Rhomphaea nasica
Araignée Cyrano
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Arthropoda |
| Sous-embr. | Chelicerata |
| Classe | Arachnida |
| Ordre | Araneae |
| Sous-ordre | Araneomorphae |
| Famille | Theridiidae |
| Genre | Rhomphaea |
Rhomphaea nasica, l'Araignée Cyrano[1], est une espèce d'araignée appartenant à la famille des Theridiidae et au genre Rhomphaea[2].
Description
La femelle est plus grande et a un abdomen plus large que le mâle, elle peut atteindre un peu plus de 6 millimètres de long (pattes non comprises). L'abdomen peut être légèrement argenté et posséder une tache brune à la base, les pattes sont claires et annelées de sombre avec la première paire de pattes plus longue que les suivantes[3]. Enfin, le mâle possède un long tubercule sur le prosoma entre les yeux, plus étroit à sa base et avec des soies à l'apex[4].
Confusions possibles
Il existe une autre espèce de ce genre en France, Rhomphaea rostrata, qui se différencie par divers critères dont la forme du tubercule de l'abdomen, la coloration des pattes[3] et du céphalothorax (notamment les 2 lignes sombres partant des yeux et s'étendant sur les chélicères), et enfin l'absence de tubercule sur le prosoma du mâle. Le risque de confusion avec Argyrodes argyrodes est faible.
Répartition
C'est une espèce à distribution méditerranéenne[5].
Comportement
Cette araignée se cache dans les buissons et les chênes. Elle ne tisse pas de toile mais replie ses pattes autour de son long abdomen et chasse ainsi à l'affût[3] la nuit.
Notes et références
- ↑ « Araignée Cyrano (Rhomphaea nasica) », sur iNaturalist (consulté le )
- ↑ (en) Natural History Museum Bern, « NMBE - World Spider Catalog », sur wsc.nmbe.ch (consulté le )
- Jean-Philippe Maurel, « Rhomphaea nasica (Simon, 1873) : une nouvelle araignée pour la France continentale (Araneae, Theridiidae) », Revue de l'Association Roussillonnaise d'Entomologie, vol. XXIII, , p. 12-14 (lire en ligne)
- ↑ (en) « araneae - Rhomphaea nasica », sur araneae.nmbe.ch (consulté le )
- ↑ (en) « Rhomphaea nasica (Simon, 1873) », sur www.gbif.org (consulté le )