Recherche, assistance, intervention, dissuasion

RAID
Recherche Assistance
Intervention Dissuasion

Écusson du RAID

Équipe d'assaut à la fin d'une démonstration ().

Création
Pays France
Branche Police nationale
Type Groupe d'intervention
Rôle Lutte contre le Grand banditisme et le terrorisme
Effectif 452
Fait partie de Force d'intervention de la Police nationale
Couleurs noir
Devise « Servir sans faillir »[1]
Mascotte Panthère noire
Commandant Commissaire général Guillaume Cardy

Le RAID est une unité d'élite de la Police nationale française. Le nom est choisi en référence au mot « raid », désignant un assaut militaire. Il a reçu par rétroacronymie le sens de : Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion[2].

Fondée en , l'unité participe, dans l'ensemble du territoire national, à la lutte contre toutes les formes de criminalité, de grand banditisme, de terrorisme et de prise d'otage.

Placé sous l'autorité directe du directeur général de la Police nationale, le RAID intervient à l'occasion d'événements graves, nécessitant l'utilisation de techniques et de moyens spécifiques pour neutraliser les individus dangereux, soit par la négociation soit par l'intervention.

Son rôle est notamment d'agir dans les situations de crise, du type prise d'otages, retranchement de forcenés ou arrestation de malfaiteurs à haut risque, ainsi que de contribuer à la lutte antiterroriste en apportant son concours aux services spécialisés, dans le cadre d'arrestations d'individus ou de groupes susceptibles de se livrer à des actions terroristes dans le territoire français.

Le service est basé à Bièvres, dans le département de l'Essonne, avec la CRS 8 au Domaine de Bel-Air[3], siège de l'unité centrale, et dispose, en outre, de seize antennes, réparties :

Historique

Chronologie

Avant la création du RAID, la Police française — ne disposant pas d'une unité à compétence nationale comparable au GIGN de la Gendarmerie — s'appuyait sur des unités régionales comme la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) à Paris et les Groupes d'intervention de la Police nationale (GIPN) en province. Le RAID est créé par un arrêté du du ministre de l'Intérieur, Pierre Joxe[4], sur la recommandation de nombreux policiers et notamment du commissaire Robert Broussard. Son premier chef est le commissaire Ange Mancini[5],[6].

L'effectif, initialement de 80 personnes, passe à une centaine en , environ 130 au début des années pour atteindre 180 en [7]. Les femmes sont admises dans certaines fonctions opérationnelles à partir de [7].

À compter du , les sept GIPN métropolitains, situés dans les villes de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes et Strasbourg, sont officiellement incorporés au sein du RAID et en deviennent ses antennes territoriales[a],[b],[8]. L'effectif total résultant dépasse la barre des 300.

Le , le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonce la création de trois antennes territoriales supplémentaires à Montpellier, Toulouse et Nancy[9]. Elles sont créées respectivement le , le et le [c].

Le , le Groupe d'intervention de la Police nationale (GIPN) de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) devient une antenne du RAID[d],[10].

Les deux derniers GIPN, de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et de Saint-Denis (La Réunion), sont transformés en antennes du RAID le [d].

En sont créées les antennes de Fort-de-France (Martinique), de Cayenne (Guyane) et de Mamoudzou (Mayotte)[e].

Interventions notoires

Le RAID est notamment connu pour :

Le , dans le reportage « Au cœur de Kabul »[réf. incomplète], on voit une vingtaine de policiers du RAID s'occuper de la protection de l'ambassade de France à Kaboul, en Afghanistan, et de son ambassadeur David Martinon. Ils participent aux opérations d'évacuation consécutives à la chute de Kaboul et au rétablissement de l'Émirat islamique, peu avant le retrait des troupes de l'OTAN[22],[23].

