Punta Carretas
| Punta Carretas | ||
De haut en bas et de gauche à droite : Skyline du quartier depuis le Río de la Plata, le phare de Punta Brava, le Théâtre La Candela, le bâtiment qui abritait l'hôtel Sheraton Montevideo, et enfin une vue aérienne de la Rambla de Punta Carretas et de l'Uruguay Golf Club. |
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| Administration | ||
|---|---|---|
| Pays | Uruguay | |
| Département | Département de Montevideo | |
| Ville | Montevideo | |
| Géographie | ||
| Coordonnées | 34° 55′ 19″ sud, 56° 09′ 34″ ouest | |
| Localisation | ||
| Géolocalisation sur la carte : Montevideo
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Punta Carretas est un quartier de Montevideo, la capitale de l'Uruguay. Situé dans la zone sud de la ville, au bord du Río de la Plata, c’est un quartier aisé, avec une forte densité de population et un grand nombre d’immeubles d’appartements de grande hauteur[1]. Il compte également de nombreux cafés, bars, discothèques, boutiques internationales et restaurants de haute cuisine[2].
Une zone peu appréciée durant une grande partie du XXe siècle en raison de la présence d'une prison, Punta Carretas a connu, à partir des années 1980, une transformation notable[3]. Aujourd'hui, elle est devenue un quartier commercial et de services, se distinguant par son caractère cosmopolite, où diverses cultures cohabitent harmonieusement. Le quartier abrite une importante communauté juive, comme en témoignent la présence de synagogues et de centres communautaires[4]. De plus, le long de la Rambla, se trouve le Club de Golf del Uruguay (es) et le parc Villa Biarritz, qui constituent un espace vert d'une grande importance pour la zone[5].
Origine du nom
La zone actuellement occupée par le quartier était autrefois connue sous le nom de Punta Brava par les marins, en raison d'un rocher qui s'étend sous l'eau et qui a causé plusieurs naufrages. Par la suite, ce site fut renommé Punta Carretas en raison de la forme de ce rocher, qui rappelait celle d'une charrette (en espagnol : "carreta")[6].
Localisation
Punta Carretas est délimité par les rues suivantes : Bulevar Artigas, Avenida Julio María Sosa, Avenida Sarmiento, Juan María Pérez, Rambla et Avenida Gonzalo Ramírez[7]. À l'est et au nord-est, il limite avec le quartier de Pocitos, tandis qu'au nord et à l'ouest, il borde le quartier de Parque Rodó[8].
Il est politiquement inclus dans la municipalité CH du département de Montevideo[9].
Histoire
Au XIXe siècle, en raison de sa proximité avec la côte et des vents violents, la zone était inhabitée. En 1876, le phare de Punta Brava, d'une hauteur de 21 mètres, fut construit, et quelques années plus tard, un hippodrome s'établit dans la zone centrale[10]. Bien qu'à proximité du centre-ville, ce quartier n'était pas considéré comme attrayant au début du XXe siècle. En 1915, la construction de la prison de Punta Carretas, dotée de 400 cellules pour détenus ordinaires et de haute sécurité, contribua à repousser davantage le développement de la zone, qui était alors associée à des conditions de vie précaires[11].
Dans les années 1950, à mesure que la ville se développait et entourait définitivement la prison, le quartier de Punta Carretas prit forme. Initialement peuplé de travailleurs, principalement des immigrants européens, il évolua au fil du temps[12]. En 1986, après la fin de la dictature civile-militaire (1973-1985), la prison ferma ses portes et le site fut acquis par un consortium immobilier, qui transforma l'ancienne prison en centre commercial en 1994[13].
La disparition de l’établissement pénitentiaire a conduit à l’ouverture d’hôtels internationaux, de restaurants de haute cuisine, de magasins de marques mondiales et à la création de nouvelles entreprises locales[14]. En outre, la construction de gratte-ciels a eu un impact positif sur les prix de l’immobilier, transformant le quartier en une zone résidentielle de classe moyenne supérieure[15].
Hauts lieux de Punta Carretas
Monuments
Lieux de culte
Musées
Autres lieux et manifestations
- République de Parva Domus
- Punta Carretas Shopping (es)
- Club de Golf del Uruguay (es)
Notes et références
- ↑ (es) « Punta Carretas: el exclusivo barrio uruguayo que eligen las marcas argentinas », sur LA NACION, (consulté le )
- ↑ (es-UY) « La zona alrededor del Punta Carretas Shopping sigue buscando un rumbo comercial », sur El Observador (consulté le )
- ↑ (es-UY) « ¿Dónde están los barrios más caros y más baratos para alquilar o comprar vivienda en Montevideo? », sur EL PAIS, (consulté le )
- ↑ (es-UY) « Calle de Punta Carretas adoptó el nombre de una sobreviviente del holocausto: es el primer caso en Sudamérica », sur El Observador (consulté le )
- ↑ « PARQUE DE VILLA BIARRITZ | Montevideo Audiovisual », sur mvdaudiovisual.montevideo.gub.uy (consulté le )
- ↑ (es) « Parque Rodó, Punta Carretas y Pocitos », sur Descubri Montevideo (consulté le )
- ↑ (es-UY) « Punta Carretas, balneario con nombre de peñasco », sur El Observador (consulté le )
- ↑ « Límites de las 18 Zonas de Montevideo », sur www.chasque.net (consulté le )
- ↑ (en) « Alcaldesa del CH ya recibió quejas de vecinos por cambios en tránsito de Pocitos y Punta Carretas », sur EL PAIS, (consulté le )
- ↑ « Barrio Punta Carretas | Municipio CH », sur municipioch.montevideo.gub.uy (consulté le )
- ↑ (es) « Hoy se cumplen 40 años de la fuga masiva de Tupamaros de la cárcel de Punta Carretas », sur LARED21, (consulté le )
- ↑ (es) Diego Fisher, La Gran Farsa, retrato de un país en llamas, Montevideo, Editorial Planeta, (ISBN 978-9915-692-57-9), p. 16-17-18
- ↑ « Punta Carretas Shopping | Municipio CH », sur municipioch.montevideo.gub.uy (consulté le )
- ↑ (es-UY) « Quince años del Punta Carretas », sur El Observador (consulté le )
- ↑ (es-UY) « El shopping que cambió al barrio Punta Carretas », sur El Observador (consulté le )
- ↑ (en) « Trasladaron y remodelaron la estatua de Gandhi en la rambla », sur EL PAIS, (consulté le )
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