Réflexe photo-sternutatoire
| CIM-10 | GroupMajor.minor |
|---|---|
| CIM-9 | ? |
| OMIM | 100820 |
| DiseasesDB | 30910 |
| MeSH | C535300 |
Mise en garde médicale
Le réflexe photo-sternutatoire (ou ACHOO, sigle de Autosomal dominant Compelling Helio-Ophthalmic Outburst), appelé aussi éternuement héliotropique ou héliotrophique, est un phénomène physiologique consistant pour le sujet à éternuer de manière réflexe lorsqu'il est exposé à une forte lumière telle que le rayonnement solaire.
Étymologie
Français
En français, ce réflexe est désigné par le terme réflexe photo-sternutatoire, inventé en par Jean Sedan, ophtalmologue à Marseille[1],[2]. Il est formé de photo- (préfixe provenant du grec ancien utilisé pour construire des mots en rapport avec la lumière) et sternutatoire (adjectif qualifiant ce qui excite l'éternuement, que l'on retrouve dans le mot vieilli sternutation, autre nom de l'éternuement).
On trouve aussi les termes éternuement héliotropique[3] et héliotrophique[4],[5],[6], du préfixe hélio-, également tiré du grec ancien et utilisé dans des mots relatifs au Soleil.
Anglais
En anglais, il est à l'origine appelé photic sneeze reflex, nom inventé en par Henry C. Everett[7],[8],[9], auteur de la première « étude phare » (« landmark study ») sur le sujet[10].
Il est par la suite connu sous le sigle ACHOO, pour Autosomal dominant Compelling Helio-Ophthalmic Outburst. C'est un rétroacronyme de « achoo », l'onomatopée utilisée en anglais pour imiter l'éternuement, équivalent de « atchoum ». Robert B. Taylor de l'Oregon Health & Science University (en) date l'apparition de cet acronyme à un article de [11],[12], mais il a été inventé par les auteurs d'un article antérieur, publié en [13],[14],[15] et présenté lors d'une rencontre sur les maladies congénitales[16].
On trouve aussi plus rarement les termes Peroutka sneeze reflex ou simplement Peroutka sneeze, du nom des Peroutka qui ont publié sur le sujet en [17],[18].
Prévalence
Ce réflexe concerne entre 18 % et 35 % des êtres humains[19]. C'est un trait génétique de transmission autosomique dominante.
Histoire
La première référence à ce phénomène date probablement d'Aristote[20] :
« Pourquoi éternue-t-on davantage quand on regarde vers le soleil ? N'est-ce pas parce que le soleil meut notre organe en réchauffant ? C'est le même effet que quand on se touche le nez avec des plumes. De part et d'autre, c'est la même action ; car en échauffant l'organe par le mouvement, on fait que l'humide se change plus vite en air ; et c'est la sortie de l'air qui est l'éternuement. »
— Problèmes, XXXIII-4, traduction Jules Barthélemy-Saint-Hilaire
Cause
Sa cause probable serait une anomalie congénitale touchant les signaux nerveux dans le noyau du cinquième nerf crânien appelé nerf trijumeau. Des recherches suggèrent que, chez certains individus, ce nerf est relié au système qui transmet les impulsions visuelles au cerveau. Une surstimulation du nerf optique exciterait le nerf trijumeau et déclencherait le réflexe sternutatoire. Ainsi, lorsqu'une personne passe de l'ombre à la lumière, il se peut qu'elle éternue.
Une ancienne hypothèse suggérait que les larmes qui coulent vers le nez par les conduits lacrymaux sont la cause du réflexe. Toutefois, la rapidité de ce réflexe ne plaide pas en faveur de cette explication : il est bien trop rapide par rapport au laps de temps nécessaire à ce que les larmes soient produites et atteignent le nez. De plus, le réflexe peut aussi se produire lorsque l'on inspire de l'air frais, ce qui pourrait signifier que la stimulation de n'importe quel nerf proche du nerf trijumeau peut entraîner le réflexe d'éternuement.
Risques
Le réflexe photo-sternutatoire peut représenter un danger en matière de sécurité aérienne (notamment sur avion de chasse[19]) et de sécurité routière[21], lorsqu'il survient chez un sujet aux commandes d'un véhicule. Il peut également poser problème en cas d'opération chirurgicale[22],[23] ou lors d'un examen des yeux à la lampe à fente (en)[24].
Traitement
Une technique proposée pour limiter ce réflexe consiste à appliquer une pression digitale transversale dans la région du philtrum[25].
D'autre part, il est possible de prévenir son apparition en diminuant l'exposition des yeux au Soleil, par exemple avec un pare-soleil, des lunettes de soleil, un chapeau, etc.[26],[27]
Postérité
Le réflexe est assez connu du grand public pour apparaître en dans The Berenstain Bears Go to the Doctor, un volume de The Berenstain Bears (en), une série de livres pour enfants[8],[28].
Notes et références
- ↑ Sedan 1954.
- ↑ Petroianu 2022, p. 206.
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Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles médicaux
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Liens externes
- Ressources relatives à la santé :
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