Du au , une vingtaine d'agents sont déployés pour assurer le maintien de l'ordre à Marseille lors des émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk, lequel avait été tué par un policier quelques jours plus tôt. Cette mission de maintien de l'ordre est une première en France métropolitaine pour l'unité. À cette occasion, selon une enquête de Libération publiée en , ils commettent des violences policières en frappant ou en tirant sur des personnes fuyant ou ne représentant pas de danger ; ils tuent une personne, en éborgnent une autre, et en blessent de nombreuses autres[24].

Chefs du RAID

Les chefs du RAID ont été successivement :

Devise

« Servir sans faillir »[1].

Emblème

L'emblème du RAID représente une panthère noire, couleur de la tenue d'intervention des membres de l'unité[29]. Elle est au repos, une patte tombant de manière indolente[29]. Cet emblème est choisi en [29].

Missions

Le RAID contribue, sur l'ensemble du territoire de la République, à la lutte contre toutes les formes de criminalité. À ce titre, il prête assistance aux services de police et il est notamment chargé :

  • d'intervenir à l'occasion de troubles graves à l'ordre public nécessitant l'utilisation de techniques et de moyens spécifiques ;
  • d'apporter son concours opérationnel aux services chargés de la prévention et de la répression de la criminalité organisée et du terrorisme ;
  • d'assister le Service de la protection (SDLP) dans ses missions ;
  • de mettre à la disposition des services de police des matériaux spécialisés servis par le personnel de l'unité ;
  • de contribuer, en collaboration notamment avec la direction des ressources et des compétences de la Police nationale, à l'instruction du personnel de police en matière de lutte antiterroriste ;
  • de procéder, en collaboration avec la direction des ressources et des compétences de la police nationale et la direction centrale de la police judiciaire, à des études et des essais de techniques et de matériels d'intervention ainsi qu'à la formation de fonctionnaires de police ou de services dans le cadre de ses activités.

Le RAID assure également la protection approchée de certains ambassadeurs de France à l'étranger[30]. Cette mission est partagée avec le GIGN qui assure les mêmes missions dans d'autres pays[31].

Organisation

Le RAID dans la Police nationale

Placée sous l'autorité directe du directeur général de la Police nationale, l'unité est dirigée par un fonctionnaire du corps de conception et de direction de la Police nationale[f].

Le RAID fait partie de la force d'intervention de la Police nationale (FIPN) qui comprend également la Brigade anticommando de la préfecture de police de Paris (c'est-à-dire la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la Préfecture de Police de Paris (PP), renforcée par d'autres unités de la PP). Lorsque la FIPN est activée, le chef du RAID en assure la coordination opérationnelle.

Le RAID ne peut être déplacé ou employé que sur ordre du directeur général de la Police nationale. Il n'intervient que sous le commandement de sa hiérarchie. Il n'a pas compétence pour la suite judiciaire des faits sur lesquels il est intervenu. Il peut être mis à la disposition des préfets et des procureurs de la République qui en font la demande. Dans ce cas, l'autorité requérante définit la mission générale assignée à ce service. Le chef de l'unité chargé de l'exécution de la mission demeure seul responsable des conditions et des modalités techniques de son exécution. Les chefs des services territoriaux de police lui apportent leur concours[g]. Depuis , dans les territoires concernés, comme la Nouvelle-Calédonie, l'unité du RAID est intégrée à la direction territoriale de la Police nationale[32].

Au sein du ministère de l'Intérieur, la coordination et l'interopérabilité entre le RAID et le GIGN sont assurées par l'Ucofi (Unité de coordination des forces d'intervention), créée en [33]. La procédure d'urgence absolue (PUA) instaurée en dans le cadre du Schéma national d'intervention des forces de sécurité par le ministre de l'Intérieur en réponse aux attentats de autorise — en cas de crise majeure ou de crises multiples — l'intervention de toute unité en mesure de la faire en tout point du territoire (donc en s'affranchissant du critère de compétence géographique qui s'impose habituellement)[9].

