Rance (navire)
| Rance | |
| La Rance (A618) désarmée à Toulon. | |
| Type | Navire-hôpital |
|---|---|
| Histoire | |
| A servi dans | Marine nationale |
| Chantier naval | arsenal de Lorient |
| Quille posée | |
| Lancement | |
| Statut | désarmé en |
| Équipage | |
| Équipage | 10 officiers, 39 officiers mariniers et 69 QMM |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 101,50 m |
| Maître-bau | 13,10 m |
| Tirant d'eau | 4,25 m |
| Déplacement | 2 510 tonnes |
| Propulsion | 2 moteurs diesel SEMT Pielstick |
| Puissance | 3 200 cv |
| Vitesse | 16,5 nœuds |
| Caractéristiques militaires | |
| Armement | 2 × 12,7 mm (mitrailleuse) |
| Électronique | 1 radar de veille aérienne DRBV-22 E, 1 radar de navigation et un détecteur de radar |
| Carrière | |
| Port d'attache | Toulon |
| Indicatif | A618 |
Le BSS Rance (indicatif visuel A618)[1] était un bâtiment de soutien santé de la marine militaire française. C'était le quatrième d'une série de 5 unités, destinées au soutien logistique de force navale, avec le Rhône, le Rhin, la Garonne et la Loire.
Historique
La Rance fut initialement destinée à la sécurité radiologique du Centre d'expérimentation du Pacifique (C.E.P.) lors des tirs nucléaires expérimentaux dans les Tuamotus (Océan Pacifique).
En 1976, la Rance fut réaffectée comme bâtiment de commandement du Centre d'entraînement de la flotte (CEF). Ses aménagements spécifiques (hôpital avec bloc chirurgical) lui permettant aussi de servir de bâtiment de soutien santé (BSS) mobile pour force navale[2].
Désarmée en 1997 et condamné la même année, la Rance à d'abord servi au mouillage de la base navale de Toulon. À partir de 2007 sa coque a servi de brise-lames à l'école de plongée de Saint-Mandrier. Le , elle a été déplacée dans la rade de Toulon, l'état de du flotteur se dégradant fortement. la vieille coque été remplacée dans son rôle de brise-lames par l'ancienne frégate anti-sous-marine Dupleix[3]. En , c'est le chantier Galloo de Gand en Belgique qui a remporté le marché pour la déconstruction de six navires dont les BSM Loire, Rhin, Rhône et le BSS Rance[4]. Fin le vieux bâtiment a quitté la rade à l'aide d'un remorqueur pour prendre la direction de la Belgique en vue d'être démantelé.
Notes et références
- ↑ Herrou 1997, p. 188-189.
- ↑ Vincent Groizeleau, « La Force d’Action Navale a changé de pacha | Mer et Marine », sur www.meretmarine.com, (consulté le ).
- ↑ « Pourquoi cette épave militaire a traversé la rade », Var-Matin, (lire en ligne).
- ↑ « Les navires de la Marine iront en Belgique », sur Ouest France, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Christian Herrou, Warships : Navires de guerre : L'Union Européenne - European Union, Marines Editions, , 256 p. (ISBN 2-909675-30-0).
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
Articles connexes
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