Rainbow Warrior II
| Rainbow Warrior | |
| Le Rainbow Warrior II à Bastia en 2007 | |
| Autres noms | Grampian Fame, Rongdhonu | 
|---|---|
| Type | Navire à moteur et à voiles | 
| Histoire | |
| Chantier naval | Cochrane & Sons, Selby, Royaume-Uni | 
| Lancement | 1957 | 
| Statut | légué | 
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 55,20 m | 
| Maître-bau | 8,54 m | 
| Tirant d'eau | 4,5 m | 
| Tirant d'air | 41 m | 
| Tonnage | 555 jb | 
| Propulsion | 2 moteurs Diesel Deutz M.W.M. 2 × 6 cylindres ; 650 m2 de voilure sur 3 mâts | 
| Puissance | 2 × 500 kW | 
| Vitesse | 12 nœuds (5 à 7 à la voile) | 
| Carrière | |
| Armateur | Greenpeace | 
| Pavillon | Pays-Bas | 
| Port d'attache | Amsterdam | 
| IMO | 5300481 | 
Le Rainbow Warrior II, connu simplement comme le Rainbow Warrior, est le second bateau emblème de Greenpeace, en service dans la flotte de l'organisation non gouvernementale internationale de 1989 à 2011.
Ce nom fait référence à trois bateaux, dont le premier a été coulé par les services secrets français en 1985.
Origine du nom
Ce nom (littéralement « Guerrier de l'arc-en-ciel ») provient d'une histoire de tradition autochtone d'Amérique du Nord[1], évoquant une époque où la cupidité des Hommes conduirait le monde à sa perte et où les guerriers de l'arc-en-ciel (les Rainbow Warriors) viendraient le sauver[2].
Second Rainbow Warrior
Construit en 1957 comme chalutier, le Grampian Fame est racheté en 1987 par Greenpeace. Après d'importants travaux il prit la mer le , le jour du quatrième anniversaire du naufrage du premier navire. Il est enregistré à Amsterdam avec pour indicatif d'appel PC 8024[3].
Les travaux ont consisté à offrir une capacité d'hébergement portée à 28 couchettes, supérieure à celle qu'offrait le chalutier. De plus, trois mâts lui ont été rajoutés afin d'obtenir une propulsion mixte, diesel et voile[3].
Le navire embarque à son bord un hors-bord et quatre canots pneumatiques[3].
En le navire s'oppose sur place, en Polynésie française, aux essais français de bombes nucléaires. Il a à son bord l'évêque catholique Jacques Gaillot et le chef indépendantiste Oscar Temaru. La marine française intercepte le navire dans les eaux territoriales autour du site nucléaire[4].
Le , pendant la construction du Rainbow Warrior III, le Rainbow Warrior II est légué en donation à Friendship, une ONG du Bangladesh qui en fera un hôpital flottant. Il est rebaptisé Rongdhonu, qui signifie « arc-en-ciel » en bengali[5].
Notes et références
- ↑ (en) The Bombing of the Rainbow Warrior - Greenpeace
- ↑ Les Guerriers de l'Arc en Ciel - Blog Lunantique, 8 novembre 2013
- (en) « The Rainbow Warrior », Greenpeace (consulté le )
- ↑ « Le « Rainbow-Warrior II » a été intercepté près de la passe de Mururoa », Le Monde,
- ↑ Farewell to the Rainbow Warrior II, greenpeace.org, August 16, 2011
Articles connexes
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