Effectifs

Le RAID comptait au , 168 fonctionnaires, dont trois membres du corps de conception et de direction (commissaires de police), 21 du corps de commandement, 119 du corps d'encadrement et d'application et 25 personnels administratifs et techniques (dont un psychologue et six médecins).

Depuis le printemps , le renforcement des effectifs, notamment par l'intégration des opérateurs des GIPN de métropole et d'outre-mer, a conduit l'unité à atteindre le seuil des 400 personnes.

Les opérationnels sont organisés en groupes d'assaut, groupe de parachutistes, de plongeurs, de négociateurs, le pool GOST (Groupe opérationnel de soutien technique), pool Oméga (les snipers), pool effraction et pool cynophile[34].

L'admission dans l'unité obéit à des critères très stricts, notamment en ce qui concerne les tests d'aptitude physique, médicaux et psychotechniques. Certains postes opérationnels (négociation, tir de précision…) sont occupés par des personnels féminins[7].

Le profil des membres de l'unité a sensiblement évolué depuis sa création. Alors qu'à l'origine, il était principalement composé d'inspecteurs (maintenant appelés officiers), en , le RAID emploie majoritairement des gradés et des gardiens[7].

Depuis la création du RAID, trois de ses policiers ont perdu la vie en opération : deux à Ris-Orangis en et un en Corse en .

Recrutement

Le recrutement au sein du RAID se fait chaque année sur la base du volontariat. Le candidat doit compter au minimum trois ans d'ancienneté au sein de la Police nationale et avoir moins de 40 ans pour les gardiens de la paix ou moins de 45 ans pour les officiers du corps de commandement[35],[36]. Après une première sélection sur dossier, des épreuves de sélection d'une durée d'une semaine ont lieu. Parmi ces épreuves figurent notamment des épreuves physiques, des épreuves psychologiques et psychotechniques et des épreuves sportives et techniques[35],[36]. Les candidats ayant réussi ces épreuves de sélection intègrent ensuite un cycle de formation initiale éliminatoire d'une durée de seize semaines durant lequel ils sont formés aux rudiments de la tactique et acquièrent les qualifications nécessaires à l’accomplissement de leur future mission d’opérateur du RAID. Les candidats ayant réussi les épreuves de la formation initiale sont ensuite affectés, selon les besoins du service, soit au sein de l’unité centrale soit au sein de l'une de ses antennes. À l'issue de cette affectation, les opérateurs sont encore soumis à une période probatoire de 6 mois avant que leur habilitation ne leur soit délivrée[35],[36].

Les policiers du RAID sont soumis à des tests tous les 3 ans pour vérifier qu'ils ont toujours le niveau requis[35],[36].

Budget

Le RAID disposait pour l'année d'un budget de fonctionnement et d'équipement de plus de 2 000 000  ainsi que de deux enveloppes spécifiques complémentaires. La première, d'un montant de 85 000 , est destinée à l'acquisition de matériels soumis à autorisation. La seconde, d'un montant de 70 000 , permet au RAID de prendre en charge les dépenses de formation de ses personnels et des fonctionnaires nouvellement affectés au sein des groupes d'intervention de la Police nationale.

Son budget total est donc d'environ 2,17 millions d'euros[37] (hors frais de personnel).

Équipement

Armement

Les fonctionnaires du RAID ont à leur disposition une large gamme d'armement parmi lesquelles :

Protections

Chaque groupe d'assaut est composée de deux ou trois hommes dont l'un est équipé d'un bouclier balistique[38].

Moyens de transport

Doté de nombreux moyens de transports (motos, véhicules banalisés, véhicules blindés, etc.), le RAID dispose également depuis de l'appui du Groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), unité du Commandement des opérations spéciales (COS), créée en pour l'appui au GIGN[39].

Liste non exhaustive des véhicules utilisés par le RAID
Véhicules blindés

En complément d'un parc de véhicules en dotation permanente comme le Panhard PVP, le RAID déploie régulièrement des véhicules blindés mis à sa disposition par des industriels dans le cadre de partenariats de longue durée.

