Pseudoholophryidae
Pseudoholophryida
| Règne | Chromista |
|---|---|
| Embranchement | Ciliophora |
| Classe | Gymnostomatea |
Les Pseudoholophryidae, uniques représentants de l’ordre des Pseudoholophryida, sont une famille de Ciliés de la classe des Gymnostomatea.
Étymologie
Le nom de la famille vient du genre type Pseudoholophrya, composé du préfixe pseudo-, faux, et -holophrya, par allusion au genre Holophrya Ehrenb., 1831, autre cilié de la classe des Prostomatea, de la l'ordre des Prostomatida et de la famille des Holophryidae.
Par ailleurs Holophrya est dérivé du préfixe grec hol- (de ὅλος / ólos, « tout, entier, complet »), et ophrys (du grec ancien οφρύς / ophrýs, « cil, cilium, cilié »), probablement en référence à la ciliation uniforme et complète de ce protozoaire.
Description
La taille de Pseudoholophrya est de 80-50 x 50-35 μm. Son corps a une forme variable selon la quantité de nourriture ingérée, mais généralement ellipsoïdal ou ovoïde. L'ouverture buccale est apicale avec un cytopharynx tubulaire. La ciliation est uniforme et complète formée par des cinéties longitudinales. La vacuole contractile est située à l'extrémité postérieure de la cellule. C'est un cilié carnivore qui se nourrit d'autres ciliés. On le trouve dans les sols et les mousses[1].
Liste des genres
Selon GBIF (28 décembre 2022)[2] :
- Ovalorhabdos Foissner, 1984
- Paraenchelys Foissner, 1983
- Pseudoholophrya Berger, Foissner & Adam, 1984
Systématique
La famille des Pseudoholophryidae a été créée en 1984 par Helmut Berger (d) (1958-), Wilhelm Foissner (1948-2020) et Hans Adam (d) (1925-2013)[3],[4]. L'ordre des Pseudoholophryida a été créé en 1988 par les botanistes et époux autrichiens Wilhelm Foissner (1948-2020) et Ilse Foissner (d)[5],[6]. Ils rangent cet ordre dans la classe des Litostomatea.
Publications originales
- Famille des Pseudoholophryidae : (de) Helmut Berger, Wilhelm Foissner et Hans Adam, « Taxonomie, Biometrie und Morphogenese ciniger terricoler Ciliaten (Protozoa:Ciliophora) », Zoologische Jahrbücher, Abteilung für Systematik, Ökologie und Geographie der Tiere, vol. 111, no 3, , p. 339-367 (ISSN 0044-5193, OCLC 01770666, BNF 37573554, lire en ligne).
- Ordre des Pseudoholophryida : (en) Wilhelm Foissner et Ilse Foissner, « The Fine Structure of Fuscheria terricola Berger et al., 1983 and a Proposed New Classification of the Subclass Haptoria Corliss, 1974 (Ciliophora, Litostomatea) », Archiv für Protistenkunde, Elsevier, vol. 135, nos 1-4, , p. 213-235 (ISSN 0003-9365 et 2213-5553, OCLC 4649431785, BNF 37573399, DOI 10.1016/S0003-9365(88)80070-8).
Liens externes
- Famille des Pseudoholophryidae
- (en) BioLib : Pseudoholophryidae Berger, Foissner & Adam, 1984 (consulté le )
- (en) Catalogue of Life : Pseudoholophryidae (consulté le )
- (fr + en) EOL : Pseudoholophryidae (consulté le )
- (fr + en) GBIF : Pseudoholophryidae (consulté le )
- (en) IRMNG : Pseudoholophryidae (consulté le )
- (en) Taxonomicon : Pseudoholophryidae Berger et al., 1984 (consulté le )
- Ordre des Pseudoholophryida
- (en) Catalogue of Life : Pseudoholophryida (consulté le )
- (fr + en) GBIF : Pseudoholophryida (consulté le )
- (en) Taxonomicon : Pseudoholophryida (consulté le )
- Images
- Pseudoholophrya terricola in « Morphology and Infraciliature of Some Haptorid Ciliates (Protista, Ciliophora, Haptoria) in Alkaline Soil Samples of Van (Turkey), with Notes on the Ontogenesis of Enchelyodon nodosus Berger, Foissner & Adam, 1984 » (lire résumé en ligne).
Notes et références
- ↑ (es) Biodiversidad criptica en el ies "Azuer", Manzanares), Espagne (Biodiversité cryptique dans l'IES "Azuer") - lire en ligne
- ↑ GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 28 décembre 2022.
- ↑ Brands, S.J. (ed.), 1989-present. The Taxonomicon. Universal Taxonomic Services, Zwaag, The Netherlands. [http://taxonomicon.taxonomy.nl/], consulté le 28 décembre 2022.
- ↑ Berger, Foissner et Adam 1984, p. 340-341
- ↑ The World of Protozoa, Rotifera, Nematoda and Oligochaeta. Class Litostomatea Small & Lynn, 1981 : lire en ligne
- ↑ Foissner et Foissner 1988, p. 213-235
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