René Joseph du Peyroux
| René Joseph du Peyroux | ||
| Naissance | Saint-Pardoux-les-Cards (Creuse) |
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|---|---|---|
| Décès | (à 71 ans) Lyon (Rhône) |
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| Origine | Française | |
| Allégeance | Royaume de France (1779-1791) Armée des émigrés (1791-1798) République française (1798-1804) Empire français (1804-1815) Royaume de France (1815-1819) |
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| Arme | Marine Infanterie |
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| Grade | Général de brigade | |
| Années de service | 1779 – 1819 | |
| Conflits | Guerre d'indépendance des États-Unis Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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| Distinctions | Vicomte Baron de l’Empire Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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René Joseph du Peyroux, né le à Saint-Pardoux-les-Cards (Creuse), mort le à Lyon (Rhône), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
Origines et jeunesse
René Joseph naît le au château de Villemonteix à Saint-Pardoux-les-Cards. Il est le fils d'Amable Antoine, René, marquis du Peyroux[1]. Il est le cinquième enfant d'une fratrie de six.
L'Ancien Régime
Il entre en service comme aspirant de marine le , garde du pavillon le , il fait les campagnes d’Amérique de 1780 à 1782 sur les frégates « la Lutine » et « la Provence », et sur les vaisseaux « le Dictateur » et « le Spectre », puis il sert en 1783 à Terre-Neuve sur la corvette « la Belette ».
Le , il est nommé lieutenant de vaisseau, et il navigue successivement aux Antilles, sur les côtes d’Alger et de l’ouest de l’Afrique sur « l’active », « la Minerve » et « l’outarde ». Le , il passe à Malte avec un congé pour y faire ses caravanes en qualité de chevalier de l’ordre.
La Révolution française
L'Émigration
En 1791, il rejoint l’armée royale des princes émigrés, et il fait les campagnes de 1792 et 1793, puis il retourne à Malte en 1794.
La République
Après la reddition de cette île le (24 prairial de l'an VI), il se range sous les drapeaux de la République le (1er messidor de l'an VI) suivant, et il part en Égypte avec l’armée d’Orient avec le grade de capitaine dans la légion maltaise, qui, le (24 messidor de l'an VII), est incorporée dans la 85e demi-brigade d’infanterie. Il est nommé chef de bataillon le (17 messidor de l'an IX), et il rentre en France au début de l’an X.
Le (4 pluviôse de l'an XII), il passe au 40e régiment d’infanterie de ligne au camp de Boulogne. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le (25 prairial de l'an XII).
L'Empire français
En l’an XIV, il est employé au 5e corps de la Grande Armée lors des campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne. Il combat à Ulm du 15 au , à Austerlitz le , et à Iéna le . Le , il est promu major au 33e régiment d’infanterie de ligne, il le commande aux Batailles d’Eylau le , et de Friedland le .
Il est nommé colonel le au 115e régiment d’infanterie de ligne, il rejoint son régiment en Espagne, et il se trouve au siège de Saragosse en , ainsi qu’au combat de Belchite le . Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .
Le , il est gravement blessé à l’affaire de Caspi, et le , il est créé Baron de l’Empire avec dotation. En 1811, il assiste au siège de Tarragone, et il disperse 1 500 insurgés espagnol lors d’une rencontre à Canta-Vieza. En 1812, il fait partie de l’expédition de Valence, et il est promu général de brigade le .
Il est titré baron de l'Empire le par lettres patentes.
Le , il se rend à Paris, d’où il part le 29 pour rejoindre le corps d’observation de l’Adige, destiné à former l’armée d’Italie. Il obtient plusieurs mentions honorables du vice-roi à la suite des affaires de Villach et de Feistritz les 14 et . En 1814, il reste à Venise pendant le blocus, et rentre en France avec l’armée d’Italie au mois de .
La Restauration et les Cent-Jours
La première Restauration
Mis en non activité à cette époque, il est fait chevalier de Saint-Louis le , par le roi Louis XVIII.
Les Cent-Jours
Pendant les Cent-Jours, il est nommé à la 8e division d’infanterie du 3e corps de l’armée du Nord du général Vandamme mais il ne rejoint pas son affectation.
La seconde Restauration
Le , il prend le commandement du département de l’Ain, qu’il quitte le pour celui de la Lozère. Il est fait vicomte à cette époque, et il est mis en non activité le .
Il obtient sa retraite le , et il meurt le à Lyon.
Armoiries
| Figure | Blasonnement |
|---|---|
| Armes de la famille du Peyroux sous l'Ancien Régime
D'or à trois chevrons d'azur, au pal du même brochant sur le tout. | |
| Armes du baron du Peyroux et de l'Empire (2 mars 1811)
D'azur à trois chevrons échiquetés d'or et de gueules ; au franc-quartier des barons militaires. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/852/5 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 220.
- Charles-Théodore Beauvais, Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français de 1792 à 1815,
Notes et références
- ↑ Centre France, « Faits d’hier - Les Creusois René Joseph du Peyroux et Pierre Mathivet ont combattu en Espagne sous le Ier Empire », www.lamontagne.fr, (lire en ligne, consulté le )
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