  • Panhard PVP : véhicule blindé léger de couleur noire (métropole) et en camouflage centre-europe (Outremer)[40]. Équipe également les antennes RAID.
  • Nexter Titus : véhicule blindé 6x6 plus lourd, prêté au RAID par Nexter. Son gabarit est proche du blindé Griffon de l'Armée de terre.
  • Cambli Blackwolf : véhicule blindé léger en service depuis [41]. Assemblé au Canada. Son gabarit est proche de celui des ARQUUS Sherpa Light du GIGN et de la BRI.
  • Renault Centurion ː véhicule blindé plus imposant que le PVP et le Blackwolf. Il est similaire par son aspect et son gabarit aux RG-12 et Maverick (en) sud-africains, en service depuis pour la protection des Jeux olympiques de Paris.

Le RAID dans la culture populaire

Notes et références

  1. Julie Saulnier, « Qui est le nouveau patron du Raid ? », L'Express, (version du sur Internet Archive).
  2. AFP, « La police se dote d'une Force d'intervention pour répondre aux crises majeures », Le Monde, (consulté le ).
  3. « Le domaine de Bel-Air », sur bievres.fr (consulté le ).
  4. Quelques années plus tard, ministre de la Défense, il sera également décisionnaire dans la création du Commandement des opérations spéciales (COS).
  5. Courtois 1999, p. 21–26.
  6. Robert Broussard (avec la collab. de son fils Philippe Broussard), Mémoires, Paris, Nouveau Monde Éditions, coll. « Nouveau monde poche / document », , 894 p. (ISBN 978-2-84736-669-3), p. 763–766.
  7. Tanguy 2015.
  8. À l'issue de cette réforme, seuls les trois GIPN ultra-marins conservent ainsi leur dénomination d'origine jusqu'en (Nouméa) et (Pointe-à-Pitre et Saint-Denis).
  9. Schéma national d'intervention des forces de sécurité 2016.
  10. Nadine Goapana, « R.A.I.D 988: une nouvelle unité d'élite de la police nationale créée », sur franceinfo.fr, Nouvelle-Calédonie La 1ère, .
  11. Pellegrini 1994, p. 68.
  12. Patricia Tourancheau, « Le Petit Poucet du Gang des postiches », Libération, (version du sur Internet Archive).
  13. « Chronique des actes terroristes d'Action Directe », sur le.raid.free.fr (consulté le ).
  14. AFP, « Des interventions des forces de l'ordre qui se terminent dans le sang », La Dépêche du Midi, .
  15. « Human Bomb, Prise d'otages à la maternelle », sur le.raid.free.fr (consulté le ).
  16. « RAID - Le Gang de Roubaix », sur le.raid.free.fr (consulté le ).
  17. « Arrestation d'Yvan Colonna », sur le.raid.free.fr (consulté le ).
  18. « Jean-Pierre Treiber arrêté par le RAID à Melun », RTL, (version du sur Internet Archive).
  19. Julien Ricotta, « Charlie Hebdo : quelles différences entre le GIGN et le Raid ? », Europe 1, (version du sur Internet Archive).
  20. « Assaut à Saint-Denis : un déploiement de forces « colossal » », Le Parisien, (consulté le ).
  21. Élise Vincent et Jean-Baptiste Jacquin, « Prison de Condé-sur-Sarthe : le détenu qui a blessé deux surveillants maîtrisé par le RAID, sa femme tuée », Le Monde, (consulté le ).
  22. AFP, « Afghanistan. Comment le Raid a «négocié» l'exfiltration de 350 Français et Afghans avec les talibans », Ouest-France, .
  23. Nicolas Goinard, « Le patron du Raid raconte l'évacuation de l'ambassade à Kaboul, «la crise la plus intense» qu'il ait connue », Le Parisien, .
  24. Ismaël Halissat, Fabien Leboucq et Antoine Schirer (montage vidéo et motion design), « Coups, tirs injustifiés, éborgnement… Les vidéos des exactions du Raid à Marseille dans les nuits suivant la mort de Nahel Merzouk en  », Libération, .
  25. « Amaury de Hauteclocque, boss de la police de choc », Libération, (version du sur Internet Archive).
  26. Et chef de la Force d'intervention de la Police nationale depuis 2009.
  27. AFP, « Le nouveau patron du Raid, Jean-Baptiste Dulion, prend ses fonctions », Europe 1, .
  28. AFP, « Guillaume Cardy, l'un des premiers policiers à être intervenu lors de l'attaque du Bataclan, nommé patron du Raid », Le Figaro, .
  29. « Quand le RAID se cherchait un emblème », sur sfhp.fr, Société française d'histoire de la police, .
  30. Missions du RAID, sur police-nationale.interieur.gouv.fr, (version du sur archive.is).
  31. Missions du GIGN, sur gendarmerie.interieur.gouv.fr, (version du sur Internet Archive).
  32. « DTPN - Direction Territoriale de la Police Nationale de la Nouvelle-Calédonie », sur nouvelle-caledonie.gouv.fr, Haut-commissariat de la République en Polynésie française.
  33. Pierre-Marie Giraud et Matthieu Guyot, « Attaques terroristes : Le patron du GIGN raconte » (entretien avec le colonel Hubert Bonneau, commandant du GIGN), L'Essor de la Gendarmerie nationale, no 478,‎ .
  34. « Pools du RAID », sur le.raid.free.fr.
  35. « Devenir Policier du RAID », sur police-nationale.net.
  36. « Les policiers du RAID », sur forcesdelordre.fr.
  37. « Question No  : 51077 de M.Urvoas Jean-Jacques (socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Finistère) », sur questions.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale française, (consulté le ).
  38. « Groupe Inter », sur le.raid.free.fr.
  39. Jean-Marc Tanguy, « La Force d'intervention de la Police nationale », Police Pro, no 18,‎ .
  40. Jean-Marc Tanguy, « Avec l'antenne RAID à Nouméa », Raids, no 386,‎ .
  41. Pierre-Olivier Marie, « Blackwolf, la nouvelle recrue du RAID », Caradisiac, .

Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :

  1. Arrêté du modifiant l'arrêté du relatif aux missions et à l'organisation des services composant la force d'intervention de la police nationale et portant dispositions sur l'affectation et l'aptitude professionnelle de leurs agents, JORF, no 92, , texte no 17, NOR INTC1507789A.
  2. Arrêté du pris en application de l'article 2-1 de l'arrêté du relatif aux missions et à l'organisation des services composant la force d'intervention de la police nationale et portant dispositions sur l'affectation et l'aptitude professionnelle de leurs agents, JORF, no 119, , texte no 14, NOR INTC1511764A [version consolidée].
  3. Arrêté du modifiant l'arrêté du pris en application de l'article 2-1 de l'arrêté du relatif aux missions et à l'organisation des services composant la force d'intervention de la police nationale et portant dispositions sur l'affectation et l'aptitude professionnelle de leurs agents, JORF, no 176, , texte no 35, NOR INTC1615104A.
  4. Arrêté du portant diverses dispositions relatives au recrutement, à la formation, aux missions et à l'organisation des services composant la force d'intervention de la police nationale en outre-mer, JORF, no 92, , texte no 4, NOR INTC1809830A. Cet arrêté porte sur la transformation des GIPN en antennes du RAID à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) le , et à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et à Saint-Denis (La Réunion) le .
  5. Arrêté du modifiant l'arrêté du pris en application de l'article 2-1 de l'arrêté du relatif aux missions et à l'organisation des services composant la force d'intervention de la police nationale et portant dispositions sur l'affectation et l'aptitude professionnelle de leurs agents, JORF, no 225, , texte no 4, NOR IOMC2420813A.
  6. Arrêté du , article 3.
  7. Arrêté du , article 4.

