinglé par le « Canard », Le Télégramme, mai 2000.
- ↑ « Diwan priée de débaptiser son collège Roparz-Hémon », Le Telegramme, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- ↑ Minority Literatures and Modernism: Scots, Breton, and Occitan, 1920-1990, William Calin p. 106-109 [1]
Voir aussi
Bibliographie
- Al Liamm, no 190, 1978 (une bibliographie quasi exhaustive des travaux de R. Hemon a paru dans les nos 192 (p. 34-47), 193 (p. 158-164) et 194 (p. 227-237) de 1979).
- Yves Tymen dir., Roparz Hemon 1900-1978 ; Lorient, Dalc’homp Sonj, 1990, 187 p. (textes de Vefa de Bellaing, Yann Bouessel du Bourg, Herry Caouissin, Per Denez, Yann Gwegen, Alan Heusaff, Ronan Huon, Pierre Laurent, Ivona Martin, Aimée Nemo, Yves Tymen).
- Ronan Calvez, La Radio en Langue bretonne. Roparz Hemon et Pierre-Jakez Hélias : deux rêves de la Bretagne ; Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2000 (ISBN 2-86847-534-5), thèse soutenue en à l'Université de Bretagne occidentale à Brest.
- Francis Favereau, Anthologie de la littérature bretonne au XXe siècle, tome 2 : Breiz Atao et les autres en littérature : 1919 - 1944.
- Youenn Olier, Istor hol lennegezh. I : Skol Walarn ; Rennes, Imbourc'h, 1974, 192pp (longue analyse en français par F. Broudic in Langue et littérature bretonnes. Bibliographie 1973-1982, Brud Nevez, 1984, p. 70-71).
- La Littérature en langue bretonne des origines à nos jours, collectif, dir. Cédric Choplin et alii, Gourin, éd. Les Montagnes noires, 2024, p. 31, 139, 148-153, 232-241, 315 et passim.
- Geneviève Vermès, Vingt-cinq communautés linguistiques de la France, l'Harmattan, coll. « Logiques sociales », (ISBN 978-2-85802-908-2 et 978-2-85802-909-9)
- « L'histoire de l'Emsav présentée samedi », sur Le Télégramme, (consulté le )
- « Dictionnaire. Le grand corpus numérique de la langue bretonne », sur Le Télégramme, (consulté le )
- Georges Cadiou, L'hermine et la croix gammée: le mouvement breton et la collaboration, Mango, coll. « Mango document », (ISBN 978-2-914353-06-9)
- « Armelle Lavalou. Chasseuse de textes », sur Le Télégramme, (consulté le )
- « Une vingtaine de livres enregistrés en breton », sur Le Télégramme, (consulté le )
- « Poésie : cahiers mensuels illustrés / Octave Charpentier, rédacteur en chef », sur Gallica, (consulté le )
- Parti communiste français Fédération (Morbihan) Auteur du texte, « L'Espoir du Morbihan : organe régional du Parti communiste français », sur Gallica, (consulté le )
- Roparz Hemon, « Litríoċt na Briotáinise », Comhar, vol. 5, no 10, , p. 3 (ISSN 0010-2369, DOI 10.2307/20548241, lire en ligne, consulté le )
- « Le Télégramme de Brest et de l'Ouest », sur Gallica, (consulté le )
- Société d'études de Brest et du Léon Auteur du texte, « Les Cahiers de l'Iroise / Société d'études de Brest et du Léon », sur Gallica, (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
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