Robert Barran

Robert Barran
Fonction
Viguier d'Andorre
-
Georges Degrand (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Pierre Jean Barran
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Sports
Équipes
Distinction

Pierre Jean Barran, dit Robert Barran, né le à Arudy (Basses-Pyrénées) et mort le à Paris (12e arrondissement)[1], est un joueur français de rugby à XIII et de rugby à XV, troisième ligne aile du Stade toulousain (1,87 m, 87 kg), auparavant treiziste au Toulouse olympique XIII.

Biographie

Natif de la vallée d'Ossau, Robert Barran est formé au rugby à XV au Football club oloronais, pépinière de talent, ayant formé des joueurs comme Théophile Cambre, Georges Caussarieu, ou Louis Brané[2]. Il débute à 18 ans en équipe première[3].

Interne au Lycée de Pau, il intègre l'équipe des Coquelicots de Pau[4]. C'est à cette époque que Barran développe une admiration pour Albert Cazenave, capitaine des champions de France de 1928[3].

Licencié en droit, il mène une carrière sportive. Il obtient un premier titre de champion de France honneur (2e division) avec l'Avenir valencien en 1938. Puis il joue au rugby à XIII au Toulouse Olympique. Durant la guerre et l'interdiction du rugby à XIII, Robert Barran est capitaine du Toulouse Olympique XV — ex XIII — (devenu Club Français en 1943), et s'illustre par des actes de résistance qui lui valent d'être nommé viguier d'Andorre à la Libération[5]. Il prend ensuite rapidement les commandes d'une formation animée par Yves Bergougnan au Stade toulousain, réalisant le doublé coupe-championnat en 1947, alors qu'il reprend des études de droit à Toulouse. Il entraîne ensuite le FC Auch entre 1952 et 1954.

Le journaliste sportif

Il devient journaliste sportif au Patriote de Toulouse puis à Miroir Sprint, hebdomadaire sportif dont il est rédacteur en chef à partir de 1966. Spécialiste de la rubrique rugby, il participe à la création par les éditions Miroir Sprint, du mensuel sportif spécialisé, Miroir du rugby. Il est aussi chroniqueur à Libération puis à L'Humanité à partir de 1964. En 1966, il reçoit le Prix du meilleur article sportif (Prix Martini)[6].

Jusqu'en 1974, il est également commentateur de matches internationaux télévisés, ainsi que sur les ondes radiophoniques d'Europe 1.

En parallèle à son activité journalistique, il rédige plusieurs ouvrages sur son sport de prédilection.

Hommages

Il est chevalier de la Légion d'honneur pour sa participation à la Résistance[5]. Le nom de Robert-Barran a été donné à plusieurs stades de diverses villes de France.

Palmarès

Œuvres

  • Du rugby et des hommes, éd. Albin Michel, 1971
  • Le rugby des villages, éd. Les éditeurs français réunis, 1974
  • Rugby. La technique. La tactique. L'entrainement, éd. Robert Laffont, 1974.

Notes et références

  1. Relevé des décès INSEE, année 1978
  2. « La FC Oloronais, club modeste mais pépiniére de talent. », sur Gallica, Midi olympique, (consulté le )
  3. Robert Barran, Du rugby et des hommes, (Albin Michel) réédition numérique FeniXX, (ISBN 978-2-7050-0284-8, lire en ligne)
  4. « Le rugby chez les scolaires », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
  5. « Le cimetière de Labarre abrite un grand champion de l'ovalie », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  6. « Robert Barran, capitaine du Stade Toulousain, fut chroniqueur à «l'Humanité» et reçut, en 1966, le prix Martini », sur humanite.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

L'Humanité, , article : « Robert Barran est mort. Il avait servi avec la même ferveur, le rugby, la Résistance, le journalisme et son parti. »

Liens externes

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