Annexes

Bibliographie

Textes officiels

Ouvrages

  • Charles Pellegrini, Le RAID : des hommes discrets, Paris, Anne Carrière, , 201 p. (ISBN 2-910188-06-X).
  • Jean-Louis Courtois (avec la collab. du service de l'information et des relations publiques du ministère de l'intérieur), Le RAID, l'unité d'élite de la Police française, Paris, Pygmalion-Gérard Watelet, , 193 p. (ISBN 2-85704-576-X).
  • Jean-Louis Courtois, Le RAID, l'ultime recours, Chaumont, Crépin-Leblond, , 140 p. (ISBN 2-7030-0192-4).
  • Jean-Pierre Husson, Les hommes en noir, Boulogne-Billancourt, ETAI, , 128 p. (ISBN 2-7268-8448-2).
  • Service communication du ministère de l'Intérieur, Le RAID : unité d'élite de la police nationale, Chaumont, Crépin-Leblond, , 191 p. (ISBN 2-7030-0264-5) (DVD inclus).
  • Jean-Pierre About, HB : 46 heures qui ont bouleversé la France, Paris, Calmann-Lévy, , 265 p. (ISBN 2-7021-3561-7).
  • Daniel Boulanger (avec la collab. de Dominique Rizet), Le jour où j'ai tué HB, Paris, Hachette Littératures, , 224 p. (ISBN 978-2-01-237377-8).
  • Amaury de Hauteclocque (avec la collab. de Franck Hériot), Histoire(s) du RAID, Paris, Jacob-Duvernet, , 190 p. (ISBN 978-2-84724-235-5).
  • Laurent Combalbert, Le négociateur, Paris, Presses de la Cité, coll. « Document », , 233 p. (ISBN 978-2-258-07836-9).
  • Christophe Caupenne (préf. Amaury de Hauteclocque), Négociateur au RAID, Paris, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 363 p. (ISBN 978-2-7491-1235-0).
  • Jean-Marc Tanguy, Le RAID, 30 ans d'interventions, Paris, éditions Pierre de Taillac, , 257 p. (ISBN 978-2-36445-064-6) ; rééd. , 273 p. (ISBN 978-2-36445-082-0).
  • Matthieu Langlois (avec la collab. de Frédéric Ploquin), Médecin du RAID : Vivre en état d'urgence, Paris, Albin Michel, , 201 p. (ISBN 978-2-226-39188-9) ; rééd. J'ai lu (no 11934), , 154 p. (ISBN 978-2-290-14846-4).
  • Christophe Baroche et Danielle Thiéry, Le souffleur : dans l'ombre des négociateurs du Raid, Paris, Mareuil, , 270 p. (ISBN 978-2-37254-031-5).
  • Jean-Michel Fauvergue (avec la collab. de Caroline de Juglart), Patron du RAID : Face aux attentats terroristes, Paris, Mareuil, , 271 p. (ISBN 978-2-37254-068-1).
  • Marc Verillotte (avec la collab. de Karim Ben Ismaïl), Au cœur du RAID, Paris, Les Arènes, , 338 p. (ISBN 979-10-375-0694-8) ; rééd. J'ai lu (no 14261), , 381 p. (ISBN 978-2-290-40561-1).

Articles de presse

  • « RAID : refuser la fatalité », Fréquence Police, no 2,‎ .
  • « La police face à l'exception : flics de choc », Civic, no 53,‎ .
  • « Le RAID en action », Raids, no hors-série 19,‎ .
  • « Le RAID, 20 ans d'opérations », Raids, no 233,‎ .
  • « RAID, 20 ans d'action », Commando, no 20,‎ .
  • « La sélection du RAID », Police Pro, no 8,‎ .

Articles connexes

Liens